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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'inspecteur Vertigo Kulbertus se voit malheureusement confier une enquête à Reugny quelques jours avant son départ en retraite, village paumé et insignifiant des Ardennes où les cadavres se succèdent. Kulbertus, un nom aussi loufoque et crédible que le policier, va rencontrer Nicolas venu enquêter sur la mort mystérieuse d'une actrice il y a de nombreuses années à Reugny et dont les fans ne se peuvent se résoudre à accepter l'accident. Les méthodes policières peu conventionnelles de Kulbertus pimentent ce polar bien ficelé, riche en rebondissements que j'ai dévoré. J'ai découvert là un excellent écrivain dont j'ai hâte de lire les précédents ouvrages et que je ne peux que recommander.
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Belle découverte que cet hôtel du Grand Cerf.
Nicolas Tèque, journaliste désoeuvré est envoyé dans un village des Ardennes Belges par un producteur afin d'enquêter sur la mort d'une ancienne star de cinéma dans les années soixante. Les circonstances exactes de son décès sont toujours demeurées troubles et non élucidées.
Quand il arrive à l'Hotel du Grand Cerf, tout le village est en ébullition car de nouveaux meurtres viennent d'être commis. La fille de la patronne du Grand Cerf a également disparu.
L'inspecteur Vertigo Kulbertus est envoyé sur place pour enquêter et se lie d'amitié avec Nicolas.
Y a-t-il un lien entre la disparition de l'actrice et les meurtres actuels ?
Qui est vraiment Richard Lépine, l'homme riche du village ?
Nous voilà plongés dans l'enquête de Vertigo Kulbertus, inspecteur obèse et personnage haut en couleurs dont les méthodes sont pour le moins peu orthodoxes.
L'enquête est néanmoins bien menée et l'auteur en profite pour dresser une belle galerie de personnages : le fils arriviste, le mari violent et jaloux, l'épouse esseulée, l'épouse sans scrupules, etc., et surtout cet inspecteur hors norme, magnifique « héros » de ce roman noir.
L'humour est présent à chaque page et les sentences assenées par notre inspecteur tout au long de ses découvertes sont hilarantes.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur et je dois reconnaître que j'ai été complétement séduite par ce polar décalé et extrêmement drôle. A lire !
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Depuis "Les bottes rouges" qui m'avait enthousiasmée, je n'avais pas lu Franz Bartelt. C'est un bonheur de le retrouver avec un roman aussi intense !
Il s'en passe de belles à Reugny, petite bourgade près de la frontière franco-belge ! Il y a une cinquantaine d'années déjà, Rosa Gulingen, une actrice célèbre, y est morte dans des circonstances un peu douteuses. Accident, a conclu l'enquête. En ce "dernier été du XXème siècle" Nicolas Tèque, vient en repérages avant le tournage d'un documentaire sur cette mort qui reste inexpliquée. Il est logé à l'Hôtel du Grand Cerf, où séjournait l'actrice au moment de sa mort. A son arrivée, le village et en ébullition : un incendie criminel, un meurtre, la disparition d'une jeune fille, font remonter les haines latentes, les rancoeurs mal cachées, le linge plus ou moins sale de chaque famille. Quinze jours avant sa retraite (imméritée selon lui), l'inspecteur Vertigo Kulbertus installe son physique imposant et ses méthodes atypiques pour mener l'enquête. Quel magnifique personnage ! Son franc-parler détonne avec les mensonges des habitants. Décalé, cynique, cabotin, revêche, et malgré tout attachant, il est à lui seul un festival d'humanité.
Construit comme un scénario, avec de nombreuses références cinématographiques, le récit nous entraîne d'un lieu à un autre en compagnie de personnages qui, tous, semblent jouer un rôle écrit depuis bien longtemps. de manipulations mutuelles en rebondissements inattendus, les évènements s'enchaînent, la situation se complique, personne n'est vraiment ce qu'il veut paraître et l'on tourne les pages sans pouvoir quitter ce village maléfique.
Maîtrisé, tenu, élégant, drôle, profond, foisonnant, passionnant... "Hôtel du Grand Cerf" est tout cela et bien plus. N'hésitez pas ! Allez passer quelques jours dans cet hôtel hitchcockien à Reugny ! Vous en sortirez comme moi : enthousiaste !
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Un grand thriller, un des meilleurs pour moi, sinon le meilleur.
Une entrée en matière complexe étant donnée la quantité d'évènements, de personnages et d'époques à considérer.
Au bout de quelques pages tout rentre dans l'ordre et alors commence une grande dégustation de mets de choix...
Amis lecteurs, bonne lecture.
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Quelle lecture réjouissante! C'est plus qu'un polar que nous avons là! Vertigo Kulbertus, gros flic énorme qui mène une enquête à 2 semaines de sa retraite, dans un village des Ardennes, sur des crimes odieux..tous les habitants du village sont de potentiels suspects!
Ce gros inspecteur qui avale bock de bière sur bock de bière et se nourrit de frites et cervelas a l'air d'un benêt mais ne vous fiez pas aux apparences, il a sa stratégie!
Franz Bartelt, quelle finesse dans le langage, et quel humour! Des phrases sont à noter dans un carnet!
J'ai adoré, j'ai savouré et j'ai ri!
Merci MR Bartelt, ça fait du bien!!
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Au départ, un producteur de documentaires projette de réaliser un film sur la mort suspecte de Rosa Gulingen, une actrice d'origine allemande qui avait connu un certain succès en France dans les années 1960 et qu'il admire. Elle avait été retrouvée morte, noyée au fond de sa baignoire, dans sa chambre de l'hôtel du Grand Cerf où se tournaient certaines scènes d'un film dont elle était la vedette. Faute de preuves, les enquêteurs avaient conclu à une mort accidentelle ou un suicide mais beaucoup de fans penchaient pour un assassinat. le producteur, en possession des rushes du film, envoie sur place, dans la petite ville des Ardennes belges où l'hôtel existe encore, un jeune journaliste de ses relations afin d'y recueillir des témoignages.
Hasard ou coïncidence, quand le journaliste débarque à l'hôtel, la localité est sens dessus dessous : un meurtre et un incendie viennent de s'y produire, événements aggravés d'une disparition. En une semaine, plusieurs morts violentes vont se succéder dans la localité ou aux environs, et aux recherches "historiques" du journaliste va se doubler l'enquête directe sur les crimes menée par un policier dont le nom seul est un poème : Vertigo Kulbertus. Ensemble, avec le concours compensatoire de quelques litres de bière pour stimuler leurs intuitions (car les autochtones sont comme il se doit des taiseux) ils vont résoudre à la fois les énigmes du passé et du présent.
Avec des personnages hauts en couleur ou simplement tout à fait réalistes, une intrigue extrêmement bien ficelée, un humour qui s'adapte finement aux protagonistes et aux situations, l'auteur signe là un excellent roman surclassant le genre "polar".
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un polar de cette qualité ! Polar, ou plutôt roman noir ?
Mais bon, peu importe la dénomination, ce bouquin est un véritable petit bijou. Oui, il existe encore des auteurs qui arrivent à nous faire sourire et à nous raconter avec talent des histoires qui tiennent la route . Oui, il existe encore des auteurs qui n'ont pas besoin d'en rajouter dans le rayon gore pour attirer le chaland ( enfin, le lecteur et la lectrice )
Un de ces auteurs, je viens de le découvrir, est Franz Bartelt. Je vais être honnête, je ne le connaissais pas du tout. Si une de mes amies ne m'avait pas offert ce bouquin, j'aurais surement passé à coté de cet auteur pendant encore un petit moment. Encore merci à toi, chère A., décidément, tes conseils sont toujours très avisés !
Franz Bartelt va nous emmener dans les Ardennes belges, dans le petit village de Reugny . Ce petit village tire toute sa gloire d'une histoire ancienne : il a abrité une équipe de tournage il y a une quarantaine d'années et la star féminine du film est décédée dans des circonstances douteuses.
Un journaliste, Nicolas Teque, va être amené à enquêter sur cette vieille histoire, dans l'objectif d'etoffer un documentaire. Cependant, juste avant son arrivée, un meurtre survient. Très vite les choses s'enchainent et un deuxième meurtre survient...
Il faudra évidemment l'intervention de la cavalerie, en la personne d'un policier complétement atypique : l'inspecteur Vertigo Kulbertus.
L'humour noir est présent dans cette histoire sans pour autant occulter l'enquête et son déroulement .
Franz Bartelt a une plume caustique, bourrée de talent et mérite vraiment le détour.
J'avoue avoir l'intention de continuer à découvrir son oeuvre, et vais me mettre en quête prochainement d'un autre de ses livres.
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Après m'être fourvoyé avec "Les Chutes" de JC Oates , j'ai décidé de confier mon temps libre à une valeur sure , Franz Bartelt.
Un producteur envoie un collaborateur à Reugny ,bourgade des Ardennes belges , à la frontière française pour élucider le décès survenu 40 ans auparavant de Rosa Gelungen, star de cinéma de l'époque . Retrouvée morte dans sa baignoire , l'enquête avait conduit à la mort par noyade.
Mais sur place , la quiétude n'est pas de mise : L'ancien douanier vient de se faire tuer ....

C'est l'avantage des valeurs sures , elles sont sures. Au delà de l'histoire , le style assez unique du romancier balaie tous les doutes et le scepticisme ambiant. Cette écriture est dévastatrice , toutes les trois pages , il y a une réplique culte, du style , "elle avait des aptitudes à défier la probité conjugale ". C'est quand même mieux dit que " C'est une salo..", non ?
le personnage truculent est un policier prénommé Vertigo dont la corpulence permettrait à Air France de se faire 3000 euros en classe éco sur un Paris New York.A quatorze jours de la retraite, il se serait passé de ce déplacement en campagne , n'aspirant qu'au repos et à descendre des futs de bière.
Il y a beaucoup de personnages , tous un rôle bien défini, l'immoralité n'est jamais loin, comme souvent. On retrouve quelques synergies avec Paasilina.
On peut aussi noter que l'on a affaire ici à un polar , non conventionnel certes . Et ma foi, c'est bien ficelé , tout se met en place de façon assez royale .
Une belle lecture d'un auteur à découvrir et dont le "Jardin du bossu " m'avait littéralement scotché.
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Imaginez vous quelques secondes un Hercule Poirot avec plusieurs dizaines de kilos en plus , ingurgitant quantité de frites et de bière quotidiennement , avec beaucoup moins de modestie et de finesse dans le comportement mais doté d'un esprit aussi vif et d'une intuition aussi développée .Vous obtiendrez un portrait approchant de l'inspecteur Vertigo Kulbertus . Alors qu'il est à quatorze jours de la retraite il est dépêché à Reugny non loin de la frontiére française , où l'on vient de retrouver assassiné un douanier à la retraite .
C'est aussi à Reugny que se rend Nicolas Tèque , parti enquêté à la demande d'un producteur de cinéma sur la mort d'une ancienne star de cinéma , Rosa Gulingen , en 1960 , au beau milieu du tournage d'un film à l'Hôtel du Grand Cerf .
Les deux enquêteurs vont devoir à leur manière , un peu bousculer les habitudes des principales familles de ce bourg belge pour exhumer des secrets qui datent de la deuxième guerre mondiale s'ils veulent tenter d'élucider ces meurtres - car ils vont vite se multiplier - et le mystère qui tourne autour du décés de Rosa Gulingen.

Franz Bartelt nous délivre ici un bouquet d'humour noir et grinçant qui se conjugue parfaitement avec ces personnages hors du commun , qui font de leur singularité un atout . L'auteur aime jouer avec les mots comme le prouve le nom de ses personnages et ces nombreuses citations dont certaines méritent de figurer dans les annales du roman noir . Une écriture à la fois plaisante et piquante complète le tout . Un savoureux roman et un auteur original qui mérite le détour sans aucun doute .
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Bon sang! Comme Bartelt a l'art de nous immerger dans ce pays de sauvages qu'est ce petit village ardennais de Reugny,
sauvage, l'ex-douanier véreux, Jeff, qui se réjouit du mal qu'il va provoquer en divulguant les scandales collationnés sur la plupart des habitants,
sauvages, les tenancières de l'hôtel, la mère, Thérèse qui refuse de vendre à cause de la grand-mère et Anne-Sophie, la fille, boiteuse suite à un suicide manqué, et charmée par les chansons de Brice, l'idiot du village,
sauvages, les méthodes du centre de motivation pour stimuler la compétition entre les participants,
sauvage, Freddy, chauffeur poids-lourds jaloux, dont la fureur explose à chaque coup de fil anonyme,
sauvages, les grévistes français qui bloquent routes et chemins de fer, ainsi que les attentats de Liège, Namur et Bruxelles qui mobilisent la quasi totalité des polices belges,
et c'est là dedans, au moment ou se produisent meurtres et disparitions, que débarque de Paris le journaliste raté Nicolas, de même que l'obèse et immonde inspecteur Vertigo à 15 jours de sa retraite.

C'est parfois un peu caricatural (le seul gars sensé du village est le fermier flamand!) mais compensé par un humour qui me plait.

On a le sentiment que Bartelt a bon, qu'il écrit pour son plaisir. Vargas et autres Bussi n'ont qu'à bien se tenir ;--)
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