Une poésie mythologique qui m'a très peu touché.
Le message de l'auteur peine à nous parvenir et je n'ai ressenti aucune émotion.
Aucun poème marquant et un recueil qui s'oubliera facilement.
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La couverture me faisait penser que le thème des textes serait l'Antiquité.
Or, même si c'est le cas de certains des poèmes, les autres font référence à des événements, des situations actuelles (migrants, manifestations, 11 septembre...), à l'histoire personnelle de l'auteur. J'avoue n'avoir pas été touchée, ni par les thèmes, ni par la prose alors que j'aime beaucoup la poésie.
J'ai lu en notant les références mythologiques, historiques sans plaisir, ni déplaisir. Et je n'ai pas eu envie de lire à voix haute aucun des poèmes, ce que je fais pour faire résonner les mots quand j'aime le texte.
A partir de 14 ans
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On s’en prend des trucs dans la vie
Des tristesses et des gens qui partent
Souvent, ça cloche, ça dérape, ça fait mal.
On résiste on fait ce qu’on peut
On se serre on se carapace
Il nous faudrait un lieu pour se retrouver
Avec celles et ceux qu’on a aimés
Ce serait autre part que la nuit et les rêves
Un vrai lieu.
On ne veut pas s’extraire des malheurs du monde
S’isoler et se mettre à part
On pleure mais on est là
On est dedans
On se bagarre
On se donne les moyens
Coup pour coup autant qu’on peut.
On a nos corps qui bougent et nos mots qui résonnent.
On est en armes.
Face au malheur
Face à la mort
Face aux monstres
Face aux défaites
On se bat ou on abandonne
On munitionne on dégoupille
On prend de l'élan
De la poudre d'escampette
On se barde hérissés de protections, de défenses
Pointes piquantes
Éléments ronds sur lesquels rien n'accroche
Et tout glisse
Huile bouillante contre toute tentative d'approche
Étroites fenêtres laissant à peine passer la lumière
On se fortifie mais il y a toujours des brèches
On reste campés solidement sur ses jambes
Arc-boutés
[...]
On est en armes.
Les dieux de l'Olympe, dans l'Antiquité
Buvaient de l'ambroisie.
Cette substance rendait immortel.
Ils en buvaient
Ils s'en enduisaient
Ils en frottaient leurs enfants.
Dommage que ça n'existe pas.
J'en mettrais bien sur mes proches
Sur mes amis.
On est sidérés
De plus en plus souvent on est sidérés
Par des événements
Ici, dans ce coin du monde plutôt préservé
Des bouts de passé nous percutent
Le passé devient notre présent
Il se combine au moderne
Ça fait de l'inédit
On se dit, c'est pas possible
Pas maintenant
Pas à notre époque
On se demande
Comment ça arrive.
Il y a un chant qui dit « les mauvais jours finiront »
On espère que ce sera vrai
Ça peut durer longtemps
On bricole en attendant
Du collectif et du personnel
Du petit bonheur familial
Amical
Amoureux
On ne s’interdit pas
On fait ce qu’on peut.
Qui sont ces silhouettes qui courent ? Et si le canal les menait autre part, à contresens d'un léger courant dirigé par le vent ?
Victoria, Koumba, Mennel, Viviane, et Anonymes, sont les joggeuses protéiformes, fières, essoufflées, coriaces, qui traversent le 93, au fil de l'eau, de Pantin jusqu'à Bondy.
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Vidéo conçue par Marcela Cibin Ugo pour l'exposition réalisée par les étudiant·es du Master de création littéraire de l'Université Paris 8 Saint-Denis-Vincennes, "Deux fois plus fortes - portraits de femmes sportives dans le 93".
Elle est présentée à la médiathèque Roger Gouhier de Noisy-le-Sec, dans le cadre du festival Hors limites 2024, avec le soutien du CND (centre national de la danse) et de l'IUF (Institut universitaire de France).
Sous la direction de l'écrivain Sylvain Pattieu et illustrée par Laureline Uzel, cette exposition raconte comment des femmes s'imposent dans ces milieux compétitifs, souvent brigués par les hommes, et parviennent à faire du sport un vecteur d'émancipation.
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