Messe noire

j'ai emprunté par hasard ce livre et bien m'en a pris. J'aimais regarder les aventures de Nicolas le Floch à la télévision, au point d'en lire directement. En revanche, je choquerais presque certains en disant que j'ai préféré celui-ci.
Sous le règne de Louis XV, la police a forte affaire à combattre l'obscurantisme de l'époque sous la forme mystique des messes noires et autres envoûtements qui touchent toutes les catégories de la population.
Un binôme spécial composé du chevalier Volnay, commissaire aux morts étranges, et d'un moine hérétique, est chargé de déjouer les complots qui se trament derrière ces pratiques. ils sont donc amenés à faire la lumière sur la découverte d'une adolescente gisant sur une pierre tombale, objet d'un sacrifice rituel d'une messe noire. L'enquête va les mener de chausse-trappes en manipulations au coeur d'un Paris étouffé par la neige de janvier et la peur de la liberté de parole.
J'ai aimé ce roman pour les caractères de ses personnages qui sont bien dessinés et très crédibles. Les dialogues, certes moins châtiés que ceux de JF Parot, n'en sont pas moins croustillants. On ne sent pas un désir de l'auteur de nous apprendre quelque chose de l'époque, mais celle-ci est suffisament bien décrite pour servir l'intrigue, tout en restant bien documentée. Personnellement, si j'ai envie d'en apprendre plus sur le Paris de Louis XV je lirai un livre d'histoire, je n'aime pas quand un auteur nous abreuve de détails historiques dans ce qui retse un "polar" me laissant un petit goût de confiture.
Non, ici, il y adu rythme, des rebondissements, de l'humour, de l'amour, de la haine, bref, je ne l'ai pas vu passer. J'ai hâte de lire une autre aventure de ces "experts" de l'époque.

L'an dernier je découvrais la première enquête du Commissaire aux morts étranges, de Volnay, le personnage haut en couleur d'Olivier Barde-Cabuçon.
Après cette lecture très différentes des romans policiers auxquels je suis habituée, j'ai acheté la deuxième enquête dont je vous parlerai aujourd'hui : Messe Noire.
Nous retrouvons le duo formé par le Commissaire aux morts étranges et son père, un moine qui ne croit pas en Dieu, qui aime les femmes, surtout quand elles ont la moitié de son âge et qui ne s'est fait moine que pour échapper à la prison.
Nos deux compères sont envoyés sur une scène de crime pour le moins étrange : un cimetière où, semble-t-il, un culte satanique se tenait mais s'est retrouvé troublé et inachevé, laissant sur place le corps d'une enfant qui allait être offert en sacrifice.
Le moine, médecin légiste à ses heures, scientifique avant tout, ramène le corps dans sa cave pour l'étudier mais rien ne va se dérouler comme prévu et les fantômes ne sont pas rares dans ce Paris du XVIIIème, en plein hiver.
Alors que les prémisses de la révolution se reniflent dans les rues et ruelles de Paris, l'enquête va mener le duo de plus en plus près de Versailles, du Roi et de sa Cour.
Comme dans le premier volet, l'humour reste présent, en particulier dans le personnage du moine. Moins de romance, plus de magie, une pie et un chien-chien, beaucoup de petits morceaux de notre Histoire, une entrevue de la société sous la royauté, la misère, la faim, le froid, la maladie, tout cela Olivier Barde-Cabuçon nous le transmet dans ce roman hyper rythmé, drôle, passionnant.
Petit rappel de la série :
- Casanova et la femme sans visage en 2012
http://www.evadez-moi.com/archives/2021/02/14/38814921.html
- Messe noire en 2013
- Tuez qui vous voulez en 2014
- Humeur noire à Venise en 2015
- Entretien avec le diable en 2016
- le Moine et le Singe-roi en 2017
- le Carnaval des vampires en 2018
- Petits meurtres au Caire en 2019

Une série qui gagne en qualité et en intérêt avec cette deuxième enquête qui ravira les fanas de polars historiques mais aussi tous les accros des enquêtes policières.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..

"Messe Noire" plonge le "moine" (loufoque) et son fils Volnay, commissaire aux morts étranges, dans une nouvelle enquête au coeur du Paris du 18eme siècle. En 1759, Louis XV gouverne son royaume avec tous les caprices que l'histoire lui connaît, et la misère dans laquelle vive les 2/3 de la population la pousse à trouver refuge dans des croyances défendues par l'église. L'ombre du Diable et de ses disciplines plane dans les rues et un rituel dit de Messe Noire va confronter nos deux héros à des déductions innattendues

J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume addictive de l'auteur qui m'avait tant charmée dans le Carnaval des Vampires. L'écrivain tisse avec brio ses connaissances historiques et ses dons de narration qui donne aux personnages un charisme indéniable. Un brin d'humour, une grosse dose d'histoire, une enquête au coeur de l'une des plus grandes villes du siècle des lumières et nous voilà à nouveau embarqués dans l'univers d'Olivier Barde Cabucon. Sa narration est similaire d'un roman à l'autre, néanmoins son style est unique et n'a de cesse de me subjuguer.

J'aime ces week-ends paisibles où je peux me permettre de lire sans interruption pendant des heures, installée au fond de mon canapé.
La lecture qui m'aura accompagnée pendant ces quelques jours venteux constitue le deuxième volet des enquêtes du commissaire aux morts étranges, un personnage créé par Olivier Barde-Cabuçon et qui arpente les rues du Paris du XVIIIe siècle pour trouver les réponses à des crimes horribles. le meurtre du jour concerne une jeune adolescente, sacrifiée selon toute vraisemblance lors d'une messe noire. Ni une ni deux, le chevalier de Volnay se retrouve donc chargé de l'enquête, laquelle se révèle d'autant plus délicate qu'elle plonge ses racines dans l'univers de la magie et du satanisme, toute chose dont le roi Louis XV est bien décidé à ne plus jamais entendre parler. Problème : les indices se font rares, les pistes de terminent en impasses et certains semblent très déterminés à l'idée de garder certaines informations par devers eux. Ce qui n'aide guère le commissaire à se dépêtrer de toute cette affaire.
Le premier volume des aventures du chevalier de Volnay m'avait intriguée, sans pour autant me laisser un souvenir impérissable après lecture. J'avais été un peu déçue, trouvant la fin trop précipitée par rapport à une intrigue qui m'avait paru s'étirer et tourner en rond par moments. J'ai un peu le même reproche à faire à ce tome-ci. On s'attarde sur les atermoiements larmoyants et sans fin de certains personnages, au détriment de l'intrigue. le point de départ est pourtant très intéressant et les premières pages ont tout de suite réussi à retenir mon attention. J'ai plongé immédiatement dans ce cimetière parisien envahi par la brume et les flammes de feux follets, au coeur de ce Paris interlope, déchiré entre les ors et lumières de ses beaux quartiers et la crasse noire et la misère profonde de ses taudis. Mais à part cette reconstitution plutôt très réussie de l'époque, le reste du roman m'a un peu laissée de glace. J'ai trouvé les personnages caricaturaux (Sartine m'a agacée à chacune de ses interventions et le moine, qui était pourtant mon personnage préféré dans le premier volume, m'a lassée avec ses dilemmes interminables sur ses relations avec Volnay, sur son passé, etc.) avec des réflexions et remarques complètement anachroniques. Sans compter que j'ai décompté un certain nombre d'incohérences et de lourdeurs dans le style, notamment quant aux répétitions et ça a le don de me sortir de ma lecture (je sais, il ne m'en faut pas beaucoup...)
Bref, me voilà un peu déçue. Cette messe noire ne m'aura pas donné le frisson que j'attendais. Dommage...

Ce roman policier est le deuxième tome d'une série. Je suppose que le lien de parenté (le moine est le père du commissaire) fait l'objet d'explications dans le premier tome. Les deux personnages principaux sont attachants. On ne sait trop lequel, du moine hérétique ou du commissaire aux morts étranges, Volnay, tient le premier rôle…
Personnages réels et historiques se mêlent : Sartine, Louis XV, entre autres. le thème des messes noires fait resurgir de bien mauvais souvenirs : nombreuses allusions à l'affaire des poisons, à la Voisin, Mme de Montespan et Louis XIV.
On est au milieu du XVIIIe siècle, et on sent, chez le moine surtout, mais aussi chez Volnay, le frémissement de certaines idées nouvelles. N'empêche, l'Ancien Régime est bien présent : la soumission de Sartine et les bassesses qu'il est prêt à commettre pour cacher la vérité, les hésitations de Volnay, l'identité de la petite morte nous y ramènent sans conteste.
J'ai lu ce livre avec plaisir, malgré des personnages un peu (beaucoup ?) stéréotypés. Volnay est charmant, beau, amoureux d'une femme qui est absente, mais il reste disponible... Les idées du moine sont quasi révolutionnaires et on a un peu de mal à y croire. Les personnages féminins, Hélène de Troie (!) qui s'attache au moine, mais qui travaille pour Sartine, et l'Écureuil (personnage de prostituée au grand coeur qui s'attache à Volnay), sont les plus faibles et les moins crédibles…
La structure du roman policier est celle des policiers à énigme : une récapitulation à la fin du roman permet d'expliquer les tenants et les aboutissants de l'histoire, et d'apporter les précisions qui manquaient. Un roman très classique, en somme, facile et agréable à lire, exempt de tout souci de réalisme.

Olivier Barde -Cabuçon, messe noire et autres diableries.

J'ai encore totalement succombé à ce policier historique. Bravo l'auteur qui le tient en haleine ... le moine est donc Guillaume... L'histoire du père du commissaire aux morts étranges m'intrigue tant. La relation que ces deux hommes entretiennent m'émeut et me questionne en même temps. La difficulté de Volnay à aimer m'interpelle. Volnay se vengera t-il d'avoir vu son père au bûcher ?

Et en plus de toutes ces tentations, l'auteur nous livre une Enquete policière encore une fois de première ordre. Certes, cette fois me voilà privée de Casanova, la Pompadour est dissimulée mais il me reste Sartine, ce Roi, cette époque et arrive Helene ... de Troie ? Espionne ou soutien.

Dans un cimetière, de nuit, le corps du gardien est retrouvé. le moine sur les lieux examinant les indices, Volnay arrivant, les feux follets s'élevant, ils font fuir un groupe attroupé autour d'une pierre tombale où repose nue une fillette. Son coeur a cessé de battre, elle ne sait pas débattue.
tout semble indiquer une messe noire.
très vite, Sartine a peur du scandale vécu sous le règne de Louis XIV avec l'affaire des poisons et impose à Volnay et son moine, une enquêtrice : Helene.

Dans ce volet, on découvre un peu plus les pensées du siècle des Lumières, on croise un astrologue, mais aussi des sorciers, des faux moines, des putains (et ce terme ne se veut pas inconvenant mais le reflet d'une société). Et la remise en cause de la religion par la science. Aussi en place trouvons nous un enquêteur qu'on a envie de qualifier d'inquisiteur tant il est orienté dans ses paroles et ses actions.

Je suis séduite par le rythme et la plume, par la qualité de l'intrigue et les fils rouges.

Si on m'avait dit que j'accrocherai autant avec une serie policière se passant à l'époque de Louis XV qui augure la révolution et que de mes lectures viendraient enfin le goût de cette partie de notre Histoire j'aurai souri ! Et bien non, au final j'ai préféré visiter la Conciergerie ... Ainsi soit il 😊

Paris, au XVIII siècle, grâce à une plume fine et une belle écriture, nous est très décrit.
Des bas fonds, avec sa pauvreté et ses misères, jusqu'au plus haut sommet du royaume, où le roi et sa cour de courtisanes et de courtisans, mènent une vie insouciante et légère.
Influence de l'église, ésotérisme, crimes, une histoire bien rythmée et truffée de rebondissements, fait de ce roman, une lecture intéressante que l'on a du mal à lâcher.
Tout ceci, sur fond de fin du système de la royauté, à plus ou moins long terme, qui est sous entendu.

Le sous- titre m'a fait prendre ce livre à la médiathèque.
« UNE ENQUÊTE DU COMMISSAIRE AUX MORTS ETRANGES » m'a fait penser au héros du regretté Jean-François Parot. L'époque correspondait, il avait un second. Un clone de la série « Nicolas le Floch » . Et surprise ce commissaire bien que de naissance noble n'a rien à voir avec le marquis de Ranreuil. Sa vision de la royauté est plus critique, le roi un
« Junkie » du XXVII siècle, Sartine un arriviste. Son second un moine qui s'avère être son père, un personnage mystérieux qui semble çetre de haute ligné agnostique, scientifique reconnu pa de lien avec « Bourdeau » le second de nicolas que son amour pour la Liberté de l'être humain.
Bref j'ai vu, j'ai lu et j'ai aimé. A moi la suite

Un 2e tome plutôt prenant. le duo d'enquêteur est très attachant, et l'ambiance qui ressort de l'histoire est surprenant, sombre. On en apprend beaucoup sur l'histoire et sur les moeurs à cette époque. Un bon moment de lecture.

Dans le prolongement de "Casanova", cette intrigue sombre dans les rues glacées de Paris sous Louis XV est mieux menée que le précédent opus. L'atmosphère et les lieux traversés sont plutôt bien rendus, les pièces du puzzle se font et se défont jusque dans les dernières pages, et la lecture s'en trouve d'autant mieux récompensée. Cependant, on ne peut s'empêcher de relever trop fréquemment anachronismes ou invraisemblances, de plus certains dialogues tendent trop au didactique, sans aucun naturel, ce qui gâche le plaisir et compromet l'appréciation globale de l'ouvrage.