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3,74

sur 564 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
❤️❤️❤️❤️🤍

Un très joli roman dans lequel je me suis très vite attachée aux personnages. Une histoire pleine d'espoir, d'émotion, de vulnérabilité. C'est bien écrit et je me suis vraiment laissée emporter par ce lien qui se tisse petit à petit entre les deux personnages. L'auteur aborde aussi des sujets plus graves comme le maintien en vie des personnes dans le coma. Une très belle histoire d'amour qui m'a bouleversée et captivée jusqu'à la fin!
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Quelle fin que d'émotions !!!
Ravie d'avoir découvert cette autrice.
Un livre lu pour un challenge qui m'a enchanté.
Après l'avoir fermé je me pose la question la fin de cet histoire peut elle vraiment se passer dans la vraie vie.
Le thème principal de ce roman "faut il débrancher une personne dans le coma"
Facile à lire ce livre donne le sourire et quelquefois fait pointer quelques larmes

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Dévoré en un après-midi au jardin, ce livre trouvé par hasard dans une case à livres m'a emportée et je n'ai pu le lâcher avant de l'avoir terminé.
C'est délicat et bien écrit tout en se lisant très facilement.
La situation est étrange et rare, les émotions décrites sont innombrables et le ton est juste.
Je recommande cette lecture qui ne peut laisser indifférent, à mon avis.
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Dernière escapade estivale avant le grand barnum de la rentrée littéraire.
Voici un livre qu'on m'a recommandé à plusieurs reprises. D'où ma curiosité.
Le point de départ est intéressant. Elsa, montagnarde aguerrie, tombe dans une crevasse puis dans le coma. le personnel hospitalier la croit perdue et pense à la débrancher. Ce n'est pas l'opinion de Thibault qui s'entiche de la jolie convalescente. Il lui rend visite, il lui parle, il croit la réanimer. Car - c'est le point central du livre - Elsa est plongée dans le coma, mais elle entend tout. de son ouïe dépend son retour à la vie.
J'ai été séduite par les dialogues intérieures d'Elsa. L'auteur évoque remarquablement cette femme suspendue à son tympan, fragile stalactite. Que se passe-t-il quand tout doit passer par l'écoute ? (« Mes parents quittent la chambre. Je n'ai même pas un baiser, ou alors il était si léger que je n'ai pu l'entendre »).
L'histoire d'amour ne m'a pas trop emballée. C'est moi… j'ai du mal avec ce qui se rapproche des Grimaldi, Valognes, Huon, Ledig, Perrin, Da Costa ou Martin-Lugand… L'honneur est sauf : Clélie Avit est plus sincère et spontanée que ces prêtresses du marketing.
Autre point : faire un bon livre à la première personne et dans un langage parlé, c'est périlleux. À part Romain Gary dans « la vie devant soi »… Je n'ai pas d'exemples réussis.
« Je suis là » est un bon « roman de train » et je ne suis pas du tout péjorative en le disant : l'histoire est poignante, on ne voit pas le temps passer. C'est déjà énorme ! Je ne suis pas certaine que les ouvrages de cette rentrée répondent à ces critères.
Bilan : 🌹
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Voici un petit livre qui ne révolutionnera sans doute pas la littérature française, mais il se déguste comme un bonbon tout sucré plein de saveurs, à l'image de cet arc-en-ciel plein de couleurs qu'on peut y découvrir (mais je n'en dirai pas plus !), avec plein d'émotions sur des sujets graves, mais qui sont ici abordés avec douceur et délicatesse, un petit goût de débat peut-être aussi mais sans en faire des tonnes, c'est au lecteur de débattre avec sa conscience.

L'histoire est simple et, pour ce que j'en sais, n'est pas d'une grande nouveauté (d'autres auteurs se sont déjà risqués dans ce registre d'une façon ou d'une autre, me semble-t-il). Thibault, trentenaire sans histoire, si ce n'est qu'il vient de rompre d'une relation de plusieurs années et en est encore affecté dans le sens où il espérait fonder une famille, accompagne plusieurs fois par semaine sa mère l'hôpital, où son frère est à peine sorti du coma, après avoir tué deux adolescentes qu'il a renversées en état d'ivresse. Thibault refuse de « renouer » avec ce frère à qui il ne peut pardonner, tandis que leur mère s'emploie à réunir malgré tout ceux qui restent ses deux enfants, quoi qu'ils aient fait… En essayant d'échapper à une rencontre inéluctable avec ce frère désormais honni, Thibault se retrouve par erreur dans la chambre d'une jeune femme dans le coma depuis plusieurs semaines, Elsa. Cette dernière, victime d'un accident de montagne, est devenue un cas désespéré pour les médecins, qui incitent de plus en plus (et pas toujours très humainement) les parents à accepter de la « débrancher » – car elle (sur)vit sous assistance respiratoire constante, ses propres poumons ne pouvant fonctionner qu'environ 2 heures, seuls… Pourtant, Elsa, qui reste inerte en apparence, entend ce qui se passe autour d'elle, car ses sens se réveillent petit à petit, très, très, très, trop lentement…

Ainsi, l'histoire de Thibault et d'Elsa nous est contée par leurs propres voix (à la 1re personne du singulier) à tour de rôle. Et si le langage choisi ne les différencie guère l'un de l'autre, on sait de suite si on a affaire à l'un ou à l'autre, puisque l'une pense depuis son lit d'hôpital sur lequel elle est clouée, tandis que l'autre vaque à ses occupations du moment dans une vie (presque) normale.
Alors, pour moi qui n'y connais rien au coma, je ne peux dire si l'autrice a fait un magnifique travail de recherche sur les perceptions des personnes dans un coma apparemment sans espoir, ou si elle s'est servie de sa seule imagination, mais c'est certainement original, parfois glaçant, et le plus souvent poignant, d'entrer ainsi dans la tête d'Elsa, qui ne peut qu'entendre ce qui se passe autour d'elle. Grâce à ses propres pensées et aux interventions dans sa chambre (car quelques amis, et sa famille bien sûr, vont la voir régulièrement), on en apprend peu à peu davantage sur elle, sur sa vie « avant » l'accident, etc. et on s'attache malgré tout, même si un petit coin de notre cerveau nous rappelle sans cesse qu'il s'agit d'une jeune fille devenue « légume », entourée de tubes divers et variés sans lesquels elle ne peut vivre plus de deux heures – ce qui pose aussi la grave question de : débrancher ou ne pas débrancher ? Sachant aussi toute l'horreur du fait que, débrancher, c'est laisser mourir un être aimé sous ses yeux, jusqu'au moment où le corps arrêtera de fonctionner, ce qui n'est pas instantané !

Paradoxalement, le personnage de Thibault m'a semblé moins construit que celui de la jeune comateuse. Certes, on sait qu'il vit seul mais, dans le contexte de l'accident de son frère, retourne régulièrement chez sa mère, ou va parfois épancher sa peine chez son meilleur ami, Julien, marié et papa depuis peu d'une petit Clara – petite famille qui aura un joli rôle secondaire tout au long du livre. On sait aussi, comme dit plus haut, qu'il en veut terriblement à son frère d'avoir fauché deux jeunes vies, pour n'avoir pas pu s'empêcher de reprendre le volant après avoir bu… Mais, à part le fait qu'il travaille « dans l'écologie » dans un quelconque bureau, sujet qui est parfois abordé avec juste ce qu'il faut d'esquive pour ne pas devoir approfondir, on ne sait rien de ses activités en-dehors de ce boulot toujours éludé et de ses visites à l'hôpital ; on ne sait rien non plus de ses éventuelles passions, si ce n'est qu'il adore le jus de poire, c'est un peu « faible »… Ainsi, ce personnage m'a semblé manquer d'une certaine « épaisseur », qu'on trouvait pourtant sans problème chez l'autre protagonsite, dans le coma, alors que pour elle ça aurait dû être beaucoup plus difficile !

Et avec ça, oui, on peut trouver un peu bizarre qu'un jeune homme, certes un peu bousculé par la vie (puisqu'il est dans un double contexte de rupture : avec son ex qu'il a quittée il n'y a pas très longtemps, et son frère qu'il refuse donc de voir), mais a priori sain d'esprit et menant une vie tout ce qu'il y a de plus lambda ; bref, c'est bizarre que ce jeune homme tombe amoureux d'une jeune femme dont il ne sait absolument rien, qu'il ne peut voir qu'à travers une forêt de tubes sur un lit d'hôpital, et dont il ne comprend pas la passion pour la montagne ! D'ailleurs, Thibault ne manquera pas de se répéter lui-même à plusieurs reprises que son sentiment naissant n'est pas « normal »…
Partant de ce constat, il est sans doute possible de considérer ce livre comme trop improbable pour mériter une attention plus poussée. Mais on peut aussi se rappeler, surtout en ce jour de Saint-Valentin après tout, que l'amour frappe là où il veut et de préférence quand on ne l'attend pas… alors pourquoi pas dans cette situation précisément, tellement improbable ?

Moi en tout cas, je me suis laissée séduire par cette plume très fluide et toujours agréable, chaleureuse même, qui n'hésite pas à aborder des sujets (très) graves avec une grande délicatesse : le coma d'une jeune femme bien sûr, les réactions de son entourage, et l'attitude des médecins (la froideur soi-disant professionnelle du chef de service, ou l'humanité qu'un jeune interne ne veut pas tout à fait abandonner), mais aussi le drame de l'alcool au volant, ou le ressenti d'une mère, et par-dessus tout, de très belles histoires d'amitié qui s'entrecroisent. J'ai apprécié, par exemple, que l'autrice ne semble jamais tout à fait juger le frère de Thibault, devenu meurtrier par l'alcool ; après tout, il est à l'hôpital en attente de son jugement, et si on l'espère lourd, si on comprend (et même à 200% !) le rejet qu'éprouve désormais Thibault, on ne peut s'empêcher de vibrer avec la mère, qui continue de le voir comme son enfant malgré tout – car tout cela est très juste, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, sauf la vie des deux jeunes ados qui ont été tuées, mais qui ne seront guère exploitées dans ce livre (par brefs moments je l'ai regretté, mais j'ai bien compris que cette histoire-là est autre chose, et clairement pas l'objet de ce roman-ci).

Les dénouements (car, oui, à mon sens il y a plusieurs dénouements) s'éloignent un chouïa de la ligne générale du livre pour tomber dans un certain mélo, que l'autrice avait pourtant réussi à éviter jusque-là. Dès lors, cette chute gâche bien un peu la sensibilité subtile qui caractérise le livre, au profit d'un sentimentalisme beaucoup plus « téléphoné », dommage…
Quoi qu'il en soit, mon sentiment général reste positif, pour ce qui est avant tout une histoire d'amour, juste assez improbable pour qu'on y croie, servie par une plume fluide, agréable et chaleureuse, qui présente avec une subtile sensibilité et grande délicatesse des sujets graves comme le coma ou l'alcool au volant quand il tue. La personnage principale, dans le coma, est vraiment bien travaillée, tandis que son vis-à-vis masculin manque un peu d'épaisseur mais reste touchant, et les quelques très beaux rôles secondaires en font un petit livre à découvrir pour le plaisir d'une jolie lecture sans prétention !
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Depuis le temps que j'en entendais parler, j'ai enfin pu mettre la main sur un exemplaire.
Et je ne regrette vraiment pas !
L'histoire est certes simple, mais vraiment très belle.
J'ai passé un très bon moment de lecture et le conseille sans hésiter à qui souhaite lire un roman lumineux !
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On suit ici 2 histoires parallèles qui vont finir par se rejoindre. La fin du roman est totalement prévisible. On suit Thibault qui tombe malencontreusement dans la chambre d'hôpital d'Elsa qui est dans le coma. Il s'avère qu'Elsa entend tout ce qui se passe autour d'elle néanmoins elle ne peut communiquer. L'histoire est prévisible à 200% et heureusement que j'adhère totalement à la plume de Clelit Avit, et que le roman ne fait plus de 200 pages, car sinon je n'aurait pas tenu. L'histoire est touchante, quoi que un peu gniangnian sur les bords.
Je recommande si vous souhaiter un peu de fraîcheur.
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Histoire poignante. Nous assistons aux grands choix cruciaux que la vie nous oblige à prendre. Quand les proches perdent tout espoir et que se pose la question de débrancher un être cher... Et puis, quand "l'espoir fait vivre" ... Cette phrase prend tout son sens
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Ce livre m'avait beaucoup émue, je l'ai dévoré. On ne met à la place des deux personnages et on s'interroge sur nos réactions. Ce livre fait aussi réfléchir.
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Un univers beaucoup moins médical que ce que j'avais imaginé. Les personnages sont touchants, rappellent "si je reste" de Gayle Forman.
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