𧙌hronique-Poésie❤
J'ai choisi de faire de cette chronique
Un flot ininterrompu de mots-douceurs
Après les punchs-Feux de Akhenaton
Mais j'attends aussi, comme lui,
La fin de leur monde
C'est presque midi
J'avais faim de poésie
La faim de leur monde était posé
-Là-dans cette bibliothèque
Et je suis -là- ce n'est pas désert
Mais ce n'est pas foule
Peut-être que le Business
Attire ailleurs les quidams
En cette période-flouze
Je fais silence et je lis
La colère légitime
Deux textes en miroirs qui se répondent
Mais est-ce que ça va vraiment mieux
Quand quinze ans de mensonges
Séparent les deux?
Tout m'explose à la gueule
La société a des failles
Et des manquements gigantesques
La peur est tellement facile
A attiser
Ils ne font que mentir
Mentir à droite, mentir à gauche
Mentir au passé, mentir à l'avenir
Mentir sur la toile, mentir sur l'Histoire
Les pièges sont trop bien placés
Mais la peur pétrifie
Les corps, les coeurs, les esprits
Ils ne font que grossir
Grossir la rancoeur, grossir la revanche
Grossir les couleurs, grossir la guerre
Grossir les écarts, grossir les dérives
Les monstres sont alors mieux Autres
Mais Eux continuent leurs stratégies
La banalité du Mal prend l'espace
Pendant que la terre étouffe, éventrée
Un de ces quatre, je finirai par crever
A trop observer ces catastrophes orchestrées
Qui se jouent depuis tant d'années
Enflées de haine et de fakes
Je comprends que le monde va plus mal
Les crises s'accumulent, décembre arrive
Ils dénaturent, prennent, arrachent, tuent
Le Covid n'a pas fait perdre pas que l'odorat
Le goût de vivre comme ça, c'est du tout pourri
Tous les bons sentiments ont fui, la foi aussi
Sacrifiés sur l'autel du mot Capitalisme
L'âme a déserté les lieux, les gens, la terre
Et c'est encore effarés qu'on se lève ce matin
Reste quoi alors?
Un poète qui cultive les roses et love Marseille
Un homme engagé qui garde le micro
Un rappeur investi depuis trente ans
Qui nous fait danser, bouger la tête
Qui nous conte l'état du monde, de la France
Dénonce sous toutes ses formes
Mais avec talent et quatrains très enflammés
L'indignation de ceux qu'on ignore
Il nous reste cela, la somme de ses mots
Avec toutes ses pensées bleues
Il nous offre un maigre espoir
Au vu de nos ventres qui grondent:
La fin de leur monde
Comme une promesse
Mais je le chéris tendrement, cet espoir
J'ai beaucoup trop faim de savoir
Je donne du temps, de la bienveillance
A cette poésie qui dresse les poils
Je n'ai pas le coeur atrophié
Ça fait longtemps que je connais ces vérités
Je viens sans bombes et avec tout mon amour
Vous dégoupiller dans le mistral qui souffle
La faim de leur monde
Est un très beau nuancier d'émotions!
Juste ce qu'il faut de flow fervent
Pour croire encore que Ça ne peut qu'aller
Moins pire que mieux, mieux pire que eux
Mieux si nous avions la meme conviction
La fin de leur monde doit devenir une réalité
Je l'espère à mon tour, et vous passe la
lamme🔥
Bien féeriquement,
Stelphique NaN🧚