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3,78

sur 270 notes
Sous Louis XV à Paris, la sorcellerie, croyances diverses et filtres d'amour vont bon train ... jusqu'à l'organisation de messes noires.
Toute la population est touchée ... il y aurait peut-être m^me des satanistes à Versailles! Personne n'a oublié l'affaire des Poisons qui avait fait scandale et quand Sartine, lieutenant de police de Paris, charge Volnay de l'enquête sur cette messe noire qui a laissé deux cadavres derrière elle, le contexte est hautement sensible. Trouvons vite les coupables avant d'enterrer cette affaire!
Première lecture pour moi d'un roman d'Olivier Barde-Cabuçon et une excellente découverte. J'adore Jean-François Parot et Nicolas le Floch. J'ai retrouvé ici cette ambiance parisienne (même si on se situe un peu avant Nicolas) et ces enquêtes bien ficelées. J'ai trouvé l'écriture élégante. Ce fut donc un bon moment de lecture!
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Un excellent polar historique que j'ai découvert, et, emprunté tout à fait par hasard à la bibliothèque.

L'action se déroule à Paris, pendant le règne de Louis XV, mais le Paris sombre, en proie à ses démons, et, surtout vouant un culte inconditionnel au satanisme.

Les différents protagonistes évoluant au fil des pages sont bien campés, et, au fil des pages, leurs faiblesses, leurs ambiguités ainsi que leurs qualités se dévoilent, les rendant ainsi plus humain.
Le lieutenant général Sartine, quant à lui, prends l'aspect d'un personnage abject, inhumain, machiavelique, manipulant à souhait ses collaborateurs afin que ces derniers donnent le meilleur d'eux même pour mener à bien l'enquête qu'il leur a confié (à côté, le Sartine décrit par J.F. Parot dans ses romans fait figure d'enfant de coeur).

On sent, également, que l'auteur a effectué de nombreuses recherches sur le Paris du 18eme siècle ainsi que sur le culte satanique, et, l'imagination aidant, une atmosphère sombre, noire et inquiétante se dégage afin de donner un roman policier palpitant à souhait.
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Décembre 1759, le corps d'une jeune fille est découvert sur une tombe d'un cimetière parisien, à quelques mètres d'elle le gardien est également retrouvé sans vie, visiblement mort de peur. Comme seuls indices des traces de pas et les reliefs d'une messe sataniste... le genre de mystère fait pour le chevalier Volay et son père le moine savant défroqué. le duo va devoir louvoyer entre pressions politiques et forces mystiques. Il va aussi de voir s'accomoder de la mystérieuse Hélène, inspectrice aussi belle que redoutable imposée par Sartine, leur supérieur.
"Messe noire" est la 2e enquête du commissaire aux morts étranges mais ma 4e lecture de cette série ; la preuve qu'Olivier Barde-Cabuçon arrive à créer de bonnes histoires sans bois de rallonge tout en nous rendant sympathique des personnages qui n'ont rien de lassant! L'auteur français mêle toujours habilement Histoire, suspense et humour dans des romans prenants et distrayants.
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Ce "commissaire aux morts étranges" aiguisait ma curiosité depuis un bon moment ! Un polar historique, le XVIIIe siècle, des morts insolites... tout cela me promettait de passer un délicieux moment de lecture !
Las ! J'ai commencé mon exploration par "Casanova et la femme sans visage" qui m'a beaucoup déçue. Heureusement j'ai persévéré ! Et cette deuxième enquête du fameux commissaire a en tous points répondu à mes attentes !
Le Paris de décembre 1759 est le théâtre de bien mystérieux évènements : une très jeune fille découverte sans vie dans un cimetière, un cadavre qui disparaît, des cérémonies sataniques... et, à Versailles, une favorite qui sent sa mort prochaine auprès d'un roi qu'elle est prête à satisfaire par tous les moyens, même les plus nauséabonds. le rigoureux commissaire Volnay et le Moine, son inséparable complice, ont bien des difficultés à progresser dans cette enquête jalonnée de pièges et faux-semblants ! Surtout qu'une magnifique jeune femme est chargée par Sartine de les aider dans leurs investigations. Aider ou surveiller ? Dans cette société où les pires perversions prennent le masque de l'innocence, comment faire confiance à qui que ce soit ?
Les rebondissements inattendus se succèdent et les deux héros se trouvent bien souvent tout près de la catastrophe. Mais l'inaltérable intégrité de l'un et les connaissances protéiformes de l'autre leur permettent de se sortir tant bien que mal des situations les plus épineuses. La crainte de voir resurgir les mêmes troubles que lors des scandales du règne précédent conduit Sartine, le lieutenant général de police, à intensifier la pression sur les deux enquêteurs : mouches, menaces, arrestations, perquisitions... complexifient les investigations et engendrent de multiples confusions.
J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur dépeint cette période de "fin de règne". Les sinuosités de l'intrigue reflètent parfaitement les mouvements opposés qui remuent la société de l'époque. La caractérisation des deux personnages principaux s'affine peu à peu tout en laissant dans l'ombre une grande part de leurs motivations. Petit regret à ce propos : les personnages secondaires sont beaucoup moins fouillés et restent au rang de silhouettes de passage.
Un polar historique palpitant !
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Le chevalier de Volnay , commissaire aux morts étranges , mène sa deuxième enquête accompagné de son adjoint ( et père) , le moine « médecin- légiste » .
Sartine , lieutenant-général de la police , leur adjoint une séduisante et mystérieuse jeune femme qui ne les quittera pas lors de leur enquête . Mais pour qui travaille-t-elle ?
Messes noires dans les cimetières , cadavre qui disparaît , fantôme , satanisme , séance d'envoûtement ... voilà l'ambiance de cette deuxième enquête que j'ai trouvée plus intéressante à suivre que la précédente . Historiquement , elle permet de se rappeler la terrible Affaire des Poisons qui assombrit le règne du Roi-Soleil .
« Casanova et la femme sans visage » ne m'avait pas emballé outre mesure mais «Messe noire» , avec une intrigue moins alambiquée , m'incite à poursuivre la lecture de cette série .
C'est avec plaisir qu'on suit nos deux héros dans les rues du Paris de Louis XV . Volnay , secrètement anti-monarchiste , est toujours aussi peu enjoué et expansif ... à l'inverse du moine , qui n'a pas sa langue dans sa poche ... Quant à Louis XV , l'auteur le décrit toujours sous un jour fort peu sympathique !
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Alors là, je crois que je viens de vivre un coup de foudre littéraire, et il y a bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé !
J'aime tout : La dimension historique, les personnages, l'intrigue, le rythme, les mots...
Le duo d'enquêteurs formé par un père et un fils à la fois si proches et si éloignés l'un de l'autre nous emmène dans un Paris de roman-feuilleton avec quelques belles gueules de "crapules", et quelques "creatures" ensorcelantes. On a parfois l'impression que Jean Marais, celui de Cagliostro, va surgir au coin de la rue. Je me suis laissée prendre au jeu, et j'ai adoré.
Et je découvre avec bonheur qu'il s'agit là d'un épisode d'une saga ! Vite, il faut que je me procure les autres volumes !
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Ce commissaire aux morts étrange est une sacrée trouvaille. L'écriture est délicieuse.

"Messe noire" est le deuxième tome de la série. le Chevalier de Volnay enquête, avec son assistant, très particulier, sur une mort suspecte. L'intrigue est profonde, les personnages historiques ne sont pas loin....

Très bon polar, très bonne intrigue, et lecture très agréable.
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Je viens de finir ce polar, lu en 24h, tant j'ai tout de suite été happée par l'intrigue, l'ambiance, la plume de l'auteur.

J'ai adoré tous les personnages, les "gentils" comme les "méchants", car aucun n'est simple, ils ont tous leurs petits (ou gros) défauts, leurs secrets, leurs ombres ; ce sont, pour une fois, des humains que j'ai trouvés sous la plume de Barde-Cabuçon.
J'ai aimé aussi l'intrigue, riche, complexe, pleine de rebondissements, auréolée de l'attirance morbide pour le surnaturel, la magie, le Mal.
J'ai apprécié l'atmosphère, la neige, le brouillard, les cimetières, les cheminées, mais aussi Paris, sa pauvreté, ses auberges, ses rues obscures.

En somme, j'ai tout aimé. J'ai hâte de lire les autres livres !!!
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Si comme moi vous baignez dans la littérature policière, que votre quotidien de lecteur est fait de tueurs psychopathes, de flics torturés qui leur courent après, d'enquêteurs scientifiques obsessionnels , de braqueurs de banques et autres trafiquants de drogues qui dézinguent à tout va, peut être alors ressentez vous parfois l'envie de changer d'air, d'un dépaysement complet, d'élargir votre horizon.

Si tel est le cas, alors il grand temps pour vous d'ouvrir un roman d'Olivier Barde-Cabuçon. Après le remarqué « Casanova et la femme sans visage », l'auteur nous offre avec « Messe noire » la suite des aventures de son improbable et pittoresque duo d'enquêteurs constitué de Volnay, le commissaire aux morts étranges et de son complice le moine hérétique ( Les deux romans peuvent se lire indépendamment).

Car c'est en plein milieu du 18ème siècle que Barde-Cabuçon projette son lecteur, dans ce Paris tempétueux et parfois colérique et violent. C'est là que l'auteur plante le décors de sa nouvelle histoire.

Nous sommes en décembre 1759. le corps sans vie d'une jeune fille est retrouvé sur une tombe d'un cimetière parisien. Sur place, le commissaire aux morts étranges ne trouve pour seuls indices, qu'un crucifix ,une hostie noire et quelques traces de pas dans la neige. Mais un peu plus loin, sur la grille du cimetière, une pancarte intrigue: » Interdit à dieu d'entrer dans ce lieu » . Dès lors il n'en faut pas plus pour que le pouvoir s'inquiète de la possible résurgence des messes noires qui avaient défrayées la chronique sous le règne de Louis XIV. C'était l'affaire " Monpassan – Lavoisin » qui avait vu nombre de condamnés, dont des nobles, pour pratique de sacrifice humain et rites interdits.

Cette nouvelle affaire est donc suffisamment importante en tout cas pour que Sartine, le lieutenant général de police en personne, décide de suivre de très près l'enquête de son inspecteur peu conventionnel et vis à vis duquel il nourrit une certaine méfiance. Car en cet hivers rigoureux, la misère nourrit le mécontentement de la population ,le froid avive sa colère en gestation. Pour l'homme de confiance du roi, il convient de veiller à ce que la monarchie ne soit pas davantage affaiblie par une histoire qui pourrait exacerber les superstitions et souligner l'impuissance des autorités à maintenir l'ordre.

Pour garder un oeil sur ses deux inspecteurs aux méthodes parfois peu orthodoxes, il leur adjoint une équipière chargée de les seconder, mais surtout de lui rendre compte de leur moindre faits et gestes. Un élément qui ne manquera pas d'interférer dans l'osmose et la complicité des deux hommes.

Séduisante, ensorcelante et manipulatrice, la belle réveillera une sourde rivalité entre eux malgré un lien de filiation qui les unit . Car si Volnay est un jeune et beau garçon dont un chagrin d'amour hante les nuits, c'est son père, bien plus âgé, qui semble manifester une appétence toute juvénile pour la gente féminine qu'il a du mal à dissimuler.

C'est donc un trio atypique qui se lance à la poursuite des adorateurs du malin. Et l'on peut compter sur toute la coquinerie de l'auteur pour entraîner ses personnages dans une enquête sinueuse, semée de cadavres, pleine de fausses pistes et d'étranges situations.

Au delà de cette énigme, l'intérêt du roman tient d'abord au portrait de ce Paris du XVIIIème que dépeint l'auteur avec la couleur de ses mots. Un paris grouillants de vie, où la crasse le dispute aux odeurs pestilentielles des sels balancés par les fenêtres. Un Paris aux rues étroites, sombres, où noblesse et pauvres gens se côtoient, où les prostituées s'agrippent à vous comme des sangsues et où les mouches (indics) de Sartine sont partout . Un Paris qui à la nuit tombée devient le royaume des malfrats et des renégats, où la vie n' est plus qu'un lancer de dés. Malheur à celui qui croiserait la route d'une bande de maraudeurs en vadrouille.

C'est avec force détails qu' Olivier Barde-Cabuçon nous dessine cette capitale pré révolutionnaire où règne la manigance, le complot , surveillée par les espions d'un pouvoir aux abois . Il dresse avec réalisme le portrait de ces petites gens, et restitue parfaitement cette atmosphère si particulière de fin de règne qui s'annonce pour la monarchie française.

Mais l'autre intérêt du livre, tient aussi dans ses personnages. L'auteur nous offre une galerie de protagonistes hauts en couleur. Un Sartine manipulateur, pervers, un enquêtrice au passé sentant le souffre de la sorcellerie, et surtout, notre si pittoresque duo père- fils, adeptes de l'esprit des lumières, qui nous offrent une rivalité des plus savoureuses.

Rien ne manque à ce roman ,ni la qualité de conteur de l'auteur et sa faculté à immerger son lecteur dans un univers qu'il n'a pas l'habitude de fréquenter, ni l'épaisseur des personnages que vient servir une intrigue parfaitement maîtrisée. « Messe noire » est assurément un agréable moment de lecture, totalement dépaysant et qui malgré l'époque où elle se situe, n'en n'arrive pas moins a captiver le lecteur polars contemporains que je suis !
Lien : http://www.passion-polar.com/
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J'ai toujours eu un faible pour les moines enquêteurs. Tout a commencé par le frère Cadfael (même si, j'avais largement préféré l'adaptation en série télévisée aux bouquins) puis le frère Guillaume du Nom de la Rose (seul livre d'Eco que je suis à peu près arrivée à apprécier, mais là encore, l'adaptation cinématographique...).
Oui bon herm. Je fonds sur ces hommes quionteuunpassésombreavantd'embrasserlacarrièred'Eglise; et ce livre ne pouvait que mieux tomber, en suivant les enquêtes du père Guillaume de. et de son fils (le vrai) Commissaire Aux Morts Etranges comme l'auteur ne cesse de répéter le titre à l'envi, à l'excès dans tout son livre. Oui car voilà, c'est écrit un peu avec des gros sabots, des répétitions inutiles, un style soulignant à l'extrême les expressions des personnages au cas où on n'aurait pas bien compris, agrémenté de clins d'oeils aux limitations scientifiques de l'époque et de ce que l'on pourrait faire si (que l'on se dise, ah mais si,si, je sais!) (oui c'est en somme une enquête de police scientifique du XVIIIème). Certes c'est bourré de références historiques, mais je vois ça un peu comme un Dan Brown, faire croire au lecteur du bas peuple bien sûr peu cervelé qu'il se culture en lisant une histoire pleine d'Histoires, d'un peu d'amour et d'intrigues cousues de fil blanc pour qu'il comprenne bien et se sente intelligent.
J'ai horreur que l'on prenne le lecteur pour un imbécile.
(Mais j'aime toujours autant les moines détectives).
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