![]() | nadejda 14 avril 2015
Grâce au silence, je m'introduis dans un livre, je deviens lui : je l'écris pratiquement moi-même. Entre les pages, il brille imperceptiblement, je dirais que je l'entrevois, que je pourrais le toucher. Dans les livres qui en sont privés, la lecture se déroule sur un terrain aride. Un écrivain ne s'aperçoit pas du travail qui s'opère entre lui et le silence. Sa force s'ouvre à l'aube, puis se remplit de nuit. Il appartient plus à la nuit qu'au jour : il y retrouve sa profondeur et son pouvoir. p 29
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