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sur 168 notes
Camille est autiste Asperger, tout comme son petit Arthur âgé de 6 ans. Ils vivent tous deux en apesanteur à distance des gens et du monde qui les entoure. Leur harmonie tient à peu de choses, pas de contact à moins de deux mètres, c'est très important sinon c'est la crise pour Arthur et les angoisses pour Camille. Dans leur monde, il y a beaucoup d'amour, beaucoup de patience, une compréhension presque sans faille entre mère et fils. Il y a aussi l'expérience de la pluie. Dans leur bulle, les expériences sont importantes, elles permettent d'éloigner les peurs parce que les choses de la vie sont testées et apprivoisées. Camille remet la main sur son lexique qu'elle complétait étant petite. Tous les mots y sont répertoriés selon sa propre définition, une armoire pour l'autiste qu'elle est ne peut avoir de compréhension qu'à travers l'expérience qu'elle en a faite.

Dans le parc où Arthur et Camille passent leurs après-midi, il y a Aurélien assis sur un banc. Il regarde ce joli couple qui semble différent des autres mais surtout très vrai. de fil en aiguille, ils vont se rencontrer et essayer de cohabiter dans un monde barricadé. « Il n'y a pas de recette ni de mot magique, lorsque l'on est hypersensoriel. Il n'y a que des essais, des grimaces, et beaucoup de ténacité. »

La prochaine expérience pour Camille sera Aurélien. Mais rien n'est simple quand on est autiste ou hypersensoriel, se laisser approcher, se laisser aimer peut relever du parcours du combattant. Aurélien trouvera-t-il la bonne distance, la bonne mesure pour que la pluie rassemble ceux qui s'aiment...

Un joli roman sur l'autisme, sur les difficultés à approcher ce que l'on ne comprend pas sur fond de résilience et avec beaucoup de tendresse. Juste un peu trop de longueurs à mon goût, un sentiment qu'il n'y avait pas vraiment d'histoire dans ce roman, juste une balade dans une contrée inconnue. Avec un peu plus de liens et d'émotions, j'aurai été conquise.


#LexpérienceDeLaPluie #NetGalleyFrance
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Ce roman nous permet de faire la connaissance de Camille, atteinte du syndrome d'Asperger, tout comme son fils, Arthur, et de leur quotidien : comment réagir dans les situations quotidiennes alors qu'on est enfermé dans une bulle, où les contacts avec les autres sont difficiles, qu'il s'agisse simplement de tenter de se toucher du fait de l'hypersensibilité qui oblige à garder un espace entre les peaux…

« Il tend la main, paume offerte. Je place la mienne au-dessus à quelques millimètres. Ce geste, je l'avais inventé quelques heures après sa naissance, sans savoir qu'il était déjà si indispensable. »

Comment réagir aussi quand les factures arrivent et qu'on ne peut pas ouvrir les enveloppes, ou quand le contrôleur impose des rendez-vous alors que même écouter le répondeur, entendre sa voix est source d'anxiété.

Camille et Arthur savent l'un comme l'autre où arrêter un geste pour qu'il n'envahisse pas la bulle, la couleur fétiche des vêtements, notamment les cirés rouges et jaunes ou encore l'épreuve terrible qui consiste à prendre une simple douche. La nudité n'est pas un problème, mais l'eau qui s'écoule du robinet est un défi colossal.

Aurélien arrive à entrer peu à peu dans cette bulle, avec moult précautions certes, mais il a l'habitude, Lucile, la fille d'Éloïse, la personne qui l'a élevé à la suite d'un drame familial n'est pas simple non plus. Rien n'est simple autour d'Aurélien non plus… car Éloïse perd la mémoire et tente de s'isoler volontairement.

Le titre est une invitation au voyage : Camille progresse dans sa manière de « s'adapter » au monde qui l'entoure par ce qu'elle appelle des expériences. Ici, il va s'agir pour Arthur de laisser la pluie mouiller son corps, établissant un contact… Enfant elle avait noté ses expériences dans un lexique.

Ce qui m'a perturbée un peu, c'est la capacité d'Aurélien à trouver le chemin pour établir un contact vrai, sincère avec Arthur comme avec Camille : soit il est très doué, soit il a été sensibilisé à ce syndrome auparavant, quoi qu'il en soit, c'est un personnage attachant, plein d'empathie, tant vis-à-vis de Camille et Arthur que dans son attitude envers Éloïse ou Lucile….

J'ai un ressenti bizarre en refermant ce livre que j'ai trouvé plein de poésie, une belle histoire certes, très lumineuse, mais un peu trop « romance » à mon goût. Je retiens la solitude de Camille, incomprise par ses parents qui ont baissé les bras, voulant souvent passer en force.

Je ne sais pas si cette approche du syndrome d'Asperger reflète vraiment le vécu des personnes qui en sont atteintes ou si on est dans les Bisounours. On sait comment est la prise en charge des troubles du spectre de l'autisme en France…

Je remercie vivement NetGalley et les éditions Plon qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

#LexpérienceDeLaPluie #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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J'ai longtemps hésité...maman d'un autiste, concernée donc j'ai pu voir ces dernières années toute une collection sur le sujet , pas toujours au point . Mais là ce roman est vraiment agréable , instructif quand on découvre ce handicap invisible. Camille jeune maman tente au mieux de définir ses troubles afin d'aider son fils Arthur , deux Asperger dans leur bulle ( un peu cliché ok) . Sachant qu'il n'y a pas deux autistes pareils, il faut se laisser porter par cette romance moderne sans exiger un récapitulatif médical ou psy. C'est mignon, bon enfant ....bref ça fait du bien
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Court roman qui nous emmène dans l'univers complexe de l'autisme et du syndrome d'Asperger.

Arthur, six ans, habite avec sa mère monoparentale Camille, elle aussi autiste. Tous deux vivent dans un monde bien à part, se sentant bien lorsqu'ils sont ensemble, en sécurité dans leur appartement, mais très renfermés dès qu'ils mettent le pied à l'extérieur, en société. Camille, avec le temps, a réussi à surmonter plusieurs obstacles mais elle ne pourrait être mieux placée pour comprendre son fils.

"Ce jeu, nous l'avons pratiqué des dizaines de fois, pour apprendre. Pour moi, c'était facile, j'ai eu trente ans de plus que lui pour me faire à l'hypersensibilité. Mais lui n'en est qu'à six. Six petites années d'un enfant diagnostiqué autiste pour la seule raison que son épiderme est cent fois plus réceptif que celui de n'importe qui dans cette ville."

Pour cette raison, leur mode de vie est très adapté à Arthur. En lisant leur vie, nous avons l'impression de flotter dans une bulle de savon, bien à l'abri au chaud dans ce petit cocon. Celle-ci est simple et heureuse. Ils vont à l'essentiel. Leurs habitudes sont bien réglées, d'autres impossibles à intégrer. Sauf une chose exceptionnelle, l'arrivée inattendue d'un inconnu, Aurélien, dans leur famille. Homme fort sensible, discret, ouvert d'esprit, attentif, et respectueux, il ne met pas bien long à saisir la subtilité de leur relation et, à sa grande surprise, s'adapte merveilleusement bien à leur façon d'être, à leur façon de vivre. Comme si le destin les avait réunis, il ne s'est jamais senti aussi bien auprès d'autres gens, comme s'il était exactement à la place où il devait être. Pour Camille et Arthur, Aurélien est un peu comme la pièce manquante de leur existence. Leur relation de développera très lentement, avec délicatesse, sans beaucoup de mots (parce que pas besoin), et chacun apprendra de l'autre, améliorant leur vie mutuelle.

C'est un roman dont les sens sont exploités dans toute leur splendeur. "L'expérience de la pluie" m'a émue, surtout dans la manière dont il est rédigé. Un texte tout en finesse, fragile comme le verre, délicat et surtout, beau. J'ai apprécié en savoir plus sur l'autisme à travers ses personnages. Seulement, je n'ai pas nécessairement ressenti d'attachement envers eux. On ressent de la distance. Je pense que cela vient du fait que leur univers noué très solide se voit de l'extérieur, comme à travers une vitre, avec nous de l'autre côté, comme si nous n'avions pas le droit d'y entrer. le manque de proximité avec les personnages pourrait sans doute venir de là, le contexte nous fait cependant comprendre pourquoi. J'ai aimé le lire et le recommande, cependant je ne le relirais pas nécessairement.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
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Camille et son fils Arthur de six ans sont autistes Asperger et hypersensoriels tous les deux.
Leur vie est faite d'expériences à mener à bien, comme par exemple supporter l'eau de pluie sur la peau.
Beaucoup de chose sont fusionnelles entre eux, presque tout d'ailleurs, mais la vie est faite de tant de difficultés pour affronter leurs peurs !
Un jour dans leur vie apparaît Aurélien qui va tenter de les apprivoiser.
Les formes d'autismes sont variées.
Ce roman nous fait entrer dans le monde de deux d'entre eux.
C'est doux et émouvant.
Les personnages sont tous beaux et attachants.
Aurélien, comme Lucile, comme Eloïse ont aussi des complications personnelles à gérer.
Il est vrai que ça fait un peu beaucoup.
Plus pas mal de clichés.
Cependant ce roman traitant d'un sujet difficile, même s'il laisse un petit goût amer et noir, est d'une lecture intéressante et agréable.
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J'ai fait l'expérience de l'écriture de Clélie Avit qui n'est pas désagréable mais pas transcendante non plus ...

Elle met en scène une mère et son fils Asperger, qui laisse entrer dans leur vie Aurélien, et tentent de s'adapter au monde malgré leur hypersensibilité.
Aurélien a lui aussi quelques fantômes qu'il va se résoudre à affronter.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, l'auteur étant énigmatique sur certains aspects, sans doute pour laisser la découverte, mais cela manque encore d'effets.

Je trouve tout à son honneur de mettre en avant le syndrome d'Asperger, mais c'est une tâche difficile car il y a presque autant de profils différents que de personne atteinte de ce syndrome. Elle décide donc de mettre l'accent sur une particularité l'hypersensibilité sensorielle et principalement celle du toucher. Elle aurait dû différencier un peu plus ses deux personnages en leur donnant des profils différents qui auraient permis de comprendre encore mieux les différentes difficultés de ces personnes.
Je trouve qu'elle les a confiné dans cette hypersensibilité au toucher, ce qui est dommage.

L'auteure a été un peu trop "gourmande" en prêtant à beaucoup de personnages, un passé ou un avenir difficile, qu'elle n'a pu développer dans tout son roman.
Il aurait fallu faire un choix, soit développer ses personnages de la mère et du fils, et alléger ses autres personnages, soit l'inverse mais le résultat est qu'il est léger sur tous les points.

Au delà de cela, l'écriture est agréable, le livre se lit très vite et j'ai apprécié l'influence du Petit Prince avec son insistance sur deux notions phares : "ephémère" et "apprivoiser".

#NetGalley
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Camille et son fils de six ans sont atteints du syndrome d'Asperger. Ils souffrent, tous les deux, d'hypersensibilité physique, aussi, tous les contacts leur sont douloureux. le hasard leur fait rencontrer Adrien, un homme très délicat. Il va entrer dans leurs vies sur la pointe des pieds.


L'auteure montre la difficulté lorsque tous les contacts sur la peau sont douloureux et montre les obstacles pour répondre aux diktats de la société. Au début de l'histoire, j'étais très sensible aux épreuves que vivent Camille et Arthur, d'autant plus qu'une maladie fait que je connais ce problème, mais essentiellement sur une seule partie de mon corps, et d'intensité beaucoup moins forte. Aussi, j'étais emplie d'empathie pour cette famille et j'avais envie d'écouter le message de l'auteure.


Aurélien est un homme qui m'a touchée par sa sensibilité et son attention aux autres. Cet homme a ses propres souffrances et, pourtant, il est plein d'égards et de bienveillance pour ceux qui l'entourent.


Est-ce que j'avais trop d'attentes au sujet ce livre ? J'avais tellement adoré Je suis là de Clélie Avit. Malheureusement, alors que j'ai lu ce roman avec une grande envie de l'aimer, j'ai été déçue. Après un début prometteur, j'ai senti que je décrochais, j'avais des périodes d'ennui. Je ne ressentais plus d'émotion, j'avais l'impression d'être à côté du sujet, de ne plus m'investir. Par moments, une étincelle se ravivait, mais mon coeur ne s'attendrissait pas comme le sujet aurait dû le faire. J'ai eu la sensation qu'il me manquait des clés. Peut-être était-ce...


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Avec ce roman, l'autrice nous fait découvrir avec beaucoup de délicatesse et de douceur les difficultés de l'autisme dans un monde « normal » en mettant l'accent surtout sur l'hypersensibilité. Tout ce qui peut nous paraitre simple comme prendre une douche, s'habiller, prendre le bus devient alors une expérience à vivre et à apprivoiser. Comme l'expérience de la pluie qui peut être « trop » si faite trop tôt. Camille n'a pas trouvé sa place avec ses parents, ils ne se comprenaient pas, ne parlaient pas le même langage, alors Camille a créé le sien. le temps a passé et malgré les difficultés, elle s'est acclimatée et travaille dans un centre pour autistes afin de partager son expérience. Elle accompagne aussi son fils à vivre ses propres expériences. Ils vivent dans leur bulle, sans maitriser les codes de la société. Mais quand sa route croise celle d'Aurélien, un lien va se créer instantanément et il va entrer dans la bulle de la mère et de son fils petit-à-petit. L'histoire ne fait que commencer et les expériences vont s'enchainer. Sous forme de roman chorale, nous retrouvons tour à tour Aurélien et Camille qui ont chacun leur vision de leur rencontre et j'ai vraiment aimé voir leur frustration parfois commune à cause de mauvaises interprétations.

Une jolie histoire pour autant je l'ai trouvée survolée, pas assez approfondie. Les jours passent parfois les semaines sans que nous nous en rendions compte et même après un moment clés, on passe au suivant sans trop comprendre. Au fil de la lecture, nous comprenons qu'Aurélien est un homme blessé, il a dû faire face un drame dont il n'est pas encore reconstruit mais l'auteur n'abordera pas cela, elle évoquera juste l'éventualité qu'il fasse des certaines choses sans aller au bout. Les autres personnages comme Lucile et sa mère Éloïse, si importante dans le vie d'Aurélien ne sont pas assez explorées à mon sens surtout avec les révélations faites lors de l'histoire.

J'ai apprécié ma lecture fluide et rapide mais je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher réellement aux personnages, les bonds dans le temps m'ont déstabilisé ainsi que certains points évoqués trop rapidement à mon goût. Par contre j'ai beaucoup aimé l'épilogue où Arthur est le personnage principal. Et surtout le sujet m'a vraiment très intéressé, l'autisme est traité avec bienveillance et délicatesse et c'est ce que je veux retenir! Je remercie NetGalleyFrance et les Éditions Plon pour m'avoir permis de le lire.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Quand Aurélien rencontre au parc Camille et son fils Arthur, 6 ans, il ne se doute pas que leurs routes vont se croiser à plusieurs reprises et qu'il va s'attacher à eux malgré leurs particularités. En effet, Camille et Arthur sont tous deux autistes Asperger et pour eux, tout leur est difficile ou presque, tout les agresse, du contact des vêtements, à l'eau de la douche, au contact physique ou même à la simple pluie. Aurélien va pourtant réussir à apprivoiser Arthur contre toute attente. Parallèlement, Eloïse, la nounou d'Arthur et mère de Lucile, amie de coeur d'Aurélien, atteinte de la maladie d'Alzheimer, se retire à la campagne alors que ses souvenirs disparaissent. C'est aussi grâce à elle qu'Aurélien retrouve la trace de Camille et d'Arthur.

J'attendais beaucoup de la lecture de ce roman dont le thème principal est le syndrome d'Asperger et plus spécifiquement les particularités sensorielles qui affectent deux des personnages principaux. Hélas, j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre, j'ai trouvé sa lecture compliquée tant au niveau du style car il y a de très nombreuses ellipses, on se perd un peu dans la construction que du fond qui m'a paru parfois peu vraisemblable. En effet, on dirait que vu la disponibilité d'Aurélien, il ne travaille pas, il est tout le temps là pour Camille, se rend disponible immédiatement et cela est peu crédible.
L'autisme présenté ici ne l'est que sous l'aspect sensoriel, il est limité quasiment aux sensations visuelles, tactiles et aux interactions sociales. J'ai trouvé cet aspect très réducteur et stéréotypé car l'autisme bien qu'il se manifeste d'un individu à l'autre d'une manière particulière, est bien plus que cela et bien plus complexe.
La fin du roman aussi est surprenante et assez peu crédible quand on découvre le secret de Lucile.
Alors que j'avais lu Je suis là du même auteur avec grand plaisir, j'avoue avoir été déçue par ce roman là qui ne m'a pas du tout convaincue.
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J'ai voulu lire ce livre parce que le sujet – l'autisme – m'intéressait. Et le problème n'est pas Camille et Arthur, une mère et un fils tous les deux autistes Asperger hypersensoriels, mais le problème est toutes les personnes qui les entourent. Trop, c'est trop : toutes les personnes de leur entourage ont un problème grave ou très grave, et à force, je me suis sentie noyée dans le trop de douleurs, comme si je me retrouvais moi-même hyper sollicitée par chacune de ses histoires qui se juxtaposent, se superposent les unes aux autres. C'était peut-être l'effet recherché, cependant, je n'ai du coup ressenti aucune empathie pour les personnages secondaires comme Eloïse ou Lucile – pour ne pas dire Caroline.
Puis, nous avons l'effet inverse : le pas-assez. Nous n'avons pas suffisamment d'informations pour appréhender le personnage d'Aurélien, ou alors ces informations viennent trop tard, un peu comme pour Lucile. Parfois, nous n'avons même aucune information, j'ai eu l'impression de rester dans un flou artistique concernant les relations entre certains personnages, les non-dits. Or, comme je suis quelqu'un de très terre à terre, j'ai vraiment besoin d'un minimum d'explication pour comprendre certains faits, surtout quand j'ai droit à des commentaires philosophiques et répétitifs.
Je n'ai pas oublié Camille et son fils Arthur. L'un des faits qui m'a étonné n'est pas qu'Arthur ne soit pas scolarisé mais qu'à aucun moment ( ou alors, j'ai mal lu), on ne lui propose un(e) AESH : tous les élèves atteints de troubles du spectre autistique que je connais en ont un(e), et cette présence a grandement favorisé leur scolarité, leur socialisation. Puis, Camille et Arthur sont autistes Asperger et ont strictement les mêmes troubles, ce qui me semble assez rare. Il est intéressant de mettre en avant l'hypersensibilité, cependant ce n'est pas le seul trouble dont ils peuvent être atteints – et j'ai trouvé souvent qu'Arthur avait un langage très mature pour son âge.
Pour résumé, en dépit d'un sujet intéressant, j'ai un peu l'impression d'être passée à côté de ce livre.
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