Certes, on n'ouvre pas ce livre pour la beauté des dialogues, la force du scénario ou pour une quelconque envolée lyrique. J'ai reçu ce livre pour l'opération masse critique et ma foi je m'en suis réjouis. le début est assez descriptif, le style lourd, pompeux... l'histoire vaut ce qu'elle vaut, Ivory est une belle femme, aux atouts physiques incomparables si on peut dire, dont l'enfant vient de disparaître. Ivory va donc parcourir le vaste monde rempli de créatures de l'ancien temps, dinosaures, et de tribus sauvages.
Voilà pour le récit. Et puis, bon, côté scénar, on s'en moque un peu. le lecteur qui ouvre l'ouvrage n'est pas là pour lire du
Proust, pour étudier la préhistoire et n'est pas là non plus pour affirmer que l'homo sapiens est apparu longtemps après les dinosaures et que nul être humain n'ait pu rencontrer ou combattre un ptérodactyle ou un brontosaure. Ce lecteur, averti, lui ce qu'il l'intéresse, c'est de voir de jolies choses et qui plus est excitantes et faut dire ici les dessins à défaut d'une histoire crédible sont réussis. Les dessinateurs s'en sont donnés à coeur joie pour exhiber des poitrines nues, des fesses charnues et autres parties de corps que je ne veux pas citer. Les filles sont belles, en fait toutes les filles sont belles, très belles et zéro défaut. C'est pire qu'un magazine féminin. Et même les hommes. Il n'y a aucun gringalet, que des hommes bruts, forts, de vrais puissants males aux muscles saillants rugissants de plaisir. Oui c'est un peu trop tout cela mais bon, qu'importe après tout… On se fait plaisir et puis pourquoi pas de temps en temps. L'être humain n'est pas qu'un intellectuel qui ne dévore que des livres ambitieux dont on ne comprend même pas le titre et même les intello font l'amour… et oui… Alors je suis content d'avoir reçu ce beau livre, les dessins sont très beaux, et présentent l'esthétique de ceux de
Manara mais sans le côté sensuel.