J'étais passé à côté de cet auteur phare du renouveau de la scène théâtre "trash" si je puis dire des années 2000. Vieux motard que jamais. C'est dur, sanglant, cinglant, la comparaison avec
Sarah Kane est juste on ne n'en sort pas indemne. La question de la Shoa est sous-jacente. On appelle un chat un chat dans ses pièces. La première est un monologue pour femme. Elle attend un homme qui est en retard, viendra t il ou pas. Une sorte de complainte qui tourne au sordide de la relation une remontée en puissance du pouvoir dévastateur de l'amour quand il se lève du mauvais pied. Fort. La seconde est un huis clos. 4 femmes attendent que l'ennemi arrive. Elles savent ce qu'il leur attend. Certaines préfèrent brûler qu'être violée. On se le prend en plein poire. C'est authentique et sans concession. du grand théâtre.