Corps subtil : Une traversée des collections d'art brut et d'art indien de Philippe Mons

Un catalogue qui m'a replongé avec plaisir dans l'atmosphère étrange et toute particulière de cette exposition que j'ai visité un an plus tôt. J'ai particulièrement apprécié les photos prises dans la maison de Saint-André, car l'exposition respectait les associations, parfois étranges, entre les oeuvres d'art brut et celles issues du tantrisme.
Mais je dois avouer que l'art brut est un peu hermétique pour moi. Je vois bien l'intérêt de cet art du point de vue de l'histoire d'un individu en particulier, mais rarement la réelle portée artistique de l'oeuvre. Pour cela, les biographies regroupées à la fin me sont importantes pour tenter d'appréhender cet art. Mais cela ne fonctionne pas toujours. Par exemple, le bestiaire fantasmagorique de René Joly me plait bien, par contre j'ai beaucoup de mal avec les réalisations de Georgine Hu, qui pour moi tiennent décidément du dessin d'enfant...
Et honnêtement, les textes du catalogue m'ont été rarement éclairant. Je n'ai vraiment pas tout compris. Il faut dire que l'art brut et l'art indien me parlent plutôt mal. Je pensais être un peu éclairée par ce catalogue. Finalement il m'a simplement replongé dans une ambiance qui m'avait intriguée, et c'est déjà pas mal.