AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,55

sur 308 notes
5
14 avis
4
39 avis
3
17 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avoue que je suis un peu dubitatif en terminant cette courte histoire au format grosse nouvelle.
C'était pourtant bien parti, d'entrée l'ambiance est auréolée de mystère, Laurent se rend au mariage de sa cousine accompagné de Claire, qui doit se faire passer pour Constance sa petite amie...
Arrivé au village Laurent retrouve sa mère, son oncle et sa cousine, l'ambiance est lourde et suffocante, il y a des non-dits et des souvenirs douloureux, j'ai trouvé le contexte vraiment réussi avec une densité psychologique bien travaillée, on a aucun mal à entrer dans cette histoire, oui vraiment ça part plutôt bien...
Difficile d'en dire plus car l'intérêt n'est certes pas d'en dire trop, je me contenterais de dire que la fin ne m'a pas convaincu, je n'ai pas compris où l'auteur voulait vraiment nous emmener...
Commenter  J’apprécie          6210
"J'avais été, jusque-là, un homme sans histoire. Peut-être parce que j'étais né dans un village isolé, au milieu de rien."

Un auteur jamais lu... Déjà une dizaine de jours que j'ai lu son dernier roman, dont les thèmes m'intéressaient ...

Un style ciselé... un univers très bien décrit de la campagne profonde, qui m'évoque des souvenirs personnels très forts de l'univers clos, hors du temps... vécus à l'intérieur des terres bretonnes, où le temps comme les humains semblaient "arrêtés, figés"...pour toujours !!

Vincnt Almendros possède un vrai talent à mettre en place un décor, une atmosphère, un suspens...mais au bout du compte, je suis restée sur ma faim... Une chute qui pour nombre de lecteurs et de critiques rencontrés , a provoqué un grand étonnement... Ce ne fut pas mon ressenti....Un suspens condensé qui se noie dans trop de non-dits... noyés dans de nouvelles interrogations suggérées !

Des forts sentiments de frustration et d'INACHEVE...Je reste contente d'avoir lu cet auteur, toutefois, j'en ressors moyennement convaincue...Subsiste un vrai plaisir pour le style élégant , poétique, musical...
Commenter  J’apprécie          452

Laurent n'est pas revenu depuis de nombreuses années dans son village natal et va assister au mariage de sa cousine. Ce narrateur raconte de façon un peu bizarre les événements et on se demande en permanence s'il ne les a pas inventés, les situations en apparence simples amènent à se questionner. le mystère augmente.

Bien qu'il y ait des mouches partout dans cette courte nouvelle, l'auteur n'a pas véritablement fait mouche. C'est très bien écrit mais sans avoir un esprit très perspicace, j'ai rapidement compris la situation et cerné le personnage, me demandant immédiatement pour quelles raisons son amie Claire accepte de se faire appeler Constance et surtout pourquoi il décide brutalement de revenir dans ce village qu'il déteste tant. Tout cela pour ça...



Commenter  J’apprécie          313
Voilà un roman court, captivant, parce qu'on veut savoir pourquoi cette ambiance nauséabonde. On est comme certaines mouches qui tournent autour d'une mauvaise odeur idoine. Laurent revient dans le village de son enfance, glauque, pour le mariage de sa cousine. Beaucoup d'interrogations sur les histoires de famille. Et pourquoi ? Pourquoi ? vient-il accompagné de Claire plutôt que de Constance ? L'effet final fait mouche (même si on peut le deviner plus tôt).
Commenter  J’apprécie          270
Le retour du fils indigne

Laurent Malèvre n'a pas envie de revenir dans son village d'enfance où il n'a pas de très bons souvenirs. Mais pour le mariage de sa cousine, il prend la direction de Saint-Fourneau avec son amie Claire. Dès son arrivée, la tension ne va cesser de croître jusqu'à l'explosion finale.

Il y a tout du thriller familial dans ce court roman. La tension psychologique, l'envie des différents protagonistes de ne pas en dire trop, voire de dissimuler une réalité que l'on pressent difficile. Et pourtant, il n'y a à priori rien de plus banal que le voyage qu'entreprend Laurent. le narrateur va retrouver Saint-Fourneau, son village d'enfance, où sa cousine Lucie va épouser Pierre, le garagiste. le malaise ne va pourtant pas tarder à s'installer. D'abord parce que Constance, l'épouse enceinte qui l'accompagne, n'est pas Constance mais Claire. Ce qui n'est pas clair! « A bien y réfléchir, c'était exactement ainsi que j'avais espéré passer ces quelques jours avec Constance. Sa pensée ne me quittait pas. En revanche, et ceci n'avait pas été prémédité, Claire, par sa seule présence, atténuait ce manque en lui donnant une forme matérielle sensible qui finissait par apaiser mon esprit et adoucir la réalité, comme si la copie parvenait, peu à peu, à supplanter l'original. » 
Ensuite parce que sa mère a épousé en secondes noces Roland, le frère de son mari, autrement dit l'oncle de Laurent. On imagine là encore que tout n'est pas très net dans cette union. Et l'on comprend les réticences du fils à retisser des liens qu'il avait pris soin de distendre. Car il se méfie de cette génitrice qui ne lui voulait pas que du bien. Il semblerait en effet que la décision de ses grands-parents de l'éloigner et de l'emmener vivre chez eux fasse suite une tentative de faire ingurgiter de l'eau de javel à son enfant. Une histoire que sa cousine n'a pas oubliée, au grand dam de Laurent: « J'aurais préféré qu'elle ne pose pas sur moi ce regard compatissant. Je savais qu'elle pensait à ma mère et aux rumeurs d'empoisonnement qui avaient couru à la mort de mon père. »
Dans ce jeu de dupes, difficile de dire lequel des protagonistes est le plus étrange, le plus taiseux, le plus pervers. Entre souvenirs d'enfance, secrets de famille et goût prononcé pour la manipulation, ce court roman est un jeu de massacre qui ne va laisser personne indemne.
Au milieu des préparatifs du mariage, et alors que chacun veut faire bonne figure, l'atmosphère s'électrise de plus en plus. Pourquoi Luc, le frère de Constance, essaie-t-il de joindre sa soeur alors qu'il est censé savoir qu'elle n'est plus avec Laurent? Pourquoi Lucie avait-elle décidé de protéger son cousin? Pourquoi les rumeurs ne cessaient d'enfler à chaque fois qu'il revenait au village? Autant de questions qui vont conduire à un épilogue aussi terrifiant qu'inattendu… sauf peut-être pour ceux qui ont lu les deux précédents romans de Vincent Almendros, Ma chère Lise (paru en 2011) et surtout Un été (paru en 2015) et qui savent combien les petits détails parsemés ici et là ont leur importance et combien les dernières pages de ses romans sont percutantes, surprenantes, déstabilisantes.
Et le lecteur, lui, se régale!
Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          260
Un roman ? Non, 127 pages bien aérées par les "blancs" des nombreux petits chapitres cela fait plutôt une nouvelle (unité de temps, de lieu), une belle nouvelle certes ; Ou peut-être le scénario d'un court métrage d'art et d'essai ... en noir & blanc avec beaucoup de gros plans ... sur les mouches. Je n'ai pas eu le temps de le mettre dans mes "en cours", direct il était lu, d'une traite. Extrait, page 23 : "Mon oncle se leva péniblement de sa chaise. Je lui désignai Claire de la main. Je te présente Constance, dis-je." Voilà, tout le fond de l'histoire, le suspens qui va en résulter (même si, le chute, je l'ai vu venir) tient dans ces quelques mots.
Quant à la forme, c'est du grand art, une écriture limpide et fine qui semble facile, mais que je pense très construite. Comme souvent aux éditions de Minuit, où il y a un style ou au moins un cahier des charges, une politique éditoriale ? Je pense en particulier à Jean Echenoz et J.P. Toussaint. Bref, un joli petit texte, avec une atmosphère étrange, et qui vaut pour moi 3* (c'est déjà bien, non ?), car je crains quand même qu'il ne soit vite oublié. Allez, salut.
Commenter  J’apprécie          160
"ces souvenirs étaient si anciens que j'avais le sentiment de les inventer"... Almendros est un auteur peu connu des éditions de Minuit, mais qui gagne à se faire connaître.

Il nous emmène ainsi, avec ce troisième roman, dans un petit village, en plein mois d'août, découvrir une maison inhabitée qui recèle, entre autres saletés, des petits tas de mouches mortes, comme autant de non-dits, de souvenirs refoulés, de mensonges et de secrets. S'installe aussitôt un jeu sur les identités dans un huis clos qui va devenir peu à peu étouffant, où l'auteur tisse sa toile de mystère avec une certaine facilité pour le plaisir du lecteur - le roman vire au noir. Et tout est dans le détail chez Almendros, qui dépeint non seulement une ruralité à l'abandon (à mettre en lien avec le roman de Johannin "L'été des charognes" d'ailleurs) mais aussi les différences de milieu social que l'arrachement à cette ruralité (brutale et silencieuse) peut supposer. Simple et efficace comme un roman d'Yves Ravey, et d'une lenteur sourde comme le dernier de Tangy, on peut dire que le dernier Vincent Almendros est un bon roman - dans un monde où de superlatifs est quasi permanent (et rien moins qu'exagéré), c'est déjà beaucoup.
Commenter  J’apprécie          50
Un été, à l'occasion du mariage de sa cousine Lucie, Laurent revient dans le hameau de sa famille avec qui les liens sont distendus. Sa mère et son oncle Roland atteint d'un cancer vivent ensemble dans la maison familiale depuis de nombreuses années, Laurent qui n'a pas remis les pieds à Saint-Fourneau depuis la mort de ses grands-parents est content de revoir son oncle.

Dès la page 23 l'auteur nous donne un élément très intriguant "Je lui désignais Claire de la main. Je te présente Constance, dis-je." Qui est la femme qui l'accompagne, Claire ou Constance?

L'atmosphère est inquiétante dans la vieille maison familiale envahie de mouches "C'étaient des mouches. Cinq mouches mortes qui reposaient en famille sur les lames du parquet, leurs corps très noirs étaient argentés par de délicates ailes transparentes. Je me demandais si elles étaient tombées d'épuisement à force de voler."
Tout au long du récit persiste une atmosphère oppressante, malsaine. L'auteur livre des indices qui désorientent, évoque des rumeurs, parle de grands-parents qui le protégeaient, on suspecte une histoire familiale compliquée...

Une écriture précise, très visuelle pour un texte court lu d'une traite, un dénouement brutal comme dans son précédent roman "Un été". Une construction intéressante mais trop proche de son précédent roman pour me surprendre. Légère déception...


Ce roman fait partie de la première sélection du prix Orange 2018.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai acheté "Faire mouche", présenté comme un thriller auvergnat, ma région d'origine... bien-aimée !
Au final, l'auteur parle un peu de la ruralité mais cela aurait pu se passer dans n'importe quel coin de France, à la campagne.
L'écriture est simple et va à l'essentiel. L'auteur, avec quelques phrases, parvient à créer une atmosphère pesante, et on a l'impression de rentrer avec lui dans ces lieux chargés de souvenirs.
Seulement, il va un peu trop à l'essentiel, la fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, précédée de quelques doutes dans l'esprit des lecteurs.
Et on reste avec pleins de questions en suspens. Quelques chapîtres supplémentaires n'auraient pas nui à l'ensemble.
Mais je tenterai un autre titre du même auteur !
Commenter  J’apprécie          20
Écriture parfaite à mon goût.... Description précise du cadre, des protagonistes, de l'atmosphère: on s'y projette. Mais je n'y ai pas trouvé la tension, le suspense "promis". Il manque un crescendo, qui m'a sûrement échappé... A mon avis le dénouement est trop attendu.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (531) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}