Si la vie de petite fille d' Emmeline n'a pas été très heureuse, sa vie de femme deviendra presque idyllique; une seule ombre au tableau: le père de son amant ne veut pas donner son accord pour qu'ils se marient. Cet amour et union idyllique ne durera pas malheureusement puisque Géry, amant d' Emmeline, meurt brusquement d'une chute de bicyclette. Emmeline en avait d'ailleurs peur depuis longtemps.
A partir de là, l'histoire s'accélère : M Dorcelles, le grand-père du petit Gilles conçu par amour par Géry et Emmeline, va exiger de cette dernière qu'elle quitte les lieux et qu'elle lui laisse Gilles que Monsieur Dorcelles élèvera avec Octave et ainsi Gilles gardera le nom de Dorcelles . Emmeline ne doit pas revoir Gilles de toute sa vie; tout cela contre une belle somme d'argent . Après maintes réflexionsEmmeline finit par accepter mais laisse l'argent pour que l'enfant soit couvert de cadeaux tout au long de sa vie de petit garçon. Emmeline s'en va chez Gervaise ( Emmeline était sa petite maman chez les nonnes). Là-bas, Emmelineaide Gervaise pour les travaux ménagers mais aussi dans son métier de racommodeuse. Gervaise a pour voisin un homme veuf, très bon et doux, qui a un enfant de son premier mariage.
La deuxième partie se nomme" Maxellende: c'est le nom de la fille qu'Emmeline a eu avec le voisin de Gervaise. Maxellende aime Hugues, son amour d'enfance ; elle compte bien l'épouser. Cependant, , durant son service militaire pendant lequel elle doit attendre Hugues, elle fait la connaissance d'un beau brun. Elle apprendra ensuite qu'il s'agit de Gilles, son demi frère. Emmeline raconte alors toute son histoire à Maxellende. Gilles vient vivre avec eux ; il a enfin retrouvé sa mère. Dorcelles étant mort,Emmeline n'a pas failli à sa parole. Maxellende et Hugues finissent par se marier.
Et voici comment s'achève ce livre que je qualifierais de "bon terroir". MP Armand possède un style concis et simple. Son texte se construit par petites touches. C'est très agréable. En fin de compte, c'est un peu un conte d'autrefois, comme ceux racontés à haute voix , et une fable qui se veut moralisante.
Je suis actuellement en train de lire mon deuxième
Marie-Paul Armand, avec grand plaisir...