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Cet ouvrage contient quatre parties, où le rêve s'entremêle avec le réel. " UN AUTRE LOIN " UN AUTRE SEUIL " UN AUTRE VIDE " UN AUTRE VERBE Aucune ponctuation, autre que celle de la fin des chapitres, fait ressortir une certaine narration flottante, hors du temps. Dans la première partie " UN AUTRE LOIN " des questions essentielles sont posées – sans point d'interrogation – des réponses effleurent et affluent . " où s'en va ce qui manque p.12 " où irais-je comme ça p.13 " Où aller sans commencement et peut-être sans fin p.14 " combien de temps faut-il pour s'habituer à la nuit p.15 Quelques réponses surgissent de nulle part. " j'essaie de retrouver les étoiles p.14 " je perds la vue à l'intérieur des yeux p.15 " l'encre se verse sur des mondes ignorés p.17 " je cherche la sortie de la mer p.18 " je réapparais dans une ville p.20 Plus loin – UN AUTRE LOIN – , une réponse-trouvaille lyrique : " je suis au bord du brisement par-delà la transparence trompeuse des ouvertures p.21 Cette première partie est aussi le livre des comments, de la mort et du rêve : " comment s'habiller pour partir … " comment perdre la peur désunie … " lorsque la mer atteint la table je fais le trajet d'ici à un autre loin je cherche à repérer la mort avant qu'elle ne me frappe p.26 " se rapprocher lorsque la nuit ouvre des voies pour le rêve ou lorsque le jour se dégage de l'arrogance de l'aube p.27 Dans la deuxième partie " UN AUTRE SEUIL " se figent : * les constatations de fatalité presque " oxymoresques ". " Je suis arrivée loin et je me trouve près de ton visage p.56 " je vais vers s'en aller plus loin plus tard et plus au fond p.59 * les " il faudrait " " Il faudrait que j'arrive à entrer dans le chant de la distance p.66 " il faudrait changer la position du ciel p.67 " il faudrait être debout sur l'horizon comme l'éclair p.67 " il faudrait une force plus forte pour que la récitation inaccessible s'arrête devant moi p.68 * Des observations poétiques ornent cette seconde partie : " la distance s'allonge la peur est en danger … " l'hiver coupe en morceaux le vide p.68 * Et toujours ce rêve omniprésent " un jour sans brûlures ni blessures p.68 " dans la brise légère des vaincus le vide a remplacé l'absence p.69 " un jour on s'expose à perdre la musique à se figer de travers sur la scène p.69 * le tard " Il se fait tard de tous les côtés l'heure se replie … " il est trop tard et il est trop tôt p.71 Dans la troisième partie " UN AUTRE VIDE " : " le vide" rejoint "il faudrait" " le vide s'échappe du vide … " le vide préserve la brume p.80 " il faudrait un autre vide qui dirait l'atmosphère … qui ferait jaillir l'amour … un autre vide en liberté où pourrait survenir une écriture qui dessinerait ton visage p.81 * les "faut-il" " faut-il choisir les moments du passé " faut-il se déprendre de la mer " faut-il un autre vide pour vivre p.82 * la fin de vie Viendra le jour " Viendra le jour de faire cesser l'extase … " Viendra le jour de mettre au feu … " le jour de débarrasser l'armoire … " le jour de sauver l'inconnu … " de jeter les symboles au panier p.88-89 " viendra le jour de respirer un autre vide p.90 Dans la dernière et quatrième partie " UN AUTRE VERBE " : " Un autre verbe de chair et de sang … " un verbe engendré par les mouvements de la mémoire et de l'oubli p.93 " le seuil de l'espace tourne sur lui-même … " au loin un autre loin m'attend debout sur mon passage p.96 CONCLUSION " Une langue orpheline de significations qui aurait la faculté de jaillir des papiers comme le miroir d'un paysage fabriqué par la passion qui pourrait tomber amoureuse d'un être ou d'un livre… p.103 + Lire la suite |