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Thierry Arson (Traducteur)
EAN : 9782265078765
416 pages
Fleuve Editions (08/07/2004)
2.5/5   1 notes
Résumé :

Parmi les montagnes d'immondices qui jonchent certains faubourgs miséreux de Lima, trois jeunes garçons essaient de réveiller un ancien démon. Ils ne pensent pas que leur incantation ait réussi ; mais cette même nuit un adolescent trafiquant de drogue est abattu et s'écroule sur leur autel de fortune. Alors que ses tueurs s'éloignent, son corps bouge. Non parce qu'il recèle encore une étincelle de vie, mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Vous est-il arrivé de vous demander si c'était la même personne qui a écrit le premier chapitre et le reste du livre ? C'est le sentiment que j'ai eu ici. Bon sang de bois, qu'il envoie ce préambule ! En fait, rien d'étonnant quand on connaît la nationalité de l'écrivaine, rappelons que Sir Masterton et Sir Banks (avec son jouissif « Le seigneur des guêpes » sont aussi écossais. Et ils ont un talent fou ces écossais ! Un talent pour décrire la folie humaine.

Et puis… psch it ! Toute la démence s'est évaporée pour laisser place à un texte presque sans relief. Par ailleurs, je n'ai trouvé aucun liant entre les tréfonds d'un égout et un cargo qui navigue. L'auteure ayant accentué son récit sur l'atmosphère et sur la psychologie des personnages. Certes, c'est bien écrit, mais sur la totalité du roman, ça manque quand même de rythme.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce n’était pas un animal, bien qu’il y eût visiblement des parties de divers cadavres d’animaux en décomposition incorporés au cou et à la tête. Mais le décrire comme en partie humain aurait été également faux. Il y avait une sorte de torse là où la chair d’un rouge luisant se mêlait à la pulpe des immondices, et l’éclat blanchâtre des côtes demeurait visible sous une peau mince et humide.
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Esther Mulholland aimait uriner sous la douche. Quand l’eau chaude était bien réglée, le filet tiède de l’urine qui spiralait le long de ses jambes perdait toute température distincte.Visible, mais intangible, il se mêlait à la pluie factice dans une union qui la faisait soupirer de satisfaction.
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