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EAN : 9782918040194
96 pages
Capricci (28/01/2011)
2.6/5   5 notes
Résumé :

Le Monde de Nemo, Monstres & Cie, la trilogie Toy Story, Ratatouille, Wall-E, Là-haut : autant de films qui ont à la fois ravi les spectateurs de tous âges et conquis la critique. En 2010, Toy Story 3 s'est retrouvé en tête des classements de nombreuses rédactions, et Quentin Tarantino lui-même l'a élu film de l'année ! À la fois récit, poème et éloge, ce livre raconte la fabuleuse réus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'écriture de ce livre, nous l'avons déjà rencontré, c'est celle de Danney. Une écriture qui va vite, on sent que le bonhomme écrit comme ça lui vient. Il a son fil directeur, il peut commencer. À partir de là, ça fourmille d'idées, de références à d'autres récits du cinémas imbriqués dans le récit du monde. Aubron nous raconte une histoire. Si Pixar vous laisse de marbre, lisez ce livre et revoyez les films.

Il nous parle ici des Mormons (communauté implanté dans le désert de l'Utah, là où est né Pixar), de leur obsession du fichage dû à leur croyance selon laquelle on peut racheter les individus après leurs morts. Pour que les morts aient un salut posthume, ils compilent les registres familiaux du monde entier. le fichage et la compilation d'informations les mènent naturellement à l'ordinateur. Salt Lak City a l'une des meilleurs université des USA en informatique. Je m'attendais à une analyse de type Max Weber sur la manière dont une croyance peut influencer des comportements et des formes et là j'ai été déçu.
Mais à d'autres moments il y a des parallèles pertinents et étonnants, je connaissais la théorie du chiffonnier de W. Benjamin, mais il ne me serait pas venu à l'idée de considérer Wall-e comme un de ses porteur.

Selon Aubron, Pixar nous révèle que les outils que nous utilisons ont pris le dessus sur nous, le soulèvement des machines dans Terminator est derrière nous. Il suffit de regarder l'actualité pour voir que nous ne contrôlons plus ni la machine économique, ni nos centrales nucléaires, ni le climat, etc...
Ce qu'Aubron voit dans les partis pris de Pixar, c'est un contenu récurent qui traverse chaque auteur des films. Ce contenu c'est la perte de maitrise de notre monde, qui a pris sont autonomie et nous regarde avec dédain. L'interprétation de Aubron est tirée par les cheveux pour des films comme Nemo ou 1001 pattes, mais elle révèle des choses pour Wall e, Cars et d'autres. La référence à 2001 l'odyssée de l'espace est également très bien vue, qu'elle soit vraie ou non, elle est rafraîchissante.

Par ailleurs, le livre se lit très vite et est écrit comme un roman d'aventure et de S.F, donc si vous aimez le cinéma, le cinéma d'animation, Pixar, ce livre est pour vous.
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Dès les premières phrases, je comprends que je me suis trompée de planète : la personne qui a écrit ce livre et moi ne sommes pas sur la même longueur d'onde. J'ai affaire à un critique de ciné fanatique d'adjectifs, de métaphores et de longues phrases difficilement compréhensibles. Je sens qu'il va étaler son riche vocabulaire sans se soucier un instant de la lisibilité de son ouvrage. La suite me donne raison. le style est pompeux, rapidement ennuyeux mais, dans mon malheur j'ai de la chance, le livre ne fait que 80 pages. J'ai eu du mal à les avaler ces 80 pages pourtant le sujet m'intéressait au plus haut point. Je suis passionnée par les films d'animation et j'adore ceux de Pixar. Avec moi, Hervé Aubron gagnait son pari d'avance mais il l'a perdu. Non seulement l'écriture est grandiloquente mais, en plus, la théorie est pour le moins fumeuse.
Sans intérêt !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ne fantasmons pas un Da Vinci Code mormon. Pixar a été catalysé par l'alliance de Catmull avec des individualités venues de tout autres cultures : un hippie de la côte ouest (Alvy Ray Smith), un enfant de Disneyland (John Lasseter) et un businessman hors sol (Steve Jobs). Il reste que le désir mormon de refondation assistée par ordinateur innerve l'imaginaire du studio. Cars et Wall-e, les deux films les plus marqués par l'écosystème physique et mythologique de l'Utah, montrent ainsi des élans uchroniques, reconfigurent l'histoire de l'humanité dans l'hypothèse où celle-ci ne serait plus le monopole de l'espèce humaine.
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Wall-E est notre meilleur ami et notre fossoyeur. Son nom sonne comme Wally, diminutif rondouillard, idéal pour un personnage de cartoon. Mais, si on l'inverse, il devient E-Wall, le mur électronique dans lequel nous fonçons, la dalle de silicium que les ordinateurs pourraient finir par sceller sur la fosse de l'humanité, devenue trop lente et archaïque au regard de la cybernétique.
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Roulis de l'émulation entre concepteurs, animateurs et informaticiens dans la quiétude de locaux, à Emerville, Californie, conçus comme une aire de jeu favorisant les échanges multilatéraux (c'est du moins la parole officielle, mais personne, jusqu'ici, ne l'a sérieusement contredite).
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Cela ne va pas arriver, c'est déjà arrivé : la dérégulation financière a permis d'évaluer combien l'accélération des calculs rend mécaniquement plus lourde, sinon indésirable, l'espèce humaine.
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Dans Toy Story 3, on passe directement de Sade aux Teletubbies.
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Videos de Hervé Aubron (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hervé Aubron
Remettre en question sept dogmes qui régissent la pensée urbaine en France, c'est le travail auquel s'est adonné notre invité, l'urbaniste Jean-Marc Offner, dans son essai "Anachronismes urbains" qui vient de paraître aux Presses de Sciences Po. Jean-Marc Offner est directeur de l'agence d'urbanisme Bordeaux Aquitaine (a'urba) et préside le conseil stratégique de l'Ecole urbaine de Sciences Po où il est professeur affilié. Pour lui, les politiques urbaines répondent à des dogmes hérités des Trente Glorieuses qu'il est nécessaire de déconstruire. Il refuse le diktat des transports en commun, le dogme de la propriété, la lutte contre l'étalement urbain, s'oppose à l'idée que le vivre-ensemble se construit à travers la mixité résidentielle, que la proximité soit une nécessité à la construction des liens sociaux et politiques, à la refonte des périmètres territoriaux, pour finir par la remise en question de la place de l'architecture dans la ville. Pour en parler, il sera rejoint par Hervé Aubron, critique de cinéma, auteur, rédacteur en chef du Nouveau Magazine littéraire, (enseigne l'esthétique du cinéma à l'université Paris 3-Sorbonne Nouvelle).
La Grande table Idées d'Olivia Gesbert – émission du 11 mars 2020 À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020
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