Je suis là

Je voulais un livre facile et rapide à lire, en attendant de recevoir le livre gagné lors de la Masse Critique de septembre. J'avais trouvé "Je suis là" dans une foire aux livres, je m'étais dit qu'il pourrait convenir quand je voudrais faire une pause dans les thrillers psychologiques que j'affectionne tant.
C'est un "gentil" roman, tout en douceur, que je ne regrette pas d'avoir lu certes, mais ce n'est pas mon genre de lecture... Il plaira sans conteste aux amateurs-amatrices de romance.

C'est une histoire d'amour peu banale : avec une fille dans le coma. Encore plus fort qu'un amour avec un personnage virtuel ou une rencontre en ligne. Car côté interaction pour le développement de la romance, c'est zéro et pourtant l'histoire de Thibault qui tombe par hasard sur une belle endormie, qui lui parle et lui rend visite m'a plu.

Cette relation à sens unique que le protagoniste crée est une pause dans sa vie en désordre, entre un frère à l'hôpital qu'il ne veut pas rencontrer et une vie amoureuse anéantie par son ancienne compagne.
Ce qui est intéressant, c'est qu'on a également le point de vue d'Elsa qui est consciente de ce qui se passe autour d'elle mais qui est dans l'incapacité de communiquer.

Le roman aborde ainsi la question difficile des personnes dans le coma : comment se comporter envers elles? Et quand arrêter les soins? C'est-à-dire abandonner tout espoir? Autour d'Elsa se pressent sa famille, ses amis et cette question les taraude. C'est aussi une histoire d'amitié, de liens familiaux.
L'auteure dépeint avec justesse le petit monde médical des comateux du grand ponte imbu de certitudes à la femme de ménage perspicace.

A mon avis, ce roman est plus l'histoire des possibles et des potentiels qu'une véritable histoire d'amour au sens classique du terme. Thibault et Elsa se découvrent non par des échanges réciproques mais par ce qu'il entend sur l'autre de la part des amis et parents en ce qui concerne Thibault et par ce qu'elle perçoit de lui en ce qui concerne Elsa.
Cette relation étrange, totalement platonique m'a changée agréablement des romances à tension sexuelle à couper au couteau ou à "coup de foudre au premier regard".
D'autre part, le fait que l'intrigue développe beaucoup la vie de Thibault et ses relations avec son meilleur ami et sa filleule fait que le roman ne se centre pas seulement sur la romance et permet de creuser de façon plus détaillée le protagoniste masculin.
De plus, la touche d'humour, venant notamment de Thibault qui se prend pour le personnage principal d'un livre dont il serait le héros, est bienvenue pour dédramatiser le récit.

En bref, un premier roman original et prometteur pour la suite de l'oeuvre de cette auteure française.

Ce roman est la preuve que le le thème de l'amour est inépuisable. L'héroïne, comme la belle au bois dormant attend que son prince charmant la ramène à la vie. Elle entend sa voix, s'impatiente de ses visites en espérant chaque jour un peu plus, sentir la caresse de sa peau, la douceur de ses lèvres. Lui, chevalier des temps modernes avance sur un cheval boiteux, trahison et déception ont blessé son âme de guerrier solitaire. Alors qu'il ne croit plus en rien, cette rencontre innespérée agit en baume salvateur, lui redonne la foi. Je n'en dirais pas plus, et espère que cela suffira à vous incitez à le lire. Seul bémol, les histoires que l'on aime sont toujours trop courtes.

J'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres et j'ai pensé en lisant la 4ème de couverture qu'il pouvait être un bon livre.
J'ai apprécié le style fluide de l'auteure mais globalement, l'histoire semble plutôt irréelle et avec un arrière-goût d'exagération dans le pathos.
A trop vouloir en faire, l'histoird en perd un peu de sa crédibilité.
Je dirai simplement en conclusion qu'il restera pour moi un bon moment de lecture facile et rapide.

décevant, mais touchant.

disons que globalement j'en attendais beaucoup plus de ce livre (mais finalement en quelques 200 pages est-ce que c'était possible ?)

Elsa est dans le coma suite à une chute malheureuse en alpinisme, si elle entend ce qui se dit autour d'elle personne n'a conscience qu'elle est encore "là". jusqu'à Thibault qui rentre un jour par erreur dans sa chambre.

ce qui m'a perturbé surtout c'est l'attachement de Thibault pour cette femme inerte dans un lit d'hôpital en seulement quelques jours, je dois peut-être pas être assez romantique pour ça ? en réalité toute la romance m'a paru étrange car décalé, pas forcément réaliste à mes yeux.

pourtant paradoxalement, c'était un livre très agréable à lire, plein de douceur et d'espoir et une jolie façon de parler du coma, de la question de débrancher ou nob, des sensations qu'on peut imaginer ressentir si on était dans cette situation. la plume de clelie avit est fluide et honnêtement j'ai été emporté par le livre et je l'ai lu quasiment d'une traite.

malheureusement globalement c'était en dessous de ce que j'imaginais, c'était agréable sans aucun doute mais ça ne m'a pas touchée plus que ça.

Plongée dans le coma Elsa est condamnée par les médecins quand Thibaut se réfugie dans sa chambre,la première fois par erreur, les autres fois pour se reposer .
Chacun est enfermé dans ses blessures et pourtant l'amour va s'en mêler.
Jolie idée pour ce roman à deux voix.

J'avoue que je suis assez perplexe : d'une part, j'ai lu ce livre très -trop ?- facilement, et d'autre part, en réfléchissant, je ne crois pas qu'il en restera grand-chose, tant la situation et les personnages ne sont pas crédibles.
L'ambigüité du livre réside dans le fait que le livre est bien écrit, prenant, mais autant captivant soit-il, il ne résiste pas à l'analyse. Peut-être faut-il davantage se laisser aller ? Et être accessible à la sensiblerie ?

A réserver pour la plage, ou la piscine.

Je suis là est un roman que j'ai acheté par hasard, dans un vide grenier, et même si je ne le regrette pas, je n'ai pas accroché plus que ça.
Elsa est une jeune alpiniste dans le coma, suite à un accident en montagne.
Un jour, Thibault, traumatisé par l'accident de son frère (qui a causé la mort de deux jeunes filles en conduisant bourré), arrive par erreur dans la chambre de la jeune fille.
Il commence à lui parler, et finalement revient.. une fois.. deux fois..
Il tombe amoureux !
C'est mignon mais je dois avouer que j'ai trouvé ça glauque de tomber amoureux d'une jeune femme qui a des fils partout, ne parle pas, est dans le coma.
J'ai été un peu mal à l'aise par moment.
Et la réaction de Thibault par rapport à son frère m'a parfois gêné, certes je comprends tout à fait sa colère mais par moment il y va un peu trop fort.
L'ensemble se lit vite, mais je ne suis pas sure d'en garder un grand souvenir.
Je vais mettre trois étoiles et demi pour ce roman

J'ai reçu ce livre de façon inattendue et j'en suis très heureuse ! Je voulais une lecture plus addictive après des premières lectures de l'année un peu trop laborieuses à mon goût et celle-ci fut absolument parfaite pour ce que je cherchais.

C'est une histoire d'amour. Légèrement mièvre, mais furieusement réaliste, ce qui est plus étonnant, au vu du pitch qui paraît à première vue bien trop fleur bleue.

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire une comparaison avec Agnès Ledig. Cette dernière est dans la surenchère d'émotions, c'est mièvre et irréaliste, alors même qu'elle tente de camper des personnages auxquels on peut s'identifier facilement… Dans Je suis là, Clélie Avit arrive à rendre réaliste et sans mièvrerie excessive une histoire qui aurait pu être une romance bien convenue.
Cela tient d'abord à l'âge des héros : pour changer, ce ne sont pas des adolescents mais des trentenaires, ce qui se ressent au niveau de leur maturité (et justement : ils restent naïfs et rêveurs, ils font leur âge…).

Le style d'écriture contribue à ce réalisme : la narration étant à la première personne du singulier, les mots sont ceux des personnages, ce sont des mots simples, parfois familiers, qui expriment les émotions des protagonistes, sans fioriture.

Ce roman se lit très facilement, on tourne les pages sans y penser ; on tremble dans les dernières pages, on sourit de la tendresse des personnages, que ce soit Elsa et Thibault ou le couple de meilleurs amis. La soeur d'Elsa et le frère de Thibault ont réussi à m'émouvoir !
On voit une facette de l'univers médical, plutôt bien décrit. L'auteure fait intervenir plusieurs sortes de personnages (médecins, proches, femme de ménage), l'histoire ne tourne pas uniquement autour de la rencontre entre Elsa et Thibault et j'ai beaucoup apprécié cela.

Je crois bien que Je suis là est un petit coup de coeur. Je l'ai dévoré, il m'a émue et je n'en demande pas beaucoup plus à un roman !

Ce livre m'a énormément déçu, après toutes les critiques dithyrambiques que j'ai pu lire, ou encore entendre sur ce livre lors de sa sortie, je dois dire que je ne comprends pas l'engouement pour ce roman.

Rien que la quatrième de couverture m'avait laissé sceptique "Une histoire d'amour peut-elle naître en s'allongeant auprès d'une inconnue ?"

Je me suis néanmoins plongée dedans, en espérant que ma première opinion serait mauvaise, malheureusement ça n'a pas été le cas :
L'écriture est très simpliste, ce qui ne me pose d'habitude aucun problème tant que l'histoire suit derrière, et qu'il y est une vrai trame de fond, ce qui n'est pas du tout le cas avec le roman de Clelie Avit. On s'ennuie vite, l'histoire stagne, stagne, et stagne. l'auteur nous balance des détails inutiles répétées tout au long du roman, notamment que Thibaud aime le jus de poire. Est-ce vraiment important de le savoir, et est-ce que ça sert à avancer l'histoire ? Non.

"L'histoire d'amour" et encore là je mets des très gros guillemets, n'est pas du tout crédible, voir même improbable. Comment tombe-t-on amoureux d'une jeune fille dans le coma alors qu'on la connaît pas et qu'on jamais tenu une conversation avec cette dernière ? Tout le livre se résume purement et simplement au final que Thibaut tombe amoureux de Elsa uniquement pour son physique, ce qui pour moi n'est pas de l'amour mais de l'attirance.

L'idée de l'histoire en elle-même pouvait intéressant si elle aurait amené différemment, plus approfondie, là Clélie Avit avec son roman Je suis là, reste en surface, ce qui est vraiment dommage, les personnages secondaires ne sont pas intéressants, et pour moi, sont là uniquement en décor de fond de qui est vraiment dommage.

Je ne sais pas à quel cible est destinée ce livre, mais pour moi, il devrait être ciblé pour des adolescents ou des pré-adolescents à partir 12 ans, qui aimerait peut-être plus ce genre d'histoire que moi.

Pour conclure, une histoire qui se lit très rapidement certes, mais qui aurait dû être plus approfondie pour que l'histoire soit interessante.