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3,75

sur 10124 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre a, dans ma mémoire, une histoire..... Plus jeune une amie m'avait dit son enthousiasme à sa lecture et je ne sais pourquoi, ce qu'elle me disait à l'époque -de ce "petit" livre en format poche,, je m'en suis fait une idée d'ennui, de langueur et donc jusqu'à ce jour je ne l'avais jamais lu. Alors certes je ne l'ai pas lu mais je l'ai écouté avec beaucoup d'intérêt et dès les premières pages, la voix de Christiane Jehanne m'a emportée sur les chemins du Cher, en Sologne, sur les terres de François Seurel et d'Augustin Meaulnes, terres natales d'Alain Fournier.

Ce roman, un classique de la littérature française et le seul d'Alain Fournier puisqu'il paraît en 1913 et que l'auteur décèdera en 1914 dans les premiers combats de la première guerre mondiale, retrace l'amitié des deux jeunes gens mais également la quête d'Augustin Meaulnes pour retrouver Yvonne de Galais, aperçue pendant un bal costumé dans un lieu mystérieux, inconnu et impossible à retrouver. Mais Augustin est un homme d'amour et d'honneur. Ayant fait une promesse à un jeune bohémien c'est deux recherches qu'il va mener : celle de retrouver Yvonne mais également tenir la promesse faite au bohémien.

C'est un roman charmant qui possède beaucoup de qualités, à mon avis. Il a le charme de ces romans qui décrivent la vie d'une époque,  ses usages et ambiances, avec en particulier l'école de Monsieur Seurel, père du narrateur où exerce également sa mère, Millie. Sans lourdeur mais très habilement l'auteur glisse ce qu'il faut de détails pour imaginer le décor.

L'auteur glisse habilement plusieurs intrigues, des ellipses narratives qui entretiennent le mystère, les interrogations pour finalement se révéler en fin de roman avec ce qu'il faut de coïncidences, de romance mais également de drames pour en faire une construction littéraire parfaitement réussie.

Il y est donc question d'amour mais aussi une belle histoire d'amitié et d'aventures entre deux jeunes hommes, François et Augustin Meaulnes, ce grand Meaulnes qui impressionne tant le narrateur par son côté aventureux, chevaleresque et à la belle âme.

J'ai passé un délicieux moment à les suivre, à découvrir les différents secrets qui entourent ce domaine mystérieux ainsi que ses habitants, à parcourir les chemins avec eux et à imaginer le bal costumé au Pays perdu. J'ai aimé la délicatesse avec laquelle l'auteur décrit que ce soit les scènes du quotidien mais également l'admiration de François pour ce Meaulnes qui va le sortir de sa vie habituelle mais aussi l'attachement de l'auteur aux villes et paysages de son enfance, que ce soit Nançay ou La Chapelle d'Angillon.

Mais pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt ayant cette fausse idée de ce qui s'y trouvait mais  je suis ravie d'avoir enfin passé outre mes aprioris et j'ai trouvé la voix de Christiane Jehanne totalement adaptée au récit et à son ambiance. 

J'ai jeté un coup d'oeil sur la biographie de l'auteur et ai découvert qu'il avait été lui-même amoureux d'une Yvonne déjà fiancée à un autre homme, je pense qu'il s'est peut-être (sûrement) inspirée de cet amour impossible pour créer le personnage d'Yvonne de Galais mais aussi des terres de son enfance dans le Berry.

J'ai beaucoup aimé.
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Le grand Meaulnes d'Alain Fournier m'a fait regretter sa disparition tragique. Son talent aurait sûrement produit une oeuvre récompensée par les honneurs. L'Histoire et la Grande Guerre en auront décidé autrement. Cette promenade à la croisée des chemins de l'adolescence et de l'âge adulte, au rythme d'un temps passé que l'agitation perpétuelle du monde actuel rend enviable, à travers les bois et les prés d'une campagne crue, simple, lumineuse aux parfums oubliés m'a procuré beaucoup d'émotions. Celles de souvenirs enfouis. Les visites à la ferme de mes grands-parents à peine connus, de courses folles dans les blés, des senteurs chaudes de l'été. Celles des amours enfantines et des premiers baisers dans la grange. La nostalgie de l'adolescence tandis que le décompte s'alourdit inexorablement ne m'a pas quitté durant tout le livre. La nostalgie des jours heureux dans un monde qui peut paraître désuet non plus. Hier et avant-hier étaient différents. Aujourd'hui pose question à quelqu'un comme moi né au siècle dernier et dont la mémoire recèle d'images qui bien qu'avantageusement déformées reflètent des valeurs que l'individualisme, l'égoïsme, l'adoration du veau d'or mettent en lambeaux. Je finis par la superbe écriture au vocabulaire précis. Une fluidité qui va à l'essentiel.
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Evidemment, il s'agit là d'une re-lecture, car qui n'a pas été amené à découvrir le "Grand Meaulnes" du temps de ses années collège?
A l'époque, je ne me souviens pas avoir été particulièrement marquée, une "lecture obligatoire", ni trop exaltante, ni trop ennuyeuse... Je croyais n'en n'avoir plus guère de souvenirs...
L'ayant croisé par hasard au cours de mes pérégrinations dans mes vieux cartons de jeunesse, je tombe sur ce vieux roman, et décide d'y jeter un oeil (ou deux).
Bien m'en a pris, car j'en ai eu un ressenti tout à fait différent ! Ah, maturité, quand tu nous tient ! D'une part, j'ai pris conscience que j'en avais gardé beaucoup plus de souvenirs que ce que je croyais : au fur et à mesure du récit, différents éléments de l'intrigue me revenait. Ouf, ma mémoire à long terme n'est pas aussi HS que prévu ! ;)
Ensuite, j'ai pris plaisir à re-découvrir l'écriture d'Alain-Fournier, élégante, fluide, romantique, naturelle. Une fois de plus, la guerre nous a privé d'un talent dont nous n'aurons pas la chance de prendre toute la mesure...
Je me suis replongée dans cette atmosphère désuette de début de siècle avec délectation : la vie quotidienne, la vie scolaire, les "hobbies" des petits jeunes , leur "mode vestimentaire"... très instructif ! J'ai respiré un bon bol d'air pur grâce à toutes ces descriptions de la nature en pleine Sologne, l'amour de "son pays" de l'auteur transpire à chaque ligne !
Enfin, je l'avoue, le scenarion lui-même ne m'a pas plus transcendée qu'à l'époque : une histoire d'amour quelque peu rocambolesque, des personnages trop "typiquement littéraires". le héros, le Grand Meaulnes, à la personnalité perturbée à souhait, pur représentant du mouvement du Romantisme, torturé psychologiquement, perpétuellement "en quête", d'un lieu, d'une personne... de lui-même au fond ? Et le narrateur, qui s'exprime à la première personne, l'éternel personnage "faire-valoir", le pendant transparent du "vrai héros", qui vit sa vie par procuration (comme dirait l'autre), mais sans poste de télévision.
Bref, un moment de douce nostalgie, pas désagréable, qui nous fait dire : ah oui, la façon d'écrire a quand même drôlement changé en un siècle !!!
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Beaucoup de babeliotes ayant chroniqué ce livre disent l'avoir lu à l'adolescence, ce qui n'est pas mon cas. C'est un livre qui a eu beaucoup de succès. Il y a quelques années, je me suis fixé l'objectif de lire un certain nombre de livre de littérature classique. A cette suite, j'ai mis « le grand Meaulnes » dans mon pense bête ce qui explique le choix actuel de cette lecture.

En écoutant parler de ce livre pour moi, il était question des premiers amours d'adolescents et d'une fête dans un château de Sologne et je pensais que ce château s'appelait : « le grand Meaulnes ». Entendez, comme les approches superficielles peuvent être déroutantes.

Ce livre, je l'ai téléchargé au format Word. Jusqu'à présent, je n'ai lu que des livres en version courante, c'est-à-dire papier. Il m'a fallu un certain temps pour différencier les modes d'affichages et la façon d'aller retrouver la page où je m'étais arrêté. Ces nouvelles difficultés étant métrisées, je n'étais pas emballé par cette histoire d'écoliers que je trouvais fade, dépourvue de rebondissement, d'intrigue, jusqu'à la troisième partie du livre que j'ai subitement trouvée addictive.

Le narrateur est l'écolier François Seurel, quinze ans, fils de professeur et se destinant lui-même après son bac à lauréat de suivre des études à l'école normale de Borges.

Lors de ses études secondaires un nouvel élève arrive C'est Augustin, le grand Meaulnes. François se lie d'amitié avec lui, mais un jour ou il fallait aller chercher avec un cheval attelé à une voiture les grands parents de François, Meaulnes pris l'initiative, sans rien dire à personne, de le faire, alors qu'il n'était pas le jeune assigné à cette tâche. Il se perd en cours de route pour arriver à un château ou une grande fête était organisée pour les fiançailles de Frantz, un fils de la famille de Galais. Lors de cette fête Augustin vit mademoiselle Yvonne de Galais, jeune fille d'une extrême beauté dont il tomba éperdument amoureux.

La fête finie, il rentra à l'école. Il apprit qu'Yvonne était partie à Paris. Pour la revoir, il partit lui-même à Paris disant à sa mère qu'il y allait pour achever ses études. de Paris, Meaulnes envoi trois lettres à François qui en dehors de ces lettres-là n'a reçu aucun courrier de Meaulnes. Par le courrier François apprend qu'Augustin n'arrive pas à voir Yvonne dans la maison indiquée. Jour après jours, il ne remarque aucun éclairage, mais un jour une jeune femme tout de noir vêtu vient s'assoir sur le même banc que lui. Augustin, ce dit que cette jeune femme pourrait peut-être savoir quelque chose à propos d'Yvonne. En effet celle-ci lui indique qu'Yvonne n'est plus à Paris parce qu'elle est mariée et son frère est parti, personne ne sait où.

François a son oncle Florentin qui tiens un commerce au Vieux-Nançay qui est la même commune que celle du domaine des de Galais. Il organisera une réception champêtre où les jeunes François, Yvonne et d'autres pourront se rencontrer et il est clair que Meaulnes y est le bienvenu. François va l'annoncer à Meaulnes.

En dire plus serait à mon avis mettre à jour l'intrigue.

J'ai remarqué dans ce roman des coïncidences qui relèvent de l'irréel, de l'impensable, du peu probable et j'ai fait le constat que pas mal d'auteurs avaient cette technique d'écriture, sans doute ravive telle l'attention du lecteur par l'extraordinaire.

Augustin recherche l'être aimé qui le fascine mais il me paraît instable, s'engageant sur trop de plans à la fois et à courir plusieurs lièvres ….

Alain Fournier a écrit ce roman s'inspirant de ses propres élans amoureux envers une femme qu'il dénommait Simone.

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Je viens de terminer de lire "Le Grand Meaulnes", un très beau livre que je conseille à tous.
C'est à la fois un livre fantastique mais aussi romantique grâce à la recherche par Augustin Meaulnes et le narrateur, François Seurel de l'amour perdu.
Un livre à la fois gai et mélancolique mais jamais ennuyant...
La découverte du monde par des adolescents, l'amour, la douleur sont les principaux thèmes abordés dans ce captivant roman d'Alain Fournier...

Dans le cadre de l'opération "Masse Critique", j'ai eu l'occasion de relire ce très beau roman ! Je suis encore une fois charmée par cette histoire, ces personnages touchants (Augustin Meaulnes ou François Seurel) et la magnifique plume de l'auteur...
J'ai adoré les images qui illustraient chaque partie du roman, et cela m'a permis de replonger en enfance, grâce à l'édition "Gründ" que je remercie, et qui m'avait déjà conquise avec Les Trois Mousquetaires...

A lire !!

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J'ai terminé la lecture de ce livre il y a quelque temps mais je n'arrivais pas à en sortir une critique parce qu'il a fallu que je me détache d'un sentiment très fort en refermant ce livre : de la tristesse ! alors, je ne sais pas si beaucoup ont eu ce sentiment parce que j'entendais beaucoup parler de ce livre comme d'un roman de l'adolescence, de l'amitié, d'aventures, ...Mais alors pour ma part, j'ai ressenti de la tristesse pour ce personnage de François bien que le titre même mette en avant le Grand Meaulnes, je me suis plus attaché à François : son admiration pour Meaulnes, sa sincérité, son amitié profonde, son abnégation au profit de son ami. Vous me direz Meaulnes également possède toutes ces qualités mais il les met au profit de Frantz.(ça me rappelle un livre d'A. Nothomb et d'une amitié qui démarre sur une admiration trop envahissante qui en devenait néfaste - Antéchrista il me semble). Message n°1 : il faut vivre pour soi-même et placer les autres à son niveau, personne ne mérite le sacrifice de soi.
L'autre thème que j'aimerai soulever et qui me rend un brun nostalgique est cet esprit de l'adolescence ou rien n'est impossible (retrouver cette jeune fille, ce lieu de fête sans aucun repère), tout est sublimé (cette fête féerique qui était en réalité en quelque sorte une "mascarade"). On se dit tout est tellement plus beau dans nos yeux d'adolescent ou d'enfant et l'age adulte nous renvoie à une triste réalité. Lorsqu'on découvre que ce lieu n'est qu'à quelques lieues de Ste Agathe, que la fête somptueuse est un délire d'adolescent, que la fille admirée n'est pas si inaccessible que ça .. ça fait l'effet du soufflé qui retombe (métaphore parlante pour ceux et celles qui cuisinent ;-) ). Message n°2 : il faut profiter de ces regards fantasmagoriques et les laisser vivre à nos enfants, même si la chute peut faire mal ...
Un livre donc bouleversant !
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Un roman surprenant qui commence comme une tendre compilation de souvenirs d'enfance sur fond de petit village français de la toute fin du XIXe siècle : jeux d'enfants dans la nature, rivalités de cour d'école, et qui - au fur et à mesure que le récit se déploie, aborde avec délicatesse les liens étroits qui existent entre l'amour et la mort, la difficulté d'investir le monde des adultes et les responsabilités qui lui sont liées.
La partie centrale donne l'impression de basculer dans une sorte de fantastique onirique mais la suite du récit démontre qu'il s'agit du rouage central à partir duquel la destinée des personnages jusque là éparpillés, se retrouve liée à la vie, à l'amour, à la mort jusqu'au final déchirant, plein d'une triste prise de conscience de la fragilité de toute chose dans nos existences.
Un roman dont la "modernité" étonne puisqu'il a été écrit au tout début du XXe siècle par un auteur emporté très jeune par la Première Guerre Mondiale, et dont ce sera le seul écrit.
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Le Grand Meaulnes, c'est l'histoire d'Augustin Meaulnes, 17 ans : son amitié avec François Seurel, de deux ans son cadet, fils de l'instituteur et narrateur, son amour contrarié avec Yvonne de Galais et son amitié, non moins contrariée, avec Frantz de Galais, frère de celle-ci.
Un roman initiatique, dont la première partie se passe en enfance, la deuxième dans l'adolescence et la troisième à l'entrée dans l'âge adulte : "Quant à moi, je me trouvai, pour la première fois depuis de longs mois, seul en face d'une longue soirée de jeudi - avec l'impression que, dans cette vieille voiture, mon adolescence venait de s'en aller pour toujours" (2ème partie, chapitre X).
Une quête du bonheur, qui se déroule sous un halo de nostalgie, comme les étangs de Sologne sous le brouillard matinal : "Ah ! frère, compagnon, voyageur, comme nous étions persuadés, tous deux, que le bonheur était proche, et qu'il fallait se mettre en chemin pour l'atteindre !..." (2ème partie, chapitre VI).
Une ambiance à la fois mystérieuse et merveilleuse, à l'image de cette fête étrange dans le Domaine inconnu : "Dernier vestige de la fête mystérieuse, la vieille berline quittait le gravier de la route et s'éloignait, cahotant en silence, sur l'herbe de la traverse" (1ère partie, chapitre XVII).
Une oeuvre au style très agréable à lire, et où l'on découvre des mots désormais inusités, par exemple, le "quinquet", au charme suranné.
Un classique, souvent lu dans le cadre scolaire, qu'on appréciera davantage à l'âge adulte.
Alors le Grand Meaulnes ? Oui, un petit bijou de la littérature française, unique oeuvre de son auteur !
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Il fallait que je lise ce classique. A vrai dire, même s'il était conseillé de le lire au collège, je n'ai jamais été tentée par cet ouvrage en particulier parce qu'il semblait raconter une histoire un peu trop ringarde de garçons de la campagne. Les préjugés sont difficiles à effacer parfois. Même s'il est vrai qu'après avoir enfin lu cette oeuvre, je reste persuadée qu'il s'agit de quelque chose d'un peu "ringarde" d'un peu "passée" et pourtant c'est une oeuvre touchante et émouvante.

Dès les premières pages, on est happé par les qualités de conteur dont fait preuve l'auteur. François va rencontrer le grand Meaulnes et il ne sera jamais plus le même. Et c'est un roman sur l'amitié, la fin de l'adolescence, si difficile, et le début de l'âge adulte, des responsabilités. C'est un roman où flotte quelque chose d'étrange et une part de mystérieux. Il se déroule entre rêve et réalité. Meaulnes a-t-il vraiment assisté à une fête dans une drôle de demeure, a-t-il vraiment croisé une très jolie fille et va-t-il la retrouver ?

A mi-chemin entre le conte enfantin et le romanesque dramatique, le roman s'achève sur une vague d'émotions qui nous laisse nostalgiques de notre part d'enfance et d'insouciance. Là où commence l'âge adulte viennent les problèmes ?

C'est donc un roman hors de son temps, hors de tout contexte géopolitique ou historique, qui se déroule dans la pesanteur d'un été à la campagne, puis les saisons passent et les héros se fanent, ils ne sont plus des enfants, et les idées et les objectifs ne sont plus les mêmes, sauf pour Meaulnes, qui s'était toujours juré, dans le plus grand secret, de réussir son projet.

Je conseille vivement ce roman.

Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Mon professeur d'histoire parlait de ce livre comme si c'était LE livre à lire absolument. En tant que passionnée de lecture, vous vous doutez bien que je me suis ruée au CDI pour l'emprunter, même si je ne suis pas trop classique !

Nous suivons François, jeune homme âgé de quinze ans, dont le quotidien va être chamboulé par l'arrivée d'Augustin Meaulnes, rapidement surnommé « le grand Meaulnes » par ses camarades, tant il suscite l'admiration.

Il y a beaucoup de descriptions, mais pour moi ce fût un réel plaisir de les lire. Nous découvrons la Sologne et ses paysages pleins de douceur, ses forêts mystérieuses, ses villages traditionnels. C'est un univers qui m'a vraiment plu ! On comprend directement que l'auteur est originaire de là-bas, il en parle avec tellement d'authenticité, c'est d'une beauté merveilleuse.
Les personnages ne sont pas très approfondis, c'est au lecteur de creuser pour chercher à les comprendre pour les apprécier, et j'ai adoré ça. Chacun peut avoir sa perception de tel ou tel personnage, sans doute parce qu'ils sont comme le roman : pleins de mystères, entre le rêve et la réalité.
L'ambiance un peu vieillotte m'a charmé, j'avais vraiment l'impression d'y être.

C'est un univers incroyable et délicieux, et même si le style d'Alain Fournier est un peu particulier, son histoire vaut la peine d'être lu. Il faut s'accrocher, avoir une certaine maturité pour lire ce livre, autrement, à la fin, on aurait l'impression d'être passé à côté.
Le narrateur n'est pas le personnage principal et j'ai trouvé l'idée originale et très intéressante.

Il me tarde de voir l'adaptation pour voir comment le récit est retranscrit à l'écran. C'est une histoire simple, mais aussi remplies de secrets. On ne peut pas dire que tout est prévisible tant le mystère domine tout le long du roman. J'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises... Alors, lisez le !

Ce roman est un petit bijou, une ode à l'amitié et l'amour, une bourrasque de vie, et je le conseille à tout le monde.
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Quand Meaulnes arrive chez les Seurel c'est pour :

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