Passionné par le chemin de Compostelle depuis que j'ai découvert «
Il est un beau chemin semé d'épines et d'étoiles » de
Jacques Clouteau, il m'a semblé en consultant l'une des listes de lecture Babélio consacrée au Camino que le compte-rendu de Luc Adrian valait le détour.
Hélas, j'ai rapidement déchanté. Pâle copie du lumineux témoignage de
Jacques Clouteau, ce livre ne m'a jamais convaincu. Est-ce l'humour d'Adrian que je trouve plat ? Ses jugements à l'emporte-pièce sur les marcheurs qui « se sont bricolé une spiritualité sur mesure en piochant dans le self-service des « croyances » à la carte, avec dans leur Caddie des « valeurs » telles que détachement, sérénité, sagesse, douceur, compréhension positivité. »
En constatant un mépris aussi gratuit à la page 82 déjà, j'ai failli m'arrêter là, mais finalement j'ai continué, ce que j'ai presque regretté à la fin... Bien sûr, nous vivons en démocratie et on a la possibilité de tout dire ou presque. Mais de quel droit, au nom de quelle supposée religiosité se permet-on de critiquer des milliers de personnes qui sont sincèrement à la recherche d'une spiritualité qui les nourrisse sans les asservir ? Non, mais!