La forêt des disparus

Un forêt oppressante, des disparitions de randonneurs dans cette forêt de Redwoods, une comptine angoissante, un journaliste Paul Green qui essaye de survivre suite à l'affaire Clara Miller.

La thématique du livre est la peur, cette peur de l'autre, de celui que l'on ne connaît pas est au centre de cette histoire. Ce livre, lu en audio, est hyper prenant, le rythme est effréné et l'auteur alterne le point de vue des personnages.

J'ai trouvé cette histoire assez flippante avec cette forêt qui est aussi au centre de l'histoire, c'est un personnage à part entière. Les personnages sont assez charismatiques et j'ai été ravie de retrouver Paul Green et de rencontrer cette ado , Charlie, que j'ai beaucoup appréciée et qui va se lier d'amitié avec Green.

J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture, angoissante à souhait.

71/100 Olivier Bal, « La forêt des disparus » 480 pages
Je le place dans la catégorie 6 : nom de 3 lettres
Il s'agit de mon second roman d'Olivier Bal et je n'ai pas commencé par le premier tome des aventures de son héros, le journaliste Paul Green qui a connu son heure de gloire avec « L'affaire Clara Miller » (titre du tome 1). de fait, j'ai donc découvert certains éléments de son passé et de sa précédente enquête. C'est décidément une méchante habitude, puisque je l'avais découvert avec « le maître des limbes », ignorant qu'il faisait suite au thriller « Les limbes ».
N'imaginez pas que cela m'empêchera de lire « L'affaire Clara Miller », car ça y est : en deux romans, je suis devenue accroc à Olivier Bal, qui n'a rien à envier à mon quatuor favori du thriller français : Franck Thilliez, Olivier Norek, Cédric Sire et Maxime Chattam. J'ai découvert sur babelio qu'il était déjà l'auteur de sept romans et je vais tous les lire ! J'écris cela avec délectation, comme on se réjouirait devant une boite de bons chocolats ! Bon sang, que je plains les gens qui n'aiment pas lire ! de quels immenses plaisirs ils se privent ! Bon, retournons dans la forêt des disparus.
Après avoir bien morflé avec sa précédente enquête, Paul Green décide de s'installer dans un chalet de la forêt de Redwoods, au bord du Pacifique, dans l'Oregon. Chaque année, des randonneurs y disparaissent sans laisser de traces, dévorés par les immenses séquoias millénaires. Les battues organisées par le shérif Gerry Mackenzie ne donnent rien : aucun des disparus n'est retrouvé, pas même un cadavre. Quant une adolescente de la région disparait à son tour, la tension monte d'un cran et tous les soupçons se portent sur cet Etranger.
Le thème des disparitions en forêt est récurrent, mais l'intérêt est que l'auteur a fait alterner trois points de vue : celui de Green, qui n'aspire qu'à la tranquillité et se retrouve dans le viseur d'une population déchainée, celui de Lauren l'adjointe du shérif qui n'a de cesse de retrouver les disparus, d'autant que la mort de son fils l'a rendue particulièrement obsédée par ses échecs, et Charlie l'adolescente disparue qui a trouvé refuge chez le journaliste.
Le rythme est haletant et j'ai pris plaisir à dévorer ce roman, incapable de m'arrêter. Les descriptions sont suffisamment précises pour qu'on se retrouve immergée dans ce lieu à la fois magnifique et inhospitalier. Les portraits sont également bien dessinés, que ce soit les personnages principaux que les secondaires. Sans oublier Flash le chien hirsute de Paul.
Vraiment, je ne peux que vous conseiller ce roman haletant ! Venez vous perdre dans la forêt des disparus !
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Un village bien tranquille, entouré d'une immense forêt, où les habitants se connaissent tous et se sentent mutuellement investis de veiller les uns sur les autres, et sur l'intégrité de la communauté…
Poussé à l'extrême, ce raisonnement va engendrer un rejet de l'étranger allant jusqu'à l'élimination de tout ce qu'ils considèrent comme n'appartenant pas au clan !
De génération en génération, cette mission va être transmise afin d'assurer la pérennité de cet héritage… et malheur à celui qui ne respecte pas le contrat : chaque habitant doit veiller sur les autres !
Paul Green, réfugié dans ce village et terré dans une cabane isolée depuis des années, va être entrainé malgré lui dans ce tourbillon inouï : depuis des années, certains randonneurs ont mystérieusement disparu sans laisser de trace…
Seule Lauren, une femme-flic continue de chercher le pourquoi de ces disparitions récurrentes et inexpliquées…
Pour ce second roman, Olivier Bal a utilisé le même mode d'écriture que pour le premier : des chapitres courts où il prend le point de vue des divers protagonistes l'un après l'autre.
Le résultat est efficace et agréable avec un thriller qui ne manque pas de rythme et dont la fin laisse sans voix !
Pressée de lire la troisième histoire avec Paul, ce journaliste physiquement cabossé et psychologiquement meurtri.

Alors par où commencer...le récit démarre doucement mais sûrement. On ne tourne pas autour du pot et le premier chapitre donne l'eau à la bouche avec le récit de l'une des disparus.

L'histoire se construit petit à petit et je trouve que les idées sont vraiment géniales, il y a de la recherche, on switch parfois entre deux époques, ça reste super intéressant et je vais nommer ça "l'ennemi", est bien décrit. J'étais un peu perdue entre paranormal ou juste folie humaine ? Je me demandais si ce que les personnages vivaient était réel.

J'ai beaucoup aimé les personnages de Charlie et Paul, qui en bavent comme pas possible. Lauren aussi. D'autres personnages m'ont par contre mise hors de moi.

Ceux qui ont suivi mes stories savent que malgré les gros points positifs que je viens de citer, il y a néanmoins eu du négatif. Je me suis ennuyée pendant certains passages, ça n'allait pas assez vite à mon goût et j'ai trouvé qu'il n'y avait pas d'action, c'était plat...jusqu'aux ~150 dernières pages où je n'ai plus réussi à lâcher mon livre.
Il y a enfin eu l'action que j'attendais et on allait de rebondissements en rebondissements. J'ai adoré cette fin! le livre étant pas très long à lire, après le final je me dis que ce n'est pas très grave que ça n'ai pas avancé à la vitesse que je voulais. C'était incroyable et je n'avais pas deviné ce qu'on trouve dans l'épilogue. Ça a été une vraie surprise et si l'auteur maîtrise aussi bien les fins, ça me donne envie de lire d'autres de ses livres.

bonjour mes amis! je viens de finir ce super livre! quel suspense! j'avais du mal à le lacher!
TITRE : La forêt des disparus
AUTEUR : Olivier Bal
Editions XO
Une forêt primaire de séquoias multicentenaires, immense, qui abrite un village abandonné, détruit par un effondrement il y a presque 150 ans. Une petite ville, Redwood (elle porte bien son nom d'ailleurs), coincée entre mer et verdure. Isolée du reste du pays.
Paul Green, ancien journaliste, a sillonné l'Amérique sans véritable but, jusqu'au jour où sa voiture est tombée en panne à Redwoods. Dans cette petite bourgade isolée de l'Oregon, où tous les habitants se connaissent, même après cinq ans, Paul Green est encore surnommé « L'étranger ». Peu importe l'endroit, il n'est jamais bon d'y être l'étranger, surtout que les randonneurs ont tendance à souvent disparaître dans la forêt de Redwoods. Lorsqu'un soir, une adolescente totalement terrorisée frappe à la porte de sa cabane, « l'étranger » va devoir se mêler d'une affaire qui ne le regarde pas.
En donnant la parole à trois narrateurs au fil des chapitres, ce roman choral nous rapproche au plus près des personnages. de Lauren, l'adjointe du shérif qui enquête depuis belle lurette sur ces étranges disparitions, à Paul Green, journaliste retraité solitaire, toujours aussi bourru, en passant par Charlie, la pauvre adolescente de treize ans, le lecteur s'attache très vite aux différents protagonistes et tremble avec eux face aux nombreuses menaces issues de cette immense forêt.
Peuplée de séquoias millénaires et incarnant cette nature hostile qui ôte la vie à de nombreux touristes, « La Forêt des disparus » se révèle progressivement également un personnage à part entière du récit.
Olivier Bal n'est pas un guide touristique comme les autres, il ne laisse rien au hasard, tout a un sens, c'est réfléchi et pesant. Il nous plonge dans une littérature noire en s'inspirant de nos peurs les plus profondes.
Olivier Bal parvient en effet à donner vie à un environnement sombre et hostile, qui contribue à nous tenir en haleine tout au long du récit, notamment lors de quelques chasses à l'homme particulièrement haletantes.
Pour moi c'est une pépite, j'ai adoré! merci à l'auteur pour ce très bon thriller!
Lien : https://www.facebook.com/gro..

J'ai beaucoup aimé « L'Affaire Clara Miller » et je n'ai donc pas hésité longtemps pour lire la suite que j'ai, d'ailleurs, trouvé encore meilleur. Je me suis dorénavant attaché à Paul Green, journaliste, et j'ai hâte de lire le troisième tome de ses aventures.

Paul Green, depuis sa dernière aventure, a pris le large et s'est arrêté à Redwoods. Il y vit pendant cinq ans, et on ne peut pas dire qu'il est vraiment réussi à s'intégrer. Dans la forêt à côté de laquelle il vit, les disparitions s'enchainent. Et comme il est toujours considéré comme un paria, les regards sont braqué sur lui. Quand en plus, une jeune adolescente lui demande de l'aide, tout s'emballe.

Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est l'alternance des points de vues entre Paul, la fliquette Lauren et la jeune adolescente. On s'attache très vite aux trois, même si on connait déjà Paul.

C'est aussi la présence de cette forêt qui nous attire. Cette nature hostile qui attire les touristes et où les morts sont nombreux. Cette forêt tantôt belle, tantôt meurtrière.On s'y croit, on y est. Olivier Bal à eu ce talent pour nous immerger dans cet environnement.

J'ai tourné les pages de ce récit avidement tant j'ai été prise dans le rythme que l'auteur donne. On est pris dans un élan qu'on ne peut stopper et qui nous entraine. C'était terriblement addictif. Et désormais j'ai une préférence pour ce récit par rapport au premier.

Addictif, alors foncez !

Elise.

Instagram : etliselesmots

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Paul Greene, toujours cabossé par l'affaire Clara Miller.
Il a atterrit dans un coin perdu de l'Oregon, on pourrait croire que la vie y est un long fleuve tranquille. Mais pas du tout puisqu'on y compte le plus grand nombre de disparu de tout le pays. C'est un Paul à la dérive qui va se retrouver mêlé à cette histoire entraîné par une gamine sauvage.
L'auteur privilégie encore une fois la narration a plusieurs voix et c'est bien vu parce qu'on s'attache aux personnages et que cela permet de suivre tous les chemins de l'enquête.
Je suis conquise par lecteurs qui font vivre cette histoire.

Curieux roman que celui-là. Jusqu'au trois-quarts, je trouvais cela assez ennuyeux. Deux raisons à cela.

La première est que les chapitres sont d'une brièveté extrême (ce qui n'est pas forcément gênant en soi), mais surtout on change de personnage à chaque chapitre. C'est, si j'ai bien compris, ce que certains appellent un roman choral. Eh bien, je ne suis pas très fan des romans chorals, et c'est par ailleurs très difficile à faire, car il faudrait pouvoir adapter son style à chaque personnage en fonction de son âge, de ses origines sociales, de son sexe, etc. Ce n'est pas vraiment le cas ici.

La seconde raison est que c'est écrit du début à la fin à la première personne du singulier (avec les mêmes personnages qui donc reviennent en boucle). Là encore, c'est difficile d'écrire un roman à la première personne du singulier. Il faut une sacrée maîtrise de la langue française et (de nouveau) ce n'est pas vraiment le cas ici. Bref, pour le dire autrement, c'est souvent moyen au niveau du style.

Mais alors, mais alors, que s'est-il donc passé au trois-quarts du bouquin ? Eh bien, il se trouve que l'histoire s'est emballée soudainement et que l'auteur a su faire preuve dans cette longue dernière ligne droite d'un bel effort d'imagination qui tient le lecteur en haleine. On est pris par le suspense, ce qui fait oublier le reste. C'est déjà pas mal et n'est pas donné à tout le monde. Au final, je suis assez partant pour lire un autre Olivier Bal. En un sens, le pari de l'auteur est réussi.

Cela faisait un moment que j'avais délaissé la partie "critiques" de mon compte Babelio et pour cause: mes dernières lectures ne m'ont enthousiasmé plus que ça.
Jusqu'à ce que je lise La Forêt des Disparus d'Olivier Bal. Quelques nuits de lectures et me voilà avec l'envie fulgurante de vous parler de ce livre que j'ai adoré.
La Forêt des Disparus est une immense forêt de Sequoïa millénaires bordant une petite ville perdue au fin fond de l'Oregon. Tantôt paisible, sachant accueillir les personnes qui aiment y observer sa faune et sa flore, elle sait aussi se montrer effrayante, oppressante et habiter un secret des plus terrifiants. Chaque année de nombreux touristes se volatilisent dans la forêt sans que l'on n'ait jamais trouvé la cause.
Le jour où une jeune femme est retrouvée morte et où une adolescente de la ville disparait, toute la ville se mobilise. On suivra alors tour à tour différents personnages: Lauren, policière en charge du dossier des disparitions, Charlie, la jeune adolescente disparue qui se cache en fait chez notre troisième narrateur: Paul Green. Ce dernier, ancien journaliste, a fui son ancienne vie pour se cacher dans cette ville en restant à l'écart de toute vie sociale. Mais lorsque Charlie débarque, terrifiée et semblant fuir un danger dont elle n'arrive pas a parler, il se voit obliger de s'impliquer dans les affaires de la ville.
Ces trois personnages, tous plus attachants les uns que les autres, vont percer petit à petit le mystère qui entoure la forêt de Redwoods, personnage à part entière de l'histoire (et qui m'a bizarrement donné envie de vivre en pleine forêt...).
Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant été happée dans un livre et j'ai acheté le lendemain toute la bilbiographie d'Olivier Bal (oui je ne fais pas dans la demi-mesure!). Je ne peux que vous recommander cette lecture palpitante, frissonnante et surtout très bien écrite.

Ravie de retrouver le personnage de Paul Green auquel je m'étais attachée dans l'Affaire Clara Miller.

Ce thriller m'a rappelé mes cauchemars d'enfant, ceux dans lesquels je me perdais dans la forêt sans jamais retrouver mon chemin. Si aujourd'hui balader en forêt est un vrai bonheur, ce n'est pas ce que j'ai ressenti tout le long de ma lecture. Ici, la forêt est si dense qu'on n'arrive pas à respirer, si oppressante qu'on redoute une agression, si obscure qu'il y fait presque nuit, si grande qu'on peut vraiment s'y perdre. La forêt est un personnage à part entière, menaçante et hostile, prête à tout pour conserver ses secrets.

L'intrigue quant à elle, me semblait a priori assez classique, de celles déjà vues et revues dans nombre de thrillers. Et bien pas du tout ! Il ne s'agit pas du scénario habituel des disparitions. Ici, nous sommes dans un coin perdu et retiré, entre la terre et l'océan, dans une petite ville où l'étranger n'est pas le bienvenu et où le taux de disparitions bat tous les records. Ici les autochtones se connaissent, ils y grandissent de génération en génération. Paul Green s'y est retiré depuis 5 ans, mais il n'est pas intégré au tissu local. D'ailleurs, ça ne l'intéresse pas. Jusqu'au jour où Charlie, cette jeune fille de 13 ans, se réfugie chez lui…

Un climat lourd, oppressant, menaçant, un environnement hostile, pratiquement personne à qui se fier, en permanence sur ses gardes, c'est la configuration dans laquelle se retrouve Paul, l'étranger de Redwoods, plongé bien malgré lui dans une histoire inquiétante dont il faut absolument sortir la petite Charlie. Mais la forêt a ses secrets, et elle n'aime pas les fouineurs…

Après une lecture en apnée, j'ai pu reprendre mon souffle une fois la dernière page tournée. L'intrigue est fascinante, le suspense soutenu, le climat insoutenable, les personnages intrigants et la forêt terriblement mystérieuse. Un très bon thriller dans lequel je retrouve le talent d'écriture de l'auteur avec ses magnifiques et angoissantes descriptions, l'ambiguïté de ses personnages, la justesse de ton de ses dialogues. J'ai adoré ❤️