Le livre est plutôt original pour un ouvrage de philosophie : d'abord - esthétique oblige - parce qu'il comprend des photographies (une quarantaine d'oeuvres artistiques davantage prises comme exemples que comme supports d'analyses particulières) ; ensuite parce qu'il fait preuve d'un certain éclectisme et d'une certaine interdisciplinarité (esthétique, psychologie, épistémologie, etc). Trois chapitres sont repris d'articles de l'auteur, quoique remaniés : on observera ainsi des sortes d'études de cas ce qui peut rendre la réflexion générale un peu hachée. le dernier chapitre est le plus intéressant car c'est le plus théorique bien que l'auteur affirme qu'il ne faut séparer cela de "l'archéologie" de la perspective. L'argumentation en elle-même ne me semble pas révolutionnaire mais elle me semble néanmoins bonne. Il faut toutefois noter que l'esthétique n'est pas mon domaine de spécialité. (Note : quelques occurrences de probable mépris envers la mélancolie me dérangent un peu, mais elles sont très accessoires)
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Dépassant l’alternative entre universalisme et relativisme, Emmanuel Alloa plaide pour le perpectivisme et la singularité. Plongée philosophique, historique et artistique.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Au-delà de la transparence. Invisibilisation, opacité et camouflage à l'ère de la surveillance de masse
Emmanuel Alloa, professeur d'esthétique et de philosophie, Université de Fribourg
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