Quatrième et dernier volet de la saga Pelle le Conquérant. Enfin. le roman s'ouvre sur le héros éponyme qui sort de prison après avoir été un des leaders du mouvement ouvrier. On ne sait pas combien de temps il y est resté (dans le tome précédent, avant d'y entrer, il s'attendait à y passer six ans). Il tente de reprendre une vie normale, plus tranquille. Il retrouve effectivement sa famille, ses enfants. Ses amis, anciens collègues, aussi, mais ils lui semblent méconnaissable. de son côté, Pelle a muri également. Il n'est pas disposé à reproduire les erreurs qui l'avaient mené derrière les barreaux.
En lisant ce tome, le petit jour, je me suis beaucoup ennuyé. L'intrigue était lente à se déployer. D'ailleurs, quelle était-elle? L'histoire d'un retour qui s'étire sur environ trois cent pages. Montrer l'après-vie d'un homme arrêté? Voir comment il reprend sa vie tout en restant fidèle à ses principes? Qu'est-ce que le lecteur est supposé en retirer? À part clore les aventures d'un homme dont on a été témoin de l'évolution, d'enfant, adolescent à jeune homme. Sans une intrigue claire pour captiver, on remarque plus que jamais que la plume de l'uateur Martin Andersen Nexø est plutôt ordinaire.
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Tu crois peut-être que c'est l'argent qui laboure la terre ou tisse les vêtements, ou qui extrait le charbon des profondeurs ? Il ne s'en occupe pas; le Capital international réuni ne peut même pas ramasser une épingle, s'il ne trouve pas de la main-d'oeuvre à acheter pour le faire.