La famille de Beers, tome 2 : La Forêt des maléfices

Nous retrouvons Willow, qui commence à se faire une petite place dans le nouveau monde qu'elle fréquente.
Elle a retrouvé sa mère biologique, une femme fragile et simple. Et bien que son père soit décédé, il continu de veiller sur elle, par le biais d'une petite voix qu'elle seule entend et ressent. En prime, elle se découvre un demi-frère, Linden. Mais celui souffre de trouble du comportement et bien que Willow veuille l'en guérir, elle est pour lui source de douleurs.
L'histoire entre ces deux personnages est poignante et se vit par les tripes.
Ajoutons à cela un amoureux, riche, beau, sexy en diable... mais nanti d'une mère prétentieuse et hautaine, qui ne vit qu'à travers les codes de la bonne société américaine.
Heureusement, son amoureux semble parfois tenir tête à sa mère et faire fie des conventions sociales, mais jusqu'à quand?

Une bonne suite qui nous permet de découvrir une face cachée de notre héroïne, qui se familiarise avec le monde de faux-semblants de palm Beach.

Pas le meilleur.
J'ai moins aimé la suite que le premier tome. J'ai cette impression, qui je l'espère ne sera pas confirmée dans les tomes suivants, qu'on fait traîner les choses en longueurs inutiles pour en faire une saga. C'est assez creux. Il manque quelque chose à ce roman pour le rendre plus consistant autrement que par le nombre de page. Vu que l'écrivain fantôme reprend le nom de Virginia C. Andrews, on sait que ça va être sale et bizarroïde.Bon, tromperie, mort et mort, obsession incestueuse, on y est C'est juste tartiné là (sur une tartine trop grande), sans apporter une ambiance qui ne se fait sentir qu'à de rares moments. Comment, avec ce genre de twists, est-ce possible de produire une intrigue aussi prévisible ? Les personnages n'évoluent pas et ont bien l'air de ce qu'ils sont. En vrai, je ne demande pas à ce que la personnalité des protagonistes fasse un virage à 180° pour être intéressante. Au lieu d'approfondir leur psychologie, on va se contenter d'enfoncer le clou dans La forêt des maléfices. La différence est subtile, peut-être, une subtilité que n'a pas le livre. Linden, l'artiste torturé qui me semblait si prometteur, devient une caricature tant sa déchéance est mal racontée. La plus décevante est sans doute Willow qui est si sagace les trois-quarts du temps et ne voit pas arriver le couteau dans le dos de son (ex)mari. J'imagine que son aveuglement était nécessaire à l'intrigue en dépit de toute logique pour quelqu'un d'aussi rationnel.

Qui vivra verra dans le tome 3.

Après avoir retrouvé sa mère, elle découvre qu'elle a un demi-frère, Willow apprend à vivre près d'eux. Elle découvre également l'amour.
Comme tous les livres de Virginia C. Andrews, c'est rempli de rebondissements, de souffrance, de désespoir pour trouver le bonheur qui n'est pas serein longtemps