Il suffit, sans même lever la tête, de regarder autour de soi. Il laisse papillonner ses effigies au petit bonheur dans les rues, certain que le hasard leur fera rencontrer une aire d’atterrissage, une surface polie prête à les recevoir, la courbure de la bouteille à la terrasse du restaurant, la boule de cuivre de l’escalier qui va se mettre à virevolter, mappemonde illuminée, les trompettes rutilantes des gardes républicains à cheval, le casque des pompiers qui courent à l’incendie ? Et bien sûr les laques multicolores, les innombrables vitres des véhicules en mouvement. Elles s’y jettent en gesticulant, comme des bambins lâchés dans la cour de récréation.