Winterbourne, tome 4 : Lord Cavendish

Lord Perry Cavendish est un ami de Lysander Winterbourne. Invité à séjourner à Edgeley Park, il se pose encore des questions sur lui-même et son courage. Perry ne s'estime pas beaucoup. Il se trouve peu intelligent, pas très beau et empoté. Sa valeur c'est sa force, son appétit et sa capacité a boire jusqu'à plus soif jusqu'au jour où il se rend compte des abus qu'il fait et de la dépression qui le guette. L'invitation permanente de Zander est une aubaine pour lui changer les idées et reprendre le contrôle de sa vie.
Ce qu'il ne s'attendait pas à trouver par contre, c'est Jonathan Mainwaring, un dandy artiste, ami d'Adam, le maitre des lieux.

Jonny se remet d'une rupture qui a laissé pas mal de séquelles a cet homme plein de lumière. Il a décidé de prendre son temps avant de remettre son coeur en jeu dans les relations mais rencontrer Lord Cavendish va lui compliquer la tache. 

Perry a dû entendre mille et une fois des critiques sur son intelligence pour se déprécier autant. Il a tendance a dire lui même le manque de culture qui le gène dans les discussion. Pourtant c'est un homme qui sait faire attention aux émotions des gens. Jonny va lui montrer a sa façon toute l'intelligence et la douceur qu'il porte en lui. Cet artiste exubérant et sensible a l'extrême va donner confiance à ce géant de douceur.

Encore une fois, je me régale. En plus de retrouver les anciens personnages de la série Winterbourne, on découvre deux hommes touchants avec des failles d'insécurités. J'avoue avoir eu souvent le coeur serré pour eux. Un bon moment de lecture pour moi une fois de plus 🙂

Deux fois plus long que le tome précédent (Les Premières Neiges de l'hiver) qui était très court mais tout aussi bon. Cette fois-ci, toujours dans le même cercle d'ami, nous faisons la connaissance de Perry, ce gentil géant aux allures de butor, qui pratique la boxe, qui s'estime peu mais qui est presque aussi innocent qu'un enfant. J'ai eu envie de lui faire des câlins durant tout le livre. Face à lui, nous retrouvons Jonny, artiste extraverti, il ne laisse planer aucun doute sur ses penchants. Les deux sont attirés par l'autre dès le premier instant, mais là où Perry a besoin d'être rassuré , Jonny a du mal à accepter et montrer sa vulnérabilité et ses peurs risquent bien de faire fuir Perry. Au final, j'ai passé un agréable moment avec ces deux là, ils s'apprivoisent, se complètent et pansent chacun à leur manière les blessures de l'autre.

Ce fut une romance mignonne dans la continuité des autres tomes de la série.
On retrouve d'ailleurs les deux autres couples.
Mais comme les autres tomes, je trouve que l'histoire s'arrête trop tôt. Il a l'avantage de ne pas être une nouvelle mais le roman est fini dès qu'ils se mettent en couple. C'est un peu frustrant parce que j'ai l'impression qu'il y avait encore des choses à dire...
Sinon les personnages sont attachants et j'ai apprécié le fait qu'on se concentre sur le développement de leur relation plutôt que sur ce qu'en pense la société à l'époque. Mais ce n'est pas ce genre d'histoire.

Déjà premier point que je tiens à soulever ici : l'originalité ! Non, l'homosexualité n'est pas apparue en période contemporaine et je suis vraiment contente d'avoir enfin pu lire de la romance historique MM. Deuxième point positif, les deux nouvelles de cette année, font écho à celles des années précédents et les personnages évoluent dans le même univers et vous savez maintenant à quel point j'aime les tomes compagnons 🙈
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J'ai beaucoup aimé la façon qu'a eu l'auteur d'aborder ses personnages. Je pense notamment à Sam, blessé de guerre et à son rapport à son propre corps ou encore à Perry qui lui a finit par croire qu'il était idiot après qu'on le lui ait rabâché. J'ai aimé que finalement les sujets traités fassent rappellent plus qu'on ne pourrait le penser à des maux actuels. Et même si les deux romances étaient courtes, j'ai tout de suite été embarquée par la plume de l'auteure et par ses histoires
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