Arrageoise pure souche, j'ai lu ce livre que l'on m'a conseillée pour avoir mon avis. Et bien c'est simple, le seul bon point que je peux lui trouver, c'est qu'il se lit vite. Pour le reste, tout est à jeter.
- Perso inconsistant, sans passé, impossible d'avoir une quelconque empathie pour lui. Son histoire est abracadabrantesque il tue le dealer de son fils mort d'une overdose. Il finit dans un asile pour avoir péter les plombs...et sort au bout de trois mois. Trois mois pour avoir tué un homme, et il reprend sa vie de flic avec des médocs et tout...non mais sérieusement ?! On ne demande peut-être pas du réalisme à 100% mais il faut rester crédible tout de même !
- Les autres personnages ? Sans aucune saveur, ce sont des stéréotypes à eux tous seuls, les gendarmes ont tous des moustaches, les flics d'Arras sont des imbéciles notoires qui enquêtent par dessus la jambe et laissent un ancien aliéné à faire le reste, le commissaire est d'un ridicule, le juge abandonne carrément l'affaire au milieu du roman...n'en parlons pas. Les bibliothécaires sont soit des timides compulsifs qui se cachent derrière leurs grosses lunettes, ou sont des narcissiques opportunistes de la pire espèce.
- L'enquête policière ? Un calvaire. Elle n'a ni queue ni tête, il n'y a aucun plan, aucune intrigue en fil rouge, cela part dans tous les sens, si bien qu'on ne sait même plus qui est qui. Les meurtres sont ridicules on tente de noyer le premier dans une piscine ludique au milieu des autres nageurs à l'aide d'un toboggan puis on le cuit à la lampe UV....le dernier est empalé sur le lion d'Arras qui se trouve dans le hall du musée...un lion qui date du 16e siècle et qui ne pourrait sans doute pas supporter l'affront d'un corps lui tombant dessus....
- le nom des victimes ? On les oublie si vite qu'on ne sait plus qui est qui.
- Les dialogues ? Digne d'une série sitcom des années 90.
- Et la ville d'Arras ? Car oui, c'est tout de même l'endroit phare du livre, la ville en elle-même. Vous n'en verrez rien. le fond des archives de la médiathèque, une rue qui n'existe plus, un restaurant et les places. Et encore décrits de façon très succincts. N'imaginez pas la découvrir avec ce roman qui aurait de toute façon pu se tenir ailleurs, car le reste de l'histoire se déroule bien loin de là. (Le touquet ou Liverpool par exemple)
En bref : un livre à éviter dans les grandes largeurs, avec une fin tout bonnement ridicule, juste bon à donner mal au crâne.
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Ce polar est très plaisant à lire. L'écriture est fluide, le rythme soutenu sans être hystérique, le ton léger avec ce qu'il faut de dérision. le principe est simple. : Dervé, l'inspecteur de police sortant de dépression suite au décès de son fils, quitte l'hôpital psychiatrique et reprend sa vie. le boulot l'entraîne dans une enquête à meurtres multiples et à dénominateur commun : la culture à Arras. Entre bibliothèque, archives, musée, avec quelques savoureux détours dans le boulonnais et surtout en Angleterre ; notre enquêteur non violent - qui en prend régulièrement pour son grade - va finir par dénouer une affaire aussi secrète que dérisoire : une chasse au trésor. le tout est très bien ficelé. La futilité du mobile du fauteur de troubles est à la fois drôle et navrant. C'est résolument agréable à lire. On découvre ou redécouvre de beaux lieux d'Arras à travers les pas d'un flic qui reprend goût à la vie. On la lui souhaite longue.
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Après une dépression, le capitaine Dervé se retrouve sur une enquête criminelle où les morts vont se succéder. Il y aurait de quoi rechuter !Ce polar de cent soixante pages se lit très vite et pour un premier roman c'est une réussite. Suspense conservé jusqu'au bout ...
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