Le plaisir du sucre au risque du prédiabète

Il y a peu, j'ai chroniqué : « Je mange donc je maigris » de Michel Montignac. Si j'en parle, c'est qu'il est intéressant de réaliser une approche comparative du présent livre et de celui de Michel Montignac.

Michel Montignac donne des clefs d'une période de sevrage pour se libérer de ses mauvaises habitudes alimentaires et dit qu'il ne faut pas sauter des repas.

Réginald Allouche, par contre, invite à pratiquer, pendant deux jours, une mise au repos de l'organisme et de ses secrétions en se limitant à la consommation d'aliments semi-liquides : potages à base de légumes verts préparés à la maison, de fruits pressé et d'eau ; Si cette cure de désintoxication paraît dure, il permet d'ajouter quelques légumes cuits ou crus et éventuellement des compotes peu sucrées. Ce sas de décompression va mettre au repos le foie et le métabolisme, tout en soulageant la flore intestinale.

L'auteur explique que le diabète de type 2 peut favoriser à long terme les maladies d'Alzheimer et de Parkinson.

Réginald Allouche propose aux lecteurs un test permettant de définir son profil en matière de prédiabète ou diabète de type 2. Les questions sont associées à deux, trois ou quatre propositions de réponse suivant les cas. Vous cocher la réponse qui semble vous correspondre. Cette étape franchie vous vous référez à des tableaux indiquant des points de 0 à 2,5 suivant la réponse. En additionnant ses points vous voyez où vous vous situez :
De 0 à 10, le risque d'être prédiabétique est extrêmement faible.
De 10, 5 à 20 vous avez un risque bien réel d'être en phase de prédiabère.
Plus de 20, vous êtes probablement diabétique de type 2, vous l'êtes certainement si vos mauvaises habitudes : hygiène de vie, alimentation ont persistés des années durant. le maître mot pour ne pas connaître des complications est d'y prêter attention de façon rigoureuse.

Le livre aborde également l'importance d'un bon équilibre de la flore intestinale. Les bactéries qui composent notre flore intestinale sont nos alliées, elles « aident » à mieux absorber les graisses alimentaires, sans quoi celles-ci accroissent le diabète de type 2 et l'hypertension artérielle. Pour la flore intestinale, en complément, je vous recommande la lecture de : « L'intestin notre deuxième cerveau » dont l'auteur est F Joly Gomez, livre que j'ai également chroniqué.

J'ai pris plaisir à apprendre des choses, par exemple les quatre classes de graisses : saturées, mono insaturées, polyinsaturées et les acides gras « trans ». Ces derniers sont notamment issus de l'hydrogénation subie par une graisse végétale. Je crois pouvoir dire que les margarines sont des acides gras de type « trans » et donc inadaptées pour un diabète de type 2. Je crois par ailleurs que mettre du beurre de façon modérée sur le pain permet d'enmagasiner une série de vitamines liposolubles utiles pour la santé.

J'ai également appris ce qu'était les lipopolysaccharides (LPS) délétères pour le diabétique de type 2 en l'absence d'un certain rapport de types de bactéries dans l'intestin. (Pour le dire simplement)

L'ouvrage de Michel Montignac est un ouvrage « tout public », tandis que celui de Réginald Allouche est plus médical et nécessite un intérêt et une motivation pour arriver à décrypter le contenu.

Il aurait été utile de prévoir un index de renvoi en fin de volume.