j'avoue avoir eu de la difficulté à en venir à bout. Probablement pas le bon moment.
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J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection.
Quand certains soirs, à la faveur d’une de leurs phrases, d’un de leurs gestes, il m’est donné de constater chez ces deux-là la couleur de mes propres prégnances, je me dis que je serai sans doute en eux jusqu’à leur propre fin, comme une grande chair de clarté, une extrême fable nourricière.
Quels dépouillements doivent maintenant accomplir nos tendresses pour te convenir, pour nous être tolérables ?
Benoît Turcotte sur Geneviève Amyot : En 2007, après la présentation de Deux voix — l'adaptation de La chute fut lente, interminable puis terminée, cet hommage à Geneviève Amyot de Simon Dumas — et en préparation d'une nouvelle production qui allait porter sur l'œuvre d'Amyot, trois entrevues ont été menées avec les poètes Luc Lecompte et Jean Désy, ainsi qu'avec le veuf d'Amyot, Benoît Turcotte.