Les Invisibles

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[SERVICE PRESSE]
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Les invisibles de Barjy l'
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Je remercie l'auteure et mon partenaire @editions.milo pour ce dernier service presse avant fermeture définitive.
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Merci pour toutes ces années de partenariat, de confiance et de découverte d'auteurs incroyables !
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Mon résumé :
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Vince est propriétaire d'un magasin de disques. Bryan est militaire. Les probabilités pour que ces deux-là entament une liaison étaient quasi nulles. Vince est bisexuel et papillonne de liaison en liaison. Bryan voue sa vie entière aux Marines et est d'un caractère plutôt introverti. Qu'à cela ne tienne, Casey joue les entremetteurs et la magie opère. Avant que l'horreur de la guerre ne fasse exploser le bonheur.
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Vince est un bon vivant. Il aime manger, boire, la musique et s'investît à fond dans son magasin de musique qui a bonne presse dans la région. Très ouvert d'esprit, il n'a pas envie de décider s'il aime les femmes ou les hommes. Et pourquoi se fixer avec une personne alors qu'on peut passer de l'une à l'autre sans entrave ?
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Chez les Gentry, on est militaire de père en fils. Engagé dans les marines, le lieutenant Bryan Gentry dirige ses hommes avec humanité mais fermeté. Toujours sur la réserve, il est poussé par Casey, son meilleur ami, à sortir avec Vince. Mais le déploiement de Bryan en Afghanistan, et son retour médical va venir ébranler les convictions des deux hommes.
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Mon ressenti final :
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Je connais les romans de Laurence, je connais sa capacité à poser les mots justes sur des situations réelles et fortes, je sais qu'elle a cette facilité de me faire entrer dans le cercle très fermé de ses personnages et une fois encore, mon coeur s'est désintégré au cours de ma lecture.
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J'ai mis presque un mois à lire ce roman. Une première avec un roman de cette auteure, que j'avale en une journée, habituellement. Ici, les thématiques étaient trop fortes, trop intenses pour que mon coeur s'en sorte sans dommages. J'ai donc dû espacer mes lectures, mes immersions dans cette douleur latente et déchirante, dans cette persévérance pour accéder au bonheur retrouvé.
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Les personnages sont aux antipodes l'un de l'autre, et le début de lecture a été un peu difficile. Vince est quelqu'un de pétillant, de sociable, de bonhomme. Bryan est introverti, taiseux, peu démonstratif. Je me suis demandé ce que deux hommes aussi différents allaient bien pouvoir faire ensemble. La rencontre fait sourire. Bryan se fiche de rencontrer Vince et ce dernier n'est pas super emballé par le militaire. Puis finalement… Nos deux protagonistes entament une liaison et je dois dire que chacun dévoile une facilité d'adaptation qui semblait impossible avant. Je me suis attachée à Bryan assez rapidement, parce qu'il m'a fait l'effet d'un vilain petit canard. Situation familiale difficile, on comprend mieux cette facette du jeune homme. Vince m'a un peu agacé au début, par sa nonchalance quant à fréquenter Bryan.
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Les départs en opex deviennent de plus en plus difficiles pour Vince, qui s'est attaché à ce militaire taciturne. le dernier départ, et surtout son retour, fera exploser les certitudes de tout un groupe d'amis soudés. Bryan est très gravement blessé et après avoir été amené dans un hôpital, disparaît sans laisser de trace. C'est là que Vince va se dévoiler, bien décidé à retrouver cet homme dont il a appris à lire entre ses lignes. Laurence nous dévoile la part sombre du soldat en perdition, de l'homme en souffrance. du statut de militaire décoré à celui de sans abri, il n'y a qu'un pas, et Bryan le franchi.
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Le roman est ponctué de souvenirs de guerre intenses et bouleversants, que les soldats vivent après leur service, c'est un fait (et c'est une femme d'ancien militaire qui vous le dit car je l'ai vécu). L'état (américain, en tout cas) dispose de bien peu de structures pour prendre en charge des vies brisées au service de la patrie. Et c'est grâce à la persévérance d'un Vince qui essuie la rage, le mépris et le manque de confiance d'un Bryan bousillé dans son âme et dans son corps qu'un renouveau va naître. Psychologue, médecins, anciens compagnons d'arme, tout le monde va contribuer, à son échelle, à panser les bleus du lieutenant Bryan Gentry.
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Laurence m'a encore une fois touchée en plein coeur. Ce roman incroyable retrace la vie d'un ancien soldat mutilé par une guerre qui n'est pas la sienne. Les fantômes sont présents mais finiront par disparaître grâce à l'amour des uns et au lâcher prise des autres. le lecteur assiste à la reconstruction lente et douloureuse d'un homme qui ne s'en sent plus un et d'un autre qui crie à plein poumons que c'est lui et pas un autre.
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C'est une très longue reconstruction pour Bryan, les étapes d'acceptation et de réappropriation de son corps, sans parler de sa sexualité. Un roman bouleversant qui prend aux tripes.
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Si tu veux aider Bryan dans sa rééducation, c'est ici : https://urlz.fr/oWQ3

Coup de coeur ❤

Dans la famille de Brian, ils sont militaires et si lui préférait les livres, il les a rangés pour endosser l'uniforme. Homme de peu de mots et assez fermé de par son éducation, il fera la connaissance de Vince par un ami commun. Vince, disquaire comprend le soldat grâce à son oncle revenu du Vietnam mais ayant laissé une part de lui là-bas.
Ils vont vite se rapprocher et s'apprivoiser mais l'armée est une maîtresse accaparante alors rapidement Brian repartira, accompagné de ses hommes qu'il espère protéger comme eux le protégeront. Vince découvre la difficulté d'attendre des nouvelles quand l'un est déployé et que l'autre reste en base arrière à ne sortir de son apnée qu'en de rares occasions, avec un sourire sur l'écran qui aide à respirer.
Entre retrouvailles, peur de se perdre et éloignements, ils vont s'apprivoiser avec patience, force et faiblesse.
Un Afghanistan de trop et une perte énorme sera le glas de cette histoire. Vince sera repoussé et Brian commencera à se murer dans le silence tout en éloignant ses proches, comme un fantôme, il deviendra ce que l'armée a fait de lui : un Invisible...

J'attendais beaucoup de cette histoire et encore une fois je n'ai pas été déçue par les mots de l'auteure. J'ai toujours eu une sensibilité particulière avec ses romans, totalement conquise par les émotions qu'ils dégageaient et une fois de plus, j'ai été prise dans le monde des personnages.
En même temps ce n'est pas difficile pour moi, femme de militaire qui ai vécu en mode "armée" pendant douze ans et qui le vit toujours d'ailleurs.

Là on parle des hommes qui donnent leur vie pour l'armée dans des guerres qui engendrent plus de pertes que de réussites et qui laissent des soldats amochés de cicatrices visibles ou invisibles. On parle aussi de l'abandon que ressentent ses soldats quand ils rentrent au pays voire même l'indifférence qu'ils reçoivent en même temps que leur carte de Vétérans. Surtout les blessés, ceux qui ne réussiront pas à quitter la guerre qui fait encore rage dans leur tête de jour comme de nuit alors qu'ils ont atterri sur le bord d'un trottoir ou dans un refuge car la vie civile les a avalés et recrachés comme des inutiles...

L'auteure a su mettre en lumière les défaillances et les oublis, les chiffres effrayants qui reflètent le peu de considération que les vétérans reçoivent pour avoir consacré leur vie à leur pays.
J'ai aimé le ton et la façon choisie pour la narration, on pourrait croire à un récit décousu alors que personnellement j'ai trouvé que ça donnait une forte intensité aux émotions, sans parler des vies en parallèle.
Parlons émotions d'ailleurs, on en a un sacré panel que ce soit de Brian ou de Vince. Brian est amer, en colère, il vit dans la peur, sursaute, se perd dans ses cauchemars éveillés comme endormis, en hypervigilance encore plus dans les endroits peu sécurisants pour lui. Vince aussi va perdre le contrôle, il va se cacher derrière des faux sourires et des abus jusqu'au jour où il retrouvera l'espoir et décidera de se battre pour retrouver ce qu'il avait.

Entre conversations silencieuses et regards qui parlent, les étapes de la reconstruction sera longue, compliquée et douloureuse un peu comme les étapes qui accompagnent un deuil.
Il y a aussi tout une brochette de personnages secondaires. Des frères d'armes en réadaptation à la vie civile ou les amis qui sont là pour soutenir et les équipes accompagnantes. On sourit à leurs victoires et on pleure pour leurs échecs.

C'est un slow burn plein de difficultés mais surtout d'humanité. Il n'y a pas de "je t'aime" mais des "je suis là" pour l'un et des sourires discrets pour l'autre et ça a son importance.
J'aurais pu en dire plus (j'ai trois pages de notes) mais je préfère vous laisser découvrir ça à votre rythme et votre propre sensibilité. Mes mots ne sont pas aussi forts que l'histoire que je viens de lire mais à défaut d'arriver à exprimer ce qui a fait battre mon coeur tout au long de ma lecture, je vous dirais que derrière l'ombre se cache la lumière... Et parfois un petit geste peut rendre visible un invisible... et celui qu'à fait Laurence est magnifique, merci pour ça et merci pour eux.

Barjy L. m'a encore surprise avec ce titre fort en émotions.

Ici, on suit principalement Vince et Brian, un duo attachant qui traverse une épreuve difficile. Mais l'histoire s'étend et s'articule autour de tout un tas de gens qui interviennent dans la vie de l'un, de l'autre ou des deux.

Les invisibles, ce sont ceux qui disparaissent des radars volontairement ou poussés à mener une vie en marge de la société alors qu'ils ont tout donné pour la maintenir en défendant leur patrie.

Brian n'est qu'un parmi des milliers mais c'est bien lui qui nous guide sur le chemin parsemé d'obstacles qu'emprunte un vétéran.

C'est drôle mais c'est le second roman de l'autrice que je lis cette année (sans parler des deux nouvelles) et j'ai été encore déstabilisée par sa plume, dans le bon sens.

Le combat de Vince et Brian, c'est ce qu'on suit ici. Brian est un parmi d'autres mais il est unique et irremplaçable aux yeux des siens.

L'entourage compte, en partie, dans la manière dont peut se vivre un retour au pays après avoir survécu aux horreurs de la guerre. Ce qui joue un poids considérable dans la reconstruction reste le mental du vétéran.

C'était émouvant. Surtout la fin, ne me demandez pas pourquoi les derniers chapitres plus que les autres, je n'ai aucune explication à cela.

Les personnages étaient incroyables, même les secondaires. Si Brian se lance dans ce qui le dépasse, c'est parce qu'il a été entouré mais pour que ça fonctionne, il faut que le reste vienne de lui. En cela, c'est très bien amené. Mieux encore, ce roman a toutes les nuances pour saisir la problématique des invisibles car nous y suivons un large panel d'individus et de parcours. Certes, c'est en toile de fond mais c'est suffisamment traité pour offrir un contraste et une réalité douce amère.

C'est une belle romance mais au-delà c'est une histoire de reconstruction, de patience et d'écoute, avec ses victoires et ses échecs.

N'hésitez pas à vous lancer si vous cherchez un livre qui met en avant un vétéran, son entourage et leurs souffrances dans un texte émouvant.

Je referme tout juste ce livre en pleurs, pas que la fin soit triste, mais tellement la teneur des “mots et des maux" m'a percuté de plein fouet.

Barjy L. a une manière unique de nous délivrer ses récits. Avec une plume incisive et d'une justesse incroyable, elle nous offre là un roman qui restera longtemps dans mon esprit et mon coeur.
Elle nous offre l'histoire d'un parcours, d'une reconstruction, d'un amour en toile de fond.
C'est fort, c'est dur, c'est juste, c'est beau, c'est brillant !

Respire, Expire…
Respire, Expire… C'est exactement ce que j'ai fait à chaque page tournée, à chaque chapitre dévoré tellement l'émotion, les flashbacks, l'horreur, la peur, l'abnégation, la résilience m'ont submergé, enveloppé, emporté …

LES INVISIBLES c'est l'histoire de Brian, mais c'est surtout un hommage poignant, criant de vérité, à tous ces hommes qui ne sont pas revenus indemnes de ces combats.

Il est compliqué pour moi de vous parler de ce magnifique roman, sans risquer de trop en dire ou de trop en dévoiler… Alors un seul conseil, lisez-le !

“Un rire qui pue la peur du lendemain, un rire qui pue la trouille de s'attacher à cet homme encore plus qu'il ne l'est déjà. Un rire qui sent la peur de tout perdre. Cette même peur viscérale qui lui donne envie d'y croire.”

“Seul avec sa souffrance, seul avec l'inexprimable, l'inextricable. Toujours vivant, se raccrochant à cette flamme qui continue pourtant de lui brûler les ailes. Il n'a pas le droit d'abandonner, mais il est fatigué de se battre. Son corps lâche, petit à petit.”

"Les yeux secs et le coeur en larmes"... cette phrase m'a marquée pendant ma lecture et résume si bien ce roman. "Les invisibles", c'est Barjy L. dans tout son art ; au meilleur de sa forme. Ce roman est d'une justesse incroyable. On y retrouve le doux-amer propre à l'auteure, et j'adore cet aspect-là de sa plume. Peut-être plus amer que doux, d'ailleurs, mais c'est précisément là où les personnages nous mènent, pour vivre avec eux leurs histoires ; pour mieux les comprendre. C'est poignant et dur, avec des moments fugaces de tendresse et d'espoir. En résumé, ça prend aux tripes et on referme le livre avec à la fois une enclume dans la poitrine et une sensation de légèreté. Un sans faute pour ce roman.