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3,92

sur 7149 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Déçu par cette lecture. J'avais gardé un souvenir de la nuit des temps au collège qui m'avait fait une grande impression. Je trouve cette histoire post apocalytpique surement novatrice pour l'époque tellement repris depuis que ses défauts deviennent trop flagrants. L'histoire assez invraisemblable, qui a mal vieillit surtout la fin du livre presque carricaturale mais il faut tenir compte du context historique Vichy et companie ! Heureusement reste la fluidité de l'écriture de Barjavel, des personnages masculin intéressant et surtout des flashs de génie visionnaires.
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Un des pionniers de la littérature SF en France que je découvre. Ravage est un roman dystopique d'une incroyable modernité sachant qu'il a été écrit au début des années 40... il raconte un monde bouleversé par la technologie, qui plonge dans le chaos et raconte la lutte pour la survie de quelques uns. On pense au roman "la route" de C. McCarthy (qu'il a peut-être inspiré ?)
La fin du livre justifie sa lecture car il donne une belle conclusion sur ce prétendu progrès qui pourtant peut mener l'espèce humaine à sa fin. Alors je pardonne l'auteur sur les longueurs du livre (notamment la 2e partie) et les élucubrations parfois délirantes qui s'échappent de son cerveau. Cela reste un classique de la littérature SF.
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💥 C'est la catastrophe... 💥

📖 Genre : SF apocalyptique

🚀 Résumé : 2050. L'électricité est la source d'énergie principale. Quand elle disparaît brutalement du jour au lendemain, la mégalopole parisienne est paralysée : plus de transport, d'eau courante et bientôt plus de nourriture. François, ingénieur chimiste fraîchement sorti de l'université, prend la tête d'un groupe de survivants pour fuir la capitale.

Avis :

💥 Quand je lis un classique et que certains passages me font lever les yeux au ciel, j'essaie toujours de me rappeler que le livre a été écrit à une époque différente, avec des moeurs différentes... Sauf que, même en prenant les distances nécessaires, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier le roman de Barjavel. Je lui reconnais volontiers des qualités dans son écriture : les scènes de la foule en panique sont vraiment incroyables tout comme la descente aux enfers des personnages (et ce qu'ils vont être amenés à faire pour survivre). Malheureusement, pour le reste, difficile de supporter un roman aussi peu favorable aux femmes. Non seulement les personnages féminins sont réduits à de simples clichés, mais la fin décrit une société que j'ai trouvée carrément patriarcale. Bref, un roman qui n'est pas du tout pour moi...
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Barjavel est un auteur que j'ai beaucoup aimé à l'âge du collège, puis de moins en moins. Avant d'aborder des relectures de romans dont je n'ai guère plus en mémoire que leurs titres et leurs couvertures, j'ai préféré lire un roman très connu mais que je n'avais pas lu.
Le résultat n'est pas très probant.
D'abord, le style est très quelconque sans être désagréable.
Points faibles de ce roman :
* la quatrième et dernière partie est moins bonne que la précédente qui elle-même est moins bonne que la deuxième, elle-même un peu moins bonne que la première partie (heureusement les deux dernières parties sont très courtes, mais ça laisse un ressenti final désagréable)
* le livre a été écrit pendant l'Occupation, et publié en 1943. Il est difficile de distinguer ce qui relève de l'influence de l'idéologie ambiante (et/ou des concessions pour passer la censure) de ce qui relève totalement des idées personnelles de l'auteur.
La société post-apocalyptique dépeinte est plutôt autocratique, avec un culte du chef bien de l'époque.
* Sans doute pour les mêmes raisons, la vision des femmes dans ce roman est très datée. François est, dès la première partie, un homme qui a une vision patriarcale de la place de la femme dans la société. Et ça ne s'arrange pas au fil du roman ! Pire, la polygamie est justifié dans le monde post-apocalyptique par la surabondance des femmes par rapport aux hommes. Alors que pourtant dans ce roman les proportions entre personnages féminins et masculins sont inverses. Et que dans la petite troupe de survivants qui quittent Paris, non seulement il y a très peu de femmes, mais en plus elles survivent plus facilement que les hommes qui tombent finalement comme des mouches.
* Dans le même ordre d'idée, il y a des relents fort désagréables de racisme. En particulier dans une scène de la première partie. C'est très contradictoire : l'Amérique du Nord a expulsé tous les noirs en Amérique du Sud. Les noirs sont présentés comme des sauvages qui festoient avec des danses tribales, et en même temps, ils ont tellement développé leurs industries qu'ils envoient des missiles pour attaquer le Nord. C'est cependant très secondaire dans l'intrigue puisque très vite Paris se trouve coupée du monde. Je relèverai plutôt qu'à côté de cet épisode odieusement raciste, il n'y a pas l'ombre d'antisémitisme dans ce roman. Qu'en penser ?
* La chute en fait, toute caricaturale qu'elle soit, ne me paraît pas claire. En fait tout le problème est dans l'interprétation. Pour la première partie, pas de problème, c'est de la dystopie, avec un humour féroce qui vise la France de l'époque, et une anticipation intéressante. La deuxième partie est clairement post-apocalyptique. Mais quid des deux dernières parties, Barjavel a-t-il vraiment voulu nous peindre une société idéale, utopique ? Je ne trouve aucun exemple de roman post-apocalyptique qui finisse ainsi. En général, il me semble que les fins sont ouvertes ou manifestement ambivalentes. En tout cas son monde «utopique» a tout d'une dystopie, pire, en germe, que le monde dystopique du début, jusqu'à la destruction des livres comme dans Fahrenheit 451 (roman pas encore écrit, mais les autodafés étaient bien dans l'air du temps). Comment était-ce perçu par le lecteur de l'époque ?
Et les points forts . Est-ce qu'il y en a ? Et bien oui !
* La peinture de la société future est intéressante : un monde architectural qui nous paraît encore futuriste sur bien des points, mais une vision de la société des médias très prémonitoire, alors qu'à l'époque, si la télévision existe, elle a encore du chemin à faire (moins d'une heure d'émission par jour, et pour très peu de public). La vision d'une société où le « plastec » remplace quasiment tous les matériaux est assez visionnaire aussi. Idem pour la description des rubans d'automobiles entre les villes. La satire sonne souvent assez juste pour maintenant.
* La catastrophe qui fait régresser les hommes n'est pas explicitée, elle est brutale, par perte totale de toute énergie électrique. Mais, en plus, il est évident que l'humanité était, au moment où cet événement arrive, en train de vivre une période de réchauffement climatique dû aux activités humaines.
Je ne trouve pas d'autre point positif, si ce n'est que c'est une curiosité fort intéressante dans la Science-Fiction française, quasiment hors influence de la Science-Fiction américaine.
Et je ne sais toujours pas si je vais relire Les chemins de Katmandou et La nuit des temps. J'ai peur de ne pas aimer du tout.
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"Ravage" de René Barjavel.
Alors, on s'attaque à un gros morceau de la SF française. J'ai lu deux livres de Barjavel qui sont "La nuit des temps" (que j'avais apprécié moyennement, vous pouvez voir ma critique ici-même sur Babelio) et "Les enfants de l'ombre" (un livre avec plusieurs nouvelles dont une qui m'a fait pensé à Ravage). Je ne suis donc pas un pro de l'auteur mais je n'y suis pas non plus éloigné.

Je ne vais pas résumer le roman car de nombreuses personnes l'ont déjà fait avant moi, voici donc mon avis.
J'ai plutôt bien aimé le roman. Je l'ai trouvé assez long à démarrer (la catastrophe), on reste environ 80 pages à Paris dans la vie normal sur 313 (ce qui reste assez long). le futur qui y est décrit ressemble un peu à un mélange des années 40 et de maintenant (comme avec les liseuses mais lues par des vrais gens à l'autre bout du monde). le sujet des femmes est également bien précis sur les pensées de l'époque : maison, enfant, études ménagères (même si certaines femmes sont plus indépendantes c'est une majorité). Dommage également que Blanche, le personnage féminin principal, passe à la trappe dès le début de la catastrophe (vers la pages 100 sur 300). François, le personnage principal, est attachant au début du roman mais je l'ai de moins en moins aimé dans le roman (car il est amoureux de Blanche mais est extrême sur le sujet genre elle lui appartient comme un objet). Ou encore le fait qu'a la fin du roman (spoil) il oblige la polygamie pour repeupler le monde (genre il pouvait pas avoir une seule femme et avoir 5/10 enfants ?? pourquoi être aussi extrême).
Le roman est assez tiré en longueur, on voit que Barjavel ne savait pas trop comment finir son roman et j'ai l'impression qu'il improvise de la moitié à la fin. Par contre le passage où la troupe de François qui fuie Paris pour le sud (qui est rural) et arrive dans un hôpital psychiatrique (où certains patients ont des pouvoirs surnaturels) ou encore la partie dans la foret en cendre, j'ai adoré. Cependant, je ne comprends pas comment la France entière peu bruler quand seulement les grandes villes sont touchées (et il ne pleut jamais ???).

En bref j'ai pas détesté ma lecture mais je n'ai pas adoré non plus. Pour moi ça passe, je le conseillerais quand même pour se donner un avis sur les balbutiement de la SF en France, mais une fois lu le roman fini dans la bibliothèque sans y être retouché.

(6/10)
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C'est un bon livre mais il y a quelque chose de dérangeant qui empêche de l'aimer complètement comme un roman. Un texte à part.
J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans l'histoire mais il y a quelque chose de fascinant dans ce récit qui s'anime à environ la moitié du livre. L'univers futuriste est très intéressant et le récit post apocalyptique reflétant la fin du monde est plutôt bien décrit. Il reste néanmoins que c'est un livre écrit dans les années 40 avec tout ce que ça contient du rôle de la femme, de la mysoginie, du racisme de l'époque et du culte du patriarche qui reste un peu difficile à lire à l'heure actuelle.
Clairement pas un coup de coeur mais j'ai pas mal repensé à ce roman depuis que je l'ai terminé, preuve donc qu'il reste marquant dans son développement ~
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Connaissez-vous la liste Votre pire lecture scolaire sur votre site préféré ?
Pour la lectrice que je suis, que j'étais surtout, peu de lectures m'ont arrêtée…sauf : Ravage, de Barjavel.
Une de mes premières immersions dans la Science-fiction, un désenchantement.
Conséquence, j'ai cru que la SF n'était pas pour moi.
Heureusement, George Orwell et Robert Merle m'ont chuchoté à l'oreille, Margaret Atwood et plus récemment Emily St John Mandel ou Estelle Faye m'ont prise dans leurs filets.
Malentendu dissipé, il fallait que je retourne à la source du quiproquo.

Paris – 2052 – Paris est une ville à la pointe de la technologie : son architecture moderne permet de loger grand nombre d'habitants dans ses structures dites « Villes hautes » ; ses modes de transports, métro, automobiles, et bus fonctionnent tous à l'électricité, jusqu'aux avions. Cette société moderne a également découvert le « plastec », une matière d'une solidité incroyable, mais aussi transparente et ultra résistante, qui finit par supplanter tout autre matériau. Bref, « Les temps nouveaux » offrent des conditions de vie quasi parfaites pour qui saurait s'en satisfaire...
Aussi, lorsque l'électricité disparaît subitement, le monde entier s'arrête. Dépassée la phase de sidération devant l'incroyable, la panique laisse place au chaos. Plus encore, l'homme « civilisé » redevient « sauvage ». Quelles perspectives restent-ils aux survivants de la catastrophe pour échapper aux violences, mais aussi aux maladies et épidémies qui guettent ? Partir à la recherche d'un paradis perdu, où une nouvelle vie est possible, plus près de la nature et plus simple.

Rien à faire. Cette lecture me laisse un goût amer.
Aucune empathie pour les personnages, aussi antipathiques les uns que les autres.
Un début laborieux et une fin calamiteuse. Je n'ai détecté à aucun moment une réelle qualité visionnaire à l'auteur sur cette ville futuriste et ses habitants, et encore moins adhéré à cette fin pour moi presque traumatisante.
Je reconnais cependant que certains passages traduisent très bien l'effondrement de cette société, tant d'un point de vue matériel qu'humain. Les bandes armées qui s'organisent, le mode survie qui s'inscrit dans l'esprit de chaque survivant, Barjavel développe dès son premier roman une belle capacité d'évocation.
Mais je ne peux faire fi de la misogynie qui y transpire page après page, de cet idéal de société patriarcale et nauséabonde. Et j'ai encore aujourd'hui un peu de mal à comprendre comment on a pu me mettre entre les mains un tel roman sans un minimum d'explications ou de mise en contexte.
Bref. Je confirme. Encore une fois. Je n'ai pas aimé Ravage.
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« Ravage » l'incontournable des dystopies avant gardistes du siècle dernier.
Barjavel a su nous projeter avec brio dans un récit qui se déroule en l'an 2052, publié pourtant en 1943.
Malgré tout, sa vision d'un monde meilleur à la fin du livre m'a laissé quoiqu'un peu perplexe. Dommage.
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Imaginez un monde où tout, absolument tout, fonctionne à l'électricité, des moyens de transport à la production d'eau et de nourriture. Seuls certains, dans les zones les plus reculées, vivent encore « à l'ancienne », en autarcie, travaillant la terre et élevant quelques animaux.
Bienvenue en l'an de grâce 2052, tel que pensé par Barjavel 110 ans plus tôt.

Imaginez maintenant, dans ce monde merveilleux, une panne d'électricité. Pas une petite coupure d'une heure ou deux, pas une baisse temporaire de tension sur le réseau, non, une panne générale et définitive. C'est purement et simplement l'apocalypse. Plus moyen de se déplacer de façon motorisée, bientôt plus rien à boire ni à manger, les avions s'écrasent sur les immeubles, les trains ne freinent plus. Et bien sûr, débandade des autorités, émeutes, pillages, agressions, guérillas urbaines, violences, morts. Puis, la canicule aidant (une prémonition du changement climatique?), incendies dévastateurs et épidémie de choléra se répandent à travers un pays en grande partie urbanisé.
Pour un petit groupe de survivants mené par François, jeune homme d'origine paysanne, la seule échappatoire est l'exode vers le village de ses parents, à supposer qu'il existe encore.
Récit apocalyptique et post-apocalyptique de la catastrophe puis du long calvaire de la petite troupe de François, à travers mille dangers et dans le plus profond dénuement matériel et moral, sur le chemin d'une hypothétique Terre promise, « Ravage » est une dystopie brutale et sanglante, dans laquelle la loi du plus fort l'emporte largement sur toute morale, la survie du groupe étant la seule option, quoi qu'il en coûte.
Ce n'est pas très reluisant et cela ne rend pas François très sympathique, mais bien malin qui pourrait jurer qu'il se comporterait différemment dans la même situation.
L'univers créé par Barjavel est visionnaire, et ce qui était de la pure anticipation en 1943 s'est en partie réalisé aujourd'hui, les intelligences artificielles en moins.
Barjavel met en garde contre le « tout à la technologie », et cela n'est pas blâmable, me semble-t-il. Mais de là à envisager comme remède un « retour à la terre » moyenâgeux, patriarcal et autoritaire dans lequel les femmes sont réduites à leur fonction de mères et sont priées de "servir" à plusieurs hommes, et dans lequel les livres ne sont accessibles qu'à l'élite, merci, mais non merci. A cet égard, le dernier chapitre est nauséeux et n'est plus « lisible » aujourd'hui. Je ne sais pas s'il reflète les convictions profondes de Barjavel ou s'il correspond aux moeurs de l'époque (en tout cas en ce qui concerne la place des femmes dans la société) et/ou du contexte de la guerre et de l'Occupation, ou encore si c'est une satire. Et je n'ai pas compris non plus l'intérêt des épisodes (aux relents racistes) dans lesquels intervient l'empereur noir Robinson.
« Ravage » est certes un roman remarquable par sa créativité et son inventivité (et sa crédibilité a posteriori sur son volet technologique). L'avertissement contre les dérives du « progrès » est louable et nécessaire. Mais, à moins qu'il ne s'agisse d'un second degré qui m'a échappé, l'issue proposée en 1943 par Barjavel met fort mal à l'aise aujourd'hui.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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J'ai tourné les dernières pages en me disant : "c'était presque ça".
Une incroyable idée de départ, un développement intéressant malgré la misogynie ambiante (mais c'est un marqueur de l'époque) mais une fin complètement ratée, qui sort de nulle part et ne fait pas du tout avancer le propos...

Tout d'abord, parlons des personnages. J'ai plutôt apprécié Blandine qui tente un peu de s'émanciper du sort dévolu aux femmes, même si pour ça, elle se voile souvent la face.
Les personnages masculins en revanche sont tous détestables. Entre celui qui se croit en droit de traiter les femmes comme des poules pondeuses qui doivent obéir à la baguette à l'homme en faisant la boniche et celui qui les manipule/achète pour arriver à ses fins... Comment dire ?! Un personnage masculin neutre qui n'a pas besoin de faire valoir la taille de ses parties pour exister, serait-ce trop demander ? Apparemment.

L'idée de la crise globale électrique résonne terriblement d'actualité, et de ce point de vue, on pourrait tristement penser que Barjavel est un visionnaire !
L'idée est plutôt bien amenée : l'auteur, sous couvert de décrire ce nouveau monde, glisse en réalité des indices qui ont pour résultat la crédibilité de cette panne générale.
Idem pour les “instincts primaires” qui reprennent le dessus, Barjavel va au plus simple mais comme il le fait bien, son récit prend une dimension très réaliste (et le réalisme et moi c'est l'amour fou).

Je lirais certainement La nuit des temps pour approfondir un peu ma découverte de l'auteur. Je n'ai pas détesté ma lecture de Ravage mais j'en garde une saveur mitigée. Je sens que je pourrais apprécier cette plume.

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