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J'aime les romans de Jane Austin notamment sa façon d'écrire sur la condition féminine du tout début du 19ème siècle.
J'ai toutefois été un peu moins séduite par "L'Abbaye de Northanger" également connu en français sous le titre "Catherine Morland" que je trouve assez déséquilibré comme l'indique son titre qui se cherche.
Il s'agit effectivement de la jeunesse de Catherine Morland découvrant l'amour et d'autres sentiments comme la jalousie et l'orgueil dans une Angleterre paternaliste où la bienséance et les mondanités bourgeoises obligent à une certaine hypocrisie.
Elle va avoir l'occasion de se confronter à la vie quand les Allen l'invite pour l'été dans la ville d'eau de Bath. La jeune fille dont le père est Pasteur est issue d'une famille aimante et c'est avec une certaine naïveté qu'elle se fait mener en bateau (au sens figuré) par Isabelle Thorpe et son frère.
Les filles et les femmes ne s'intéressant qu'à leurs tenues, parures, robes neuves de soie ou de mousseline pour aller au bal et plaire aux hommes, montrent un univers de frivolités à Catherine qui ne pense pas à ces choses-là. Elle s'intéresse davantage aux livres.
J'ai trouvé cette partie beaucoup trop longue (les deux premiers tiers) même si j'ai aimé le ton ironique et le règlement de compte de Jane Austen envers ceux qui méprisent le genre du roman avec des tirades bien envoyées.
Et puis arrive au dernier tiers du livre seulement, la proposition de son amie Eleanor (qui n'est pas fourbe comme Isabelle) de séjourner à L'abbaye de Northanger, la demeure familiale des Tilney. Cela enchante Catherine qui n'a d'yeux que pour son frère Henry. C'est un lieu qui l'incite pourtant à s'inventer des histoires d'épouvante comme l'autrice aime à parodier les romans gothiques.
Ce que je préfère pourtant c'est quand le lecteur est pris à partie et surtout quand l'amour sincère fait vibrer les coeurs.


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Sans être un grand fan des romans sentimentaux, j'ai vraiment apprécié cette lecture. Austen parvient justement à démontrer la puissance et la sophistication du genre romanesque (dénigré à l'époque et jugé comme destiné aux personnes peu intelligentes).
Non seulement Austen se joue des représentations traditionnelles de la femme en Angleterre et dans la littérature de l'époque, mais elle pratique habilement l'autodérision en se moquant des lecteurs de roman et de leur imagination débordante et souvent perverse.

Quelques passages sont très alambiquées mais c'est une belle récompense après les avoir relus et compris.
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c'est un roman qui se lit rapidement (merci l'insomnie d'ailleurs, qui m'a permis de le terminer plus tôt que prévu! ).

Je ne cache pas que j'ai parfois un peu de difficulté avec le style de Jane, c'est très "fleuri", il y a de grandes phrases, le langage est parfois soutenu, mais alors le ton est un régal!

C'est bourré d'humour, Jane brocarde ses contemporains, leurs habitudes, leurs manies! Mais surtout ici, elle rend hommage aux romans! Et quel hommage!! J'ai adoré les réflexions des héros sur les personnes qui lisent et ceux qui les décrient, il y a un dialogue entre Henri et Catherine absolument savoureux à ce sujet!

Jane Austen m'a donné envie de découvrir le fameux livre d'Ann Radcliff, Les mystères d'Udolphe et je viens de le commander!! cheeky

Ce livre renferme pas mal de dialogues et il se lit facilement. Catherine est assez naïve des usages et du flirt, mais je trouve qu'elle s'en sort pas mal du tout! Certes elle se laisse parfois emportée par son imagination, mais j'ai aimé qu'elle maintienne ses avis et ses positions et qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Les Thorpe sont absolument imbuvables même si l'un d'eux cache mieux son jeu au départ!

En bref: une excellente lecture que je ne peux que recommander!
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
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Roman pas aussi populaire que « orgueil et préjugés » mais qui reste un excellent ouvrage de Jane Austen. Bien écrit il fait partie des grands classiques. Une héroïne avec beaucoup d'imagination et qui dévore l'oeuvre de Mme Ann Radcliffe. Des personnages toujours aussi attachants. Les portraits dressés oscillent entre humour et réalisme.
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Un très bon Jane Austen mordant et incisif. le portrait de la société anglaise de l'époque est toujours aussi bien retranscrit et passionnant. L'histoire racontée, plaisante, est surtout là pour servir le message que souhaite transmettre l'auteur à ses lecteurs et cela fonctionne tout particulièrement. Une nouvelle belle lecture de l'auteur qui, même si elle a été écrite au XIXe siècle, reste très moderne dans son propos.
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Jane Austen est une écrivain qui a une grande capacité à évoquer les sentiments et à peindre des personnages féminins qui vont agir sur leur destin.

Pourtant, tout commence fort mal pour Catherine Morland, qui reste longtemps une jeune fille des plus ordinaire avec aucune capacité hors du commun, menant une vie très simple.

Pourtant, c'est l'occasion d'un séjour à Bath, une ville thermale, qui va changer son destin. La rencontre avec la famille Tilney et leur fils Henry va l'amener à s'intéresser au jeune homme. Mais elle est par ailleurs emporter par le bouillonnement de la ville et les fausses amitiés qui s'y développent.

Il faudra attendre l'invitation de Catherine au manoir des Tilney pour que ce lieu calme et mystérieux offre l'occasion aux deux jeunes de se retrouver peut-être..

Northanger Abbey est une oeuvre connue de Jane Austen. On y retrouve une héroïne qui va suvir l'apprentissage de la vie mondaine avant de se retourner vers une vie qui prône des qualités plus simples.

Le récit fait donc en quelque sorte le portrait de la ville de Bath pour mieux dénoncer les faux semblants, la vanité et les mensonges et provoquer un retour à la terre et aux valeurs cléricales.

Il est à noter que le chapitre cinq procure un bel hymne au roman, forme pourtant décrié à l'époque et que l'héroïne va défendre avec entrain. D'ailleurs il est beaucoup question de livres et différents titres sont cités tout au long du récit.

Cette édition en format poche s'orne d'une couverture au toucher doux, illustrée par Charlotte Gastaud qui lui donne un aspect à la fois élégant et moderne. le personnage principal est esquissé avec des lignes courbes et des brindille évoquent les chemins que peuvent prendre une destinée. le bas des pages et le début des chapitres offrent un liséré du même motif.

Un classique dans un nouvel écrin à prix abordable.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Première oeuvre adulte de Jane on a peine à le croire tant le niveau est déjà impressionnant: sa verve, son mordant, son impertinence et son ironie sont sans limite ici.

Il est pour moi le plus drôle et le plus attendrissants de ses écrits.

Car oui on rigole beaucoup déjà de par la forme avec cette narratrice de conte de fée qui nous parle et souligne les choses dont Catherine n'a pas conscience et surtout grâce à l'adorable mais tellement impertinent Henry Tilney qui est mon 2ème gentleman austenien favori. On sombre sous son charme en même temps que Catherine, son honnêteté et sa douceur en font une héros à part dans le paysage Austen.

Quant à l'héroïne elle est à mon sens celle à laquelle il est le plus facile de s'identifier: qui n'a pas été cette jeune fille naïve qui se fait croquer par plus expérimenté et plus machiavélique que soi? On le transpose dans un collège et on a une histoire résolument moderne.

C'est pareil pour la partie "gothique" de l'histoire. Jane s'amuse avec les codes du genre, les mâche, les recrache pour en faire ce qu'elle en veut mais surtout c'est réaliste. Qui n'a pas lâché la bride à son imagination ? Qui ne s'est pas trouvé dans une situation improbable à cause de personnes mal-intentionnées ?

Bref, un Austen délicat et tendre qui renvoie à la jeunesse, à la découverte du monde et de ses codes et à la difficulté d'avancer sans encombre quand on a une âme généreuse.
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Catherine Morland est une jeune fille charmante. Les amis de ses parents, les Allen, proposent de l'emmener avec eux pour six semaines à Bath. Bals et rencontres se succèdent. Catherine se lie d'abord d'amitié avec Isabelle, qui se fiancera à son frère aîné, avant de se rapprocher d'Eleanor, et surtout de son charmant frère Henry…

Catherine a de la chance, car nombreux seront ses ennemis ! le frère d'Isabelle, en premier lieu, qui n'hésite pas à s'ingérer dans ses relations avec Eleanor et Henry et à mentir à Catherine, lui faisant ainsi involontairement poser un lapin à ses amis. L'inconstante Isabelle aussi, qui aurait pu avoir une bien plus mauvaise influence sur son destin. le père d'Henry, enfin, le général, parfaitement abject d'hypocrisie !

Plusieurs ambiances se succèdent dans Northanger Abbey : après l'effervescence des sorties à Bath, l'arrivée à Northanger Abbey et les mystères autour de la défunte mère de Henry et Eleanor font presque croire que le roman va bifurquer vers le fantastique, mais non. La fin est parfaite, bien sûr, l'amour triomphe, comme dans tous les autres romans de Jane Austen, et les tourtereaux convoleront bien sûr en justes noces, mais encore une fois, la « solution » est expliquée « à froid », du coup, bon, je suis restée un peu sur ma faim tout de même.

Pas mon incursion préférée dans l'univers de Dame Jane, mais ça reste tout de même une lecture bien plaisante.
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Aujourd'hui je voulais vous parler d'une auteure que j'aime passionnément, qui est la personne que je regretterai toujours de n'avoir jamais pu rencontrer. Léger problème de siècle ! Pour ceux qui me suivent depuis quelques temps, vous aurez sans doute deviné, il s'agit bien évidemment de Jane Austen. Cette auteure fantastique, inimitable et inégalable, je l'ai découvert lorsque j'étais encore une très jeune fille. Ses romans sont donc à jamais liés pour moi à mon adolescence. C'est pourquoi il est toujours étrange de relire ces livres qui vous ont plu, façonné, marqué une fois devenu adulte. Les ponts de vue, la vision que l'on avait de l'oeuvre ne sont plus du tout les mêmes. Mais rassurez-vous, comme mes autres relectures des livres de l'auteure, celle que j'ai fait de Northanger Abbey ne m'a pas du tout déçue.
Catherine Morland est une jeune fille issue d'une famille nombreuse qui se voit proposer par des voisins de les accompagner pour la saison à Bath. Impressionnable, naïve, à peine sortie de l'enfance, Catherine va découvrir la vie en société, fera de bonnes et de mauvaises rencontres et surtout croisera le chemin de Mr Henry Tilney, un gentleman vivant dans une ancienne abbaye. Pour la férue de romans gothiques qu'est la jeune femme, cette demeure qu'elle aura l'occasion de découvrir éveillera sa curiosité, titillera son imagination et l'amènera à s'inventer les plus folles histoires. Faux gentils, vrais méchants, dans ce jeu de dupes, à qui notre héroïne peut elle véritablement se fier ?
Dans les romans de Jane Austen ce que j'aime par dessus tout est sa plume, sa prose. Cette femme possédait le rare talent de savoir trouver le bon ton, le bon mot avec cette irrevérence, cette impertinence qui la rendent complètement irrésistible. Et puis, elle savait observer le monde qui l'entourait et retranscrire au travers de ses personnages principaux et secondaires le portrait  fidèle et incisif d'une époque, d'une société. Elle excelle d'ailleurs lorsqu'il s'agit de décrire la petite bourgeoisie qu'elle connaissait si bien.
Dans Northanger Abbey, Jane Austen emprunte aux codes du roman gothique et même si l'on sent qu'elle juge désuet le goût de son héroïne pour les romans de Ann Radcliffe, elle rend ici un bel hommage à ce genre.
Si Catherine est un personnage naïf et très jeune au début du roman, c'est comme toujours dans les romans austeniens une héroïne qui apprendra de ses erreurs, évoluera et sortira grandie de toute cette histoire. C'est une jeune femme touchante qui a l'adolescence, comme à l'âge adulte aura su me charmer. Mais venons en au plus intéressant dans les romans de l'auteure, le gentleman! Car oui, si Jane ne s'est jamais mariée, elle avait sans doute une image assez précise de ce qu'elle attendait d'un homme et elle a su créer des héros dont il est difficile de ne pas tomber amoureuse. Si Darcy a toujours été numéro 1 dans mon coeur, je dois reconnaître que Henry Tilney le talonne de très près. Il y a chez cet homme quelque chose d'indéfinissable que l'on nomme le charme. L'on a l'impression en lisant le roman qu'il lui suffit de paraître pour que la pièce s'illumine. Et puis il est affable, simple, drôle et met tout de suite notre Catherine à l'aise. Il est l'homme qui inspire dès les premiers échanges la plus grande confiance. En bref, Henry Tilney est probablement l'homme idéal et même plus que cela. Quel dommage qu'il n'existe que dans les pages de ce livre !
Ma relecture de ce grand classique confirme donc ce que je pensais déjà, à savoir que ça n'est pas mon préféré de l'auteure mais qu'il est extrêmement plaisant, plein d'humour et de rebondissements, de mystères, d'impertinence, de jolis personnages et de belles histoires qui se terminent bien. Un roman qui est tellement agréable à lire en cette saison nichée sous un plaid avec un thé bien chaud et quelques biscuits encore tièdes. Si la nuit vient à peine de tomber et que la pluie tombe à verse c'est même encore mieux.
Et bien entendu après ma relecture, j'ai pris le temps de revisionner l'adaptation avec JJ Feild et Felicity Jones et même si elle n'est pas parfaite je la trouve vraiment sympathique. Les acteurs sont excellents, le casting est on ne peut mieux choisi, les décors sont beaux, l'esprit du roman sauvegardé et bien évidemment le meilleur de ce film est l'acteur qui incarne Tilney. Quelle révélation. Avant de voir cette adaptation lors de sa première diffusion, je ne connaissais pas du tout JJ Feild, mais étant complètement tombée amoureuse de lui, j'ai ensuite cherché sa filmographie pour me rattraper ! Et en plus d'être  charmant, il est un excellent acteur, que demander de plus !
En bref, si vous ne connaissez pas ce classique ou son adaptation, n'hésitez pas une seconde, ils sont à découvrir absolument. Comment refuser du Jane Austen, surtout en automne alors que notre besoin de cosy et cocooning est si fort ? Ne vous faites pas prier, vous savez que vous allez succomber et adorer, alors vite ajoutez-le à vos listes ! Vous me remercierez !
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On voit dans le livre tout le talent de Jane Austen. Être capable de transformer une histoire banale en quelque chose de passionnant. Il est vrai qu'il est complètement différent d'Orgueil et Préjugé, mais il a ce petit plus, cette exagération des personnages, qui rend attachants nos deux héros Catherine et Henry. Ce n'est pas une de ces grandes histoires d'amour, et Catherine est une héroïne des plus simple, ce qui permet de s'identifier plus facilement à elle et de l'apprécier.

L'histoire est très courte, elle fait seulement 286 pages environ, ce qui est complètement différent des autres livres de l'autrices. On y retrouve avec joie son style d'écriture fluide. Il faut rappeler que livre est l'un des tout premiers qu'elle a écrits avec Raison et Sentiment, puis Orgueil et Préjugés.

Ce livre m'encourage à continue de lire cette écrivaine, et de confirmer qu'elle est l'une de mes préférés.
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
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