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EAN : 9782745307217
224 pages
Honore Champion (01/01/1991)
4/5   4 notes
Résumé :
Apparu vers 1150, premier volet de la " triade classique " avec le Roman d'Eneas et le Roman de Troie, le Roman de Thèbes constitue notre premier roman, avant ceux de Chrétien de Troyes.
C'est en même temps une œuvre plurielle, traduction, adaptation, recréation qui peut suivre de très près son modèle ou s'en affranchir avec une extrême liberté. Comme la Thébaïde de Stace, sa source, l'auteur médiéval conte la guerre fratricide opposant les deux fils d' Œdipe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le roman de Thèbes est daté du XII°s. Son auteur est anonyme. On pense qu'il s'agit, comme souvent, d'un clerc.

Ce roman s'inspire de la Thébaïde de Stace, ainsi que d'autres sources antiques, notamment la tragédie grecque. Cependant, il ne fait que s'en inspirer pour mieux s'en démarquer. Il est d'abord le reflet d'une civilisation féodale et courtoise.

Il raconte l'histoire d'Eteocle et de Polynice, les deux frères issus de la liaison entre Oedipe et sa mère Jocaste. Les deux frères devaient régner alternativement sur Thèbes (un an chacun) à la mort de leur père. Il était convenu que celui qui ne régnait pas devait partir de Thèbes. Or, lorsque ce fut au tour de Polynice, Etéocle ne voulut pas lui donner le pouvoir. Furieux, Polynice fit appel à son beau-père, Adraste, roi des Argiens. Ce dernier, voulant venger son gendre, lève une armée et marche sur Thèbes. La lutte fut terrible. On a appelé cela l'Entreprise des sept chefs car l'armée était commandée par sept princes, à savoir : Polynice, Tydée, Amphiaraüs, Capanée, Parthénopée, Hippomédon et Adraste. La lutte fut acharnée ; tous les chefs, excepté Adraste, périrent sous les murs de Thèbes. Les deux frères ennemis, Étéocle et Polynice, pour épargner le sang des peuples, demandèrent à terminer leur querelle par un combat singulier, et, en présence des deux armées, ils s'entretuèrent mutuellement.

Vous l'aurez compris, ce texte épique fait la part belle aux combats. Il s'adressait à un public friand de ce genre de chose, les chevaliers.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Qui sages est nel doit celer,
ainz doit por ce son senz moutrer
que quant il ert dou siecle alez
touz jors en soit mes ramenbrez.
Se danz Omers et danz Platons
et Virgiles et Quicerons
leur sapïence celissant,
ja n'en fust mes parlé avant.
Pour ce n'en veul mon senz tesir,
ma sapïence retenir,
ainz me delite a raconter
chose digne por ramenbrer.
Or s'en tesent de cest mestier,
se ne sont clerc ou chevalier,
car aussi pueent escouter
conme li asnes a harper.
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