Vous, les adultes, avez-vous encore des sueurs froides en songeant à votre premier jour à la « grande » école ? Ou bien sautez-vous de joie en vous rappelant la nouvelle maitresse, si gentille, la classe remplie de gadgets de tout poil, et LA récré ?
Ce roman, paru en 2001, est certainement la réminiscence des jours d'enfance de l'auteur, des jours d'école. Il a sûrement été un peu perturbé, car toutes ces anecdotes sont grinçantes, caustiques même. La maitresse n'a pas du tout de sens pédagogique ; dans les enfants, il y a un grand brûlé, il y a des harceleurs, il y a un orphelin à qui ses grands-parents font croire que ses parents sont encore vivants ; pas un arbre dans la cour de récréation sinistre ; les livres d'école sont tout abîmés etc.
Et pourtant l'amour existe, l'amitié aussi.
Lucid Casual y veille, cette petite fille qui a réponse à tout, et qui veut devenir reporter.
J'ai aimé ce roman, mais pas tout le temps ; il m'a émue quelquefois, vraiment émue ; il m'a fait sourire souvent (ah les jeux de mots et les réparties espiègles de l'auteur, ainsi que les projections dans le futur des enfants! ) ; mais il m'a irritée lorsqu'il se perdait dans la fantaisie la plus totale.
Cet objet littéraire non identifié vaut la peine d'être découvert, ne fût-ce que pour se rappeler cette première fois que tout le monde a expérimentée.
Merci à mon amie Idil qui m'a si gentiment proposé ce roman après avoir lu que Daniel Adam était un auteur qui m'intéressait !