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Dans ce journal d'un pasteur de campagne - pour parodier Bernanos- qui exerce son métier dans un glen perdu au fond de l'Ecosse et tombe amoureux d'une étrange et belle jeune femme, le lecteur ne sait plus très bien ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas tant Barrie nous fait passer de la réalité au fantastique avec une grande habileté, jonglant avec les apparences, les suppositions, les superstitions, les peurs et les croyances, les réalités historiques et les brumes d'un présent aussi réel qu'incertain.
Bref Barrie créé à partir de vieilles légendes un monde où le héros devient fou sans l'être totalement et retrouve la raison sans renoncer à sa folie. Dans ce texte très court Barrie dénonce impitoyablement la tyrannie des convenances, celle de la raison, pour inventer un univers où l'imaginaire se confond avec le réel, renvoyant à sa solitude celui qui l'expérimente en dépit des injonctions qui lui sont données.
J'ai beaucoup aimé ce texte où le passé devenant comme un univers parallèle, révèle au héros de l'histoire une vérité qui lui est propre, Sa vérité, refusée et niée par les autres, mais en somme bien réelle. Enfin quand je dis réelle... Vous aurez compris !
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L'auteur de Peter Pan nous entraîne au coeur des Lowlands écossaises, hantées par le spectre de la révolte jacobite. L'Écosse aux glens enneigés, aux contes d'hiver que l'on se transmet de générations en générations, à l'histoire sanglante et héroïque, l'Écosse des plus grands écrivains anglais se niche au creux de ces pages. Voici un roman finement ciselé à lire au coin du feu...
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Pendant longtemps l'oeuvre de l'auteur de Peter Pan est restée inédite en France. Ado, je rêvais de découvrir ses pièces et autres textes.
Voilà que je trouve ce court roman (grande nouvelle) fantastique. D'après les notes de la traductrice, l'histoire fait des clins d'oeil au Dracula de Bram Stoker. Étrangement j'ai davantage pensé à R.L. Stevenson.
Je ne peux pas dire que j'ai adoré cette histoire mais elle ma néanmoins enveloppé d'un voile de mystère attirant du début jusqu'à la fin.
Je pense que l'univers qu'elle décrit, un "glen" (vallon encaissé dans la montagne, traversé par une rivière et semblant n'avoir aucune issue) écossais et sa petite communauté rassemblé autour de son ministre m'a semblé aussi exotique que la planète Mars dans un roman de SF. J'ai donc le sentiment d'être passé d'une partie des codes et sous-textes implicites pour les contemporains de James Matthew Barrie. Néanmoins, le côté psychologique / fantastique m'a séduit. le protagoniste est-il le jouet d'un fantôme, d'un esprit ou est-ce son esprit qui lui joue des tours ? Réalité ou paranormal ? C'est bien mené et très joliment écrit.
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Court texte étrange et fascinant de l'auteur de Peter Pan. Nous sommes plongés dans les ténèbres d'un glen écossais barré par l'hiver. Qui est cette Miss Julie Logan? Ou plutôt qu'est-ce ? Lecture agréable, particulièrement adaptée quand le froid s'installe et que les vieilles superstitions se réveillent...
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Adam Yestreen, un pasteur nouvellement installé dans le glen, tombe sous le charme d'une étrange créature : femme, apparition ? tout est possible en ce pays de décembre et de contes où la raison croise le fer avec les superstitions.

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Lien : http://lecturesencontrepoint..
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Je vais commencer par parler du format. Certes, le roman est court, mais le format du livre est horrible, je ne le trouve pas facile à prendre en main. La largeur est trop courte et ce n'est pas évident.

A présent, parlons du contenu. J'avoue que ce n'est pas ce que j'ai l'habitude de lire, c'est un classique et en général, j'ai du mal avec cette littérature.

La mise en place est brouillonne, les phrases sont longues. Il m'a semblé que dans le premier chapitre, le narrateur se perd un peu, il saute du coq à l'âne et c'est désagréable. Néanmoins, je me suis accrochée et j'ai bien fait. le style devient fluide et très agréable. On suit quelques jours de la vie d'Adam, pasteur en Ecosse, dans une paroisse, coupée du monde en hiver, dans le froid et le gel.

Il nous raconte sa rencontre avec un être fantastique, une jeune femme, très jolie, Julie Logan. le narrateur ne s'étend pas dans de grands sentiments. Il y a beaucoup de non-dits, on devine, plus qu'on ne lit vraiment ce qu'il se passe. L'auteur parsème des indices et des références à l'histoire d'Ecosse, cela m'a donné envie d'en savoir plus
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Publié pour la première fois en français, une oeuvre d'un auteur admiré par Proust et Léautaud... "Adieu, Miss Julie Logan, conte de Noël de la plus eau qui soit, histoire de fantômes, ode au bon vieux temps jadis, est le dernier livre publié par Sir James Matthew Barrie. C'est, avant tout, une lettre damour écrite à lÉcosse, à son histoire, son folklore et ses ballades, jusque dans le titre, qui est une référence explicite à cette chanson écrite par James Hogg, Farewell Flora MacDonald. Julie Logan nest quun autre visage de Flora (personnage historique fameux), née du creuset des légendes écossaises. Bien sûr, Barrie nest pas le seul auteur à avoir personnifié lÉcosse sous la forme dune femme : Walter Scott fit de même dans The Highland Widow (in Chronicles of the Canongate). Si ce conte nest donc pas sans rappeler certains livres de Walter Scott (Wandering Willie Tale), de James Hogg (Confession of a Justified Sinner, The Jacobite Relics of Scotland), de John Buchan (The Witch Wood, The Watcher by the Threshold) ou de Stevenson (Thrawn Janet) il est avant tout un hommage appuyé à Robert Burns (Tam o' Shanter, Logan Braes) ; et, sil sinspire de la littérature et du folklore écossais, il nen demeure pas moins que ce court roman (ou longue nouvelle) demeure très personnel et constitue, in fine, le testament de Barrie. Il nous lègue véritablement son cur, car cest bien de cela quil sagit lorsque nous employons le mot « testament ». Ce conte étrange, terriblement lyrique saura émouvoir toutes les âmes romantiques (et les autres). Mi-Celte mi-Saxon, dans son écriture, Barrie est un digne frère de Stevenson l'humour et le tragique en plus." Céline-Albin Faivre, traducteur de l'ouvrage.
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