Je suis là

"Tout le monde pensait que c'était impossible. Un imbécile est venu qui ne le savait pas, et qui l'a fait.". Cette sitation est au point de depart de cette histoire ! Et bien bravo Cécile Avit. Pari réussi.
Si je devait utiliser 2 mots pour décrire ce livre, ce serait hasard et espoir.
Une très belle histoire de rencontre.
Une écriture fluide et agréable. On se laisse emporter par cette rencontre de 2 âmes.
Pour un premier roman, c'est prometteur. Ce n'est pas de la grande littérature, mais que c'est agréable à lire ! Ce livre donne envie de sourire à la vie.

Dernière escapade estivale avant le grand barnum de la rentrée littéraire.
Voici un livre qu'on m'a recommandé à plusieurs reprises. D'où ma curiosité.
Le point de départ est intéressant. Elsa, montagnarde aguerrie, tombe dans une crevasse puis dans le coma. le personnel hospitalier la croit perdue et pense à la débrancher. Ce n'est pas l'opinion de Thibault qui s'entiche de la jolie convalescente. Il lui rend visite, il lui parle, il croit la réanimer. Car - c'est le point central du livre - Elsa est plongée dans le coma, mais elle entend tout. de son ouïe dépend son retour à la vie.
J'ai été séduite par les dialogues intérieures d'Elsa. L'auteur évoque remarquablement cette femme suspendue à son tympan, fragile stalactite. Que se passe-t-il quand tout doit passer par l'écoute ? (« Mes parents quittent la chambre. Je n'ai même pas un baiser, ou alors il était si léger que je n'ai pu l'entendre »).
L'histoire d'amour ne m'a pas trop emballée. C'est moi… j'ai du mal avec ce qui se rapproche des Grimaldi, Valognes, Huon, Ledig, Perrin, Da Costa ou Martin-Lugand… L'honneur est sauf : Clélie Avit est plus sincère et spontanée que ces prêtresses du marketing.
Autre point : faire un bon livre à la première personne et dans un langage parlé, c'est périlleux. À part Romain Gary dans « la vie devant soi »… Je n'ai pas d'exemples réussis.
« Je suis là » est un bon « roman de train » et je ne suis pas du tout péjorative en le disant : l'histoire est poignante, on ne voit pas le temps passer. C'est déjà énorme ! Je ne suis pas certaine que les ouvrages de cette rentrée répondent à ces critères.
Bilan : 🌹

Un jeune homme hésitant à venir voir son frère à l'hôpital entre par hasard dans la chambre d'une jeune comateuse.
Et, ce qui devait arriver... arriva même si c'est un peu insolite : il tombe amoureux de la jeune alpiniste qui a recouvert le sens de l'ouïe et s'éprend à son tour. Je ne dévoilerai rien de plus.
Ce premier roman a reçu un prix bien mérité - celui du Nouveau Talent 2015 - c'est une belle histoire d'amour, le style est très moderne (peut-être un peu trop pour moi) et il n'y a aucune mièvrerie, comme on pourrait s'y attendre.
Nous vibrons avec Thibault et Elsa et ce roman est magnifique, du début à la fin.

J'ai été plutôt charmée par ce roman ayant remporté en 2015 le Prix Nouveau Talent. Il s'agit d'un concours d'écriture organisé par la Fondation Bouygues Telecom, les candidats s'inspirent d'une citation. La récompense pour l'heureux élu est la publication de son premier roman ! La citation de l'année 2015 vient de Marcel Pagnol, mais je n'en dis pas plus...

Ce que j'ai préféré c'est l'originalité de l'histoire. Elsa est une jeune femme passionnée d'alpinisme qui a malheureusement été victime d'une avalanche. Cela fait déjà 5 mois qu'elle est dans le coma et, d'après ses médecins, elle ne se réveillera jamais. Thibault est un gars un peu paumé dans sa vie. Il hait son frère, hospitalisé après avoir pris le volant en état d'ébriété et renversé deux filles. Il refuse de le voir mais il conduit régulièrement sa mère à l'hôpital. Un jour, il entre par erreur dans la chambre d'Elsa. Cette chambre deviendra son refuge et une certaine intimité se créera entre Elsa et lui. Ils ne se connaissent pas et, pourtant, ils vont rapidement tomber amoureux l'un de l'autre. Cela paraît complètement dingue et plutôt glauque, mais ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti. Je tire vraiment mon chapeau à l'auteure, car cette histoire d'amour m'a semblé très naturelle (oui, oui, même quand Thibault embrasse Elsa qui est plongée dans le coma, ne sachant même pas si ce contact est souhaité par l'intéressée...).

Les deux personnages principaux sont également narrateurs, on passe de l'un à l'autre à chaque chapitre. Ca tombe bien parce que je les apprécie tous les deux. Elsa décrit très bien les choses, autant les émotions ressenties par un(e) alpiniste que les sensations éprouvées par une personne dans le coma. Thibault a une vie bien plus normale qu'Elsa mais, bizarrement, il est peut-être plus difficile à cerner. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui aime autant le jus de poire et qui s'endorme aussi vite et n'importe où, ça frise la narcolepsie !

L'écriture est très simple et se rapproche plutôt du langage oral. J'aime habituellement les styles plus travaillés, mais là ça ne m'a pas trop dérangée. On est vraiment dans la tête des personnages et on se sent proche d'eux, on se met facilement à leur place. C'est un livre qui se lit très vite, j'avais toujours envie de connaître la suite. D'ailleurs, même si j'ai apprécié la fin, j'aurais aimé que cela continue encore un peu. Je suis curieuse de connaître l'évolution de cet amour naissant...

Pour un premier roman, c'est assez réussi !

Elsa est allongée dans ce lit depuis vingt semaines. En réalité, cela fait six semaines qu'elle a repris connaissance, mais ça… personne ne semble le remarquer.

Suite à un accident d'alpinisme, la jeune femme est plongée dans le coma. Elle avait la vie devant elle, et une stupide avalanche est venue tout gâcher…

Elsa aimerait pleurer, crier, parler. Or, elle ne peut pas. Dans cet état léthargique, elle se retrouve prisonnière de son propre corps. Un corps, qui ne répond pas. Pourtant, la jeune femme est vivante et consciente de sa condition. Elle ne sent rien, mais entend tout : ses proches, le va et vient du personnel hospitalier… mais elle, qui écoute sa détresse ?

Les jours passent et se ressemblent. Les heures défilent les unes après les autres, lentement. Jusqu'au jour où un inconnu entre par erreur dans sa chambre. Il s'appelle Thibaut. Il est venu rendre visite à son frère, en salle de réveil.

Elsa ne comprend pas. Au lieu de partir, le jeune homme s'installe dans un fauteuil tout près d'elle. Bien installé, il commence à lui parler. Une conversation à sens unique… mais cela ne fait rien, la présence de cette belle endormie semble apaisée cette âme égarée.

Privée de la vue et de la parole, Elsa se contente d'imaginer l'homme assis à ses côtés. Qui est-il ? Que lui veut-il ? Ils ne savent rien l'un de l'autre et pourtant… La vie est étrange parfois…
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Une histoire d'amour improbable entre Élisa, qui se trouve dans le coma, et Thibault, jeune homme blessé par la vie. Ces deux personnages qui expriment en alternance leurs pensées au fil des chapitres sont attachants. En effet, comment ne pas s'imaginer à la place d'Elisa, dans le coma mais qui entend tout sans que personne ne le sache ? Quelle horrible situation qui peut nous arriver aussi ! de son côté, Thibault est en pleine rupture sentimentale et n'accepte pas que son frère ait tué deux jeunes filles en conduisant sous l'effet de l'alcool.
Un roman plein d'émotions, de moments dramatiques mais aussi plus drôles.
Par contre, j'aurais aimé une fin un peu plus travaillée.

Thibault, 34 ans, amène sa mère régulièrement voir son frère à l'hôpital suite à un accident mortel qu'il a causé. Un jour, il entre par hasard dans la chambre d'Elsa, dans le coma à un stade très profond après une chute en montagne. Thibault prend l'habitude de lui rendre visite et contre toute attente, il tombe amoureux d'elle. La vie de la jeune femme est suspendue à un fil mais Thibault ne le sait pas et s'attache de plus en plus à elle. Se réveillera t'elle de son coma ? Thibault pardonnera t'il à son frère d'avoir causé cet accident ?
C'est à une Fête du Livre que j'ai découvert ce roman écrit par une auteur de ma région. Ce livre se lit facilement, il est agréable et il y a beaucoup de suspense dans les dernières pages où la tension redonne vraiment du piment à une histoire certes sympathique mais pas non plus forcément exceptionnelle. J'ai apprécié le côté médical de l'intrigue et le thème abordé qui est celui du coma et de l'euthanasie, assez peu présent en littérature à ma connaissance. le roman est construit sur une alternance, chacun des personnages principaux s'exprime successivement et nous permet de découvrir le point de vue masculin puis féminin. Jusqu'à la dernière page, le lecteur ignore comment l'histoire va se terminer. J'hésitais entre une note de 3 ou de 4 mais la fin a fait pencher la balance du bon côté.

Plongée dans le coma Elsa est condamnée par les médecins quand Thibaut se réfugie dans sa chambre,la première fois par erreur, les autres fois pour se reposer .
Chacun est enfermé dans ses blessures et pourtant l'amour va s'en mêler.
Jolie idée pour ce roman à deux voix.

Je suis là est un roman que j'ai acheté par hasard, dans un vide grenier, et même si je ne le regrette pas, je n'ai pas accroché plus que ça.
Elsa est une jeune alpiniste dans le coma, suite à un accident en montagne.
Un jour, Thibault, traumatisé par l'accident de son frère (qui a causé la mort de deux jeunes filles en conduisant bourré), arrive par erreur dans la chambre de la jeune fille.
Il commence à lui parler, et finalement revient.. une fois.. deux fois..
Il tombe amoureux !
C'est mignon mais je dois avouer que j'ai trouvé ça glauque de tomber amoureux d'une jeune femme qui a des fils partout, ne parle pas, est dans le coma.
J'ai été un peu mal à l'aise par moment.
Et la réaction de Thibault par rapport à son frère m'a parfois gêné, certes je comprends tout à fait sa colère mais par moment il y va un peu trop fort.
L'ensemble se lit vite, mais je ne suis pas sure d'en garder un grand souvenir.
Je vais mettre trois étoiles et demi pour ce roman

J'ai reçu ce livre de façon inattendue et j'en suis très heureuse ! Je voulais une lecture plus addictive après des premières lectures de l'année un peu trop laborieuses à mon goût et celle-ci fut absolument parfaite pour ce que je cherchais.

C'est une histoire d'amour. Légèrement mièvre, mais furieusement réaliste, ce qui est plus étonnant, au vu du pitch qui paraît à première vue bien trop fleur bleue.

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire une comparaison avec Agnès Ledig. Cette dernière est dans la surenchère d'émotions, c'est mièvre et irréaliste, alors même qu'elle tente de camper des personnages auxquels on peut s'identifier facilement… Dans Je suis là, Clélie Avit arrive à rendre réaliste et sans mièvrerie excessive une histoire qui aurait pu être une romance bien convenue.
Cela tient d'abord à l'âge des héros : pour changer, ce ne sont pas des adolescents mais des trentenaires, ce qui se ressent au niveau de leur maturité (et justement : ils restent naïfs et rêveurs, ils font leur âge…).

Le style d'écriture contribue à ce réalisme : la narration étant à la première personne du singulier, les mots sont ceux des personnages, ce sont des mots simples, parfois familiers, qui expriment les émotions des protagonistes, sans fioriture.

Ce roman se lit très facilement, on tourne les pages sans y penser ; on tremble dans les dernières pages, on sourit de la tendresse des personnages, que ce soit Elsa et Thibault ou le couple de meilleurs amis. La soeur d'Elsa et le frère de Thibault ont réussi à m'émouvoir !
On voit une facette de l'univers médical, plutôt bien décrit. L'auteure fait intervenir plusieurs sortes de personnages (médecins, proches, femme de ménage), l'histoire ne tourne pas uniquement autour de la rencontre entre Elsa et Thibault et j'ai beaucoup apprécié cela.

Je crois bien que Je suis là est un petit coup de coeur. Je l'ai dévoré, il m'a émue et je n'en demande pas beaucoup plus à un roman !