Nous verrons qu'à certaines époques, certaines lunes en signe n'ont pas les caractéristiques courantes habituellement attribuées à ce "mariage" planète-signe. Il s'agit de périodes durant lesquelles des planètes lentes, Pluton, Neptune, Uranus, traversent un signe en particulier et colorent de leur influence la Lune qui s'y trouve : ainsi de 1914 à 1938, Pluton est entré en Cancer et notre Lune s'est alors trouvée terriblement "plutonisée". Il est vrai que les enfants nés durant cette période auront plus souvent que d'autres des mères "veuves" ou angoissées (la guerre étant passée par là)...Lorsque plus récemment, Uranus est entré en Cancer, de 1949 jusqu'à 1956, nous avons vu se dessiner un autre type de femmes Lune/Cancer, plus indépendantes, plus émancipées que la Lune en Cancer traditionnelle, celles qui ont participé et profité de la révolution de Mai 68...
Saturne est aussi un grand modérateur d'élans qui inhibe la spontanéité : une Lune/Bélier, habituellement fougueuse, devient fort pâle dans ses manifestations et timide dans son expression. Quant à Neptune, au contraire, il mêle son "Eau" à celle de la Lune et féminise, sensibilise, poétise, "symbiotise" ...
Comme toujours en astrologie, on se rend vite compte qu'il est fort difficile d'isoler un seul facteur, comme celui de la lune en signes sans considérer les aspects qu'elle effectue avec les autres planètes. Le secteur qui la contient amène aussi sa coloration, une lune en VIII ressemble à bien des égards à une Lune/Scorpion ou en aspect de Pluton...
Nostradamus ou le prophète en son pays : débat
Tribunal de l'impossible : Débat avec
Michel SUBIELA, le docteur
Gaston FERDIERE (vice-Président de la
société française de l'expression),
Serge HUTIN (écrivain),
Jean-Pierre DUBOIS-DUMEE (journaliste),
André BARBAULT (astrologue) et Michel ROUZÉ (journaliste
scientifique). Peut-on accorder
foi aux célèbres centuries de
Nostradamus ?