Des nouvelles de
Michel Houellebecq, non je n'en ai pas. Ses oreilles se sont orientées comme celles d'un chat quand il fut pressenti pour le Nobel de littérature, c'est Ernaux qui a été récompensée. Comme je ne savais même pas qu'on pensait à lui pour le Nobel, aussi, n'ai-je rien à regretter du coup.
Bon on sait que
Houellebecq ne donne plus d'interviews. Déjà que ce n'était pas un bavard, mais quand même, c'était bien comme ça, ses interviews étaient toujours délicieuses. Elles nous permettaient d'apprécier la différence entre le bon grain et l'ivraie..
Non ce qui me vient à l'esprit en cet instant, c'est cette rencontre
Houellebecq Macron qui a finalement un peu foiré et que l'histoire ne retiendra pas tellement elle ne fut pas une rencontre somme toute. Ils n'avaient pas grand chose à se dire en fait. Une erreur de casting ! Il y avait certes comme ça un désir réciproque de se rencontrer. Macron était encore ministre, jeune cheval impétueux, qui regrettait qu'une carrière d'écrivain lui passe sous le nez, comme une vocation contrariée : il avoua que cette ambition était en lui et puis ce fut raté à la faveur de la politique, mais qu'il ne renonçait pas pour autant à écrire.. Mais comment y croire dans le fond, quand on a appris depuis qu'il voulait faire une carrière de milliardaire, de jeune milliardaire, comme un oligarque qui a failli aussi laissait apres lui une affaire litigieuse toujours pendante.
Houellebecq curieux voulait voir ce qu'il avait dans le ventre sachant qu'il se savait apprécié du politique qui faisait figure de potentiel futur président. Il en fut flatté quand même !
De cette rencontre,
Houellebecq est resté sur sa faim, même pas de quoi faire une chronique, même s'il fut interrogé ensuite par Spiegel je crois.
Et puis en 2019, Macron lui remit la légion d'honneur, et là des honneurs, pas de quoi en faire l'exégèse..
Il est vrai que je ne vois pas ce que ces hommes peuvent avoir en commun, ils sont en tout dissemblables. Les premiers espoirs qu'avait fait naître Macron pour une autre politique culturelle ont disparu. Quand à
Houellebecq il semble avoir encore moins de raisons d'aller piétiner les plates bandes du locataire de l'Elysée.. Non
Houellebecq ne sera jamais le
Malraux de Macron !..
Il aura tout raté Macron, même les choses où il semblait bon, comme se fâcher pour des prétextes minables avec des capitaines d'industrie, EDF, TotalEnergies.., pour nous couler le pays en voie de tiersmondisation ..
L'occasion m'est donnée d'affirmer comme je le pense que le philosophe précède le poltitique, je le dis.