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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Franz Bartelt Hôtel du grand cerf Cadre noir Seuil Mai 2017
( 346 pages – 20€)

Franz Bartelt dédie ce polar au regretté Alain Bertrand avec qui il écrivit Massacre en Ardennes.Leur point commun ? Une prédilection pour l'air balsamique des Ardennes frontalières.

C'est d'ailleurs dans un triangle franco belge que Franz Bartelt campe son intrigue.
Le récit nous transporte dans un va et vient entre Reugny, ce village qui perd sa quiétude , Larcheville ( ville chère à l'auteur, anagramme de Charleville) et Bouillon.

A Reugny, notre attention se focalise sur deux pôles. Tout d'abord, l'hôtel du Grand cerf, qui fut le théâtre d'un fait divers, il y a plus de quarante ans. Thérèse Lendroit, qui dirige l'entreprise familiale, ne manque pas d'exploiter le filon, ayant transformé en musée la chambre où l'actrice Rosa Gulingen séjournait pour un tournage.

Une cassette exhumée d'une benne par Charles Raviotini fait revenir sur le devant de la scène la mort mystérieuse de cette vedette, «  auréolée de gloire hollywoodienne ». L'idée de tourner un documentaire germe, et il dépêche Nicolas sur les lieux. Accident ou crime, saura-t-il la vérité ?

Le deuxième lieu est le Centre de Motivation, dirigé par Richard Lépine avec une discipline de fer, faisant penser à une secte. le logement des stagiaires en cellule crée une atmosphère anxiogène. Silence imposé.Mieux vaut être ponctuel, respectueux du règlement pour éviter le renvoi. Mais cela fait le bonheur de Sylvie, taxiwoman, assurée d'avoir un client à mener à la gare.

Très vite nous sommes entourés d'une galaxie de personnages étonnants , bien trempés. Parmi les habitants du village, il y en a des récurrents comme l'idiot du village, en la personne de Brice Meyer qui communique surtout par onomatopées.


Soudain, l'annonce de la disparition d'Anna-Sophie, la fille de l'hôtelière met le village sens dessus dessous. Les habitants s'organisent, déploient une incroyable et rocambolesque battue.Un hélicoptère déplacé. le village presqu' en état de siège.
Puis, c'est l'ex-douanier que l'on découvre abattu, l'incendie de sa maison qui éclate.

Coup de théâtre, un troisième corps retrouvé plonge le village dans la consternation.
Il y a celui qu'on regrette, celui «  qui n'a que ce qu'il mérite », celle que l'on recherche. L'auteur photographie les campagnes où «  personne n'aime personne et le malheur des uns n'est que la réparation du malheur des autres ».

Et nous voici plongés au coeur de deux enquêtes en parallèle. le mystère du chromo vient se greffer. le village en pleine effervescence , assailli par les forces de police et les équipes de télévision, les journalistes.

L'excès , «  qui met un peu de grandeur dans les petitesses de l'existence », chez Franz Bartelt touche déjà ses personnages.On se souvient de Gontrane dans Charges comprises. Voici le pendant masculin. Mais la surcharge pondérale de l'inspecteur Vertigo Kulbertus pose problème, car elle est croissante. On devine que c'est handicapant pour exercer un tel métier, d'ailleurs il ne cesse de compter les jours avant la retraite !
Le romancier,coutumier de l'ordre alphabétique, l'a choisi pour les aliments que le flic, à l'appétit gargantuesque, ingurgite ! Vu ce qu'il s'empiffre, Vertigo est sujet aux rots et pets ! « d'une puissance d'une explosion nucléaire » ! » Il a à coeur de produire son propre gaz carbonique » !

Voici donc un inspecteur , hors norme, dépêché à Reugny. On peut douter de son efficacité vu la façon dont il conduit les interrogatoires.Parfois de son lit et en caleçon ! Grotesque sa demande aux villageois de se présenter par ordre alphabétique pour les «  travailler » , «  tous en ligne » . Tout aussi ridicule sa façon d'en faire les témoins de son repas. Hallucinant l'interrogatoire de Jack dos à dos avec Elisabeth, doublé d 'une tirade théâtrale. Toutefois «  ce Sardanapale » a su négocier « un marché amoureux » avec Elisabeth. Méthode contestable mais payante !

Le suspense est relancé à chaque victime recensée, mais aussi avec les prédictions d'une voyante qui voit plusieurs morts. Que se passe-t-il donc dans ce village où la mort s'invite pas moins de cinq fois ? Un serial killer rôderait-il ?
Le romancier ne rechigne pas à évoquer des détails gore, à vous écoeurer d'horreur.
Une autre énigme intrigue le lecteur et Freddy, l'époux de Sylvie, routier, qui reçoit des messages d'une voix anonyme, l'avisant d'éventuelles incartades de sa femme.

L'hôtel devient le quartier général des deux enquêteurs, qui s'entendent à merveille, surtout pour vider les bocks, ce qui leur donne «  l' haleine métaphysique ».
« la bière sans mousse est une source intarissable de réconfort » pour les deux acolytes. Pendant ce temps, de sa vigie, Léontine, la grand-mère de la disparue, comptabilise leur orgie et se frotte les mains, en songeant à la recette!

En général, chez Franz Bartelt :ça dégomme ( cf le recueil de nouvelles précédent
ou son roman culte : le jardin du bossu),on «  beuque », on rembouge aux bières !
«  La générosité se mesure en quantité de bière, pas en quantité de mousse. »

Dans ce polar foisonnant, ubuesque, Franz Bartelt brasse maints sujets. Il souligne le désintérêt pour la poésie, un genre peu vendeur. Il épingle, comme dans La bonne a tout fait ,la police qui tarde à diligenter ses forces.
Parmi les constantes : il y a toujours un personnage passé par l'hôpital psychiatrique, des liaisons extra-conjugales ( Sophie et Nicolas ), des piliers de bars dipsomanes, que l'on croise au bar de la mère Dodue, «  à l'emphase commerciale inattaquable » !

du côté du style, on retrouve les énumérations, de savoureux aphorismes : «  La bizarrerie n'est pas incompatible avec la compétence », «  La limonade et la philosophie ont toujours eu des affinités ». «  Il y a des vérités qui demandent à être mûries longtemps ».

L'auteur rappelle, en toile de fond, que la France est un pays souvent en grève et sait restituer le langage des grévistes remontés («  On ne sait plus où donner de la bille »), décrire le bordel, la paralysie qu'ils créent dans Larcheville avec leurs «  barrages hermétiques ».Larcheville qui rime avec «  tuile » qui tombe, au sens figuré.

Durant la lecture, on se prend à jouer le détective novice, nous obligeant à des retours en arrière. Les ramifications se complexifient quand on remonte jusqu'aux racines de l'histoire personnelle de Richard Lépine et conduisent Nicolas Tèque à élargir son territoire géographique de recherches.

L'épilogue nous dévoilera-t-il les clés de tous ces mystères accumulés ? Puisque pour le romancier : «  Il n'y a que dans les romans qu'on connaît le fin mot de l'histoire. »
Même loin de la salle de bains- musée, on baigne dans un vrai délire au moment de l'interrogatoire. Alors que cinq victimes ont eu des fins prématurées tragiques, le polar recèle des accents de comédie et des scènes époustouflantes.
L'auteur décline un hommage indirect à Simenon et Hitchcock.

Si Franz Bartelt ne peut prétendre aux prix décernés à Jack Lauwerijk , récompensant de la poésie, son roman peut briguer une autre reconnaissance pour son humour noir, son talent de dramaturge «  sa patte inimitable » ! Dans son antre ardennais il a concocté ce «  texte original », jouissif, mâtiné de poésie, recommandé comme ordonnance de l'été par Samuel Delage qui y voit un côté San Antonio et aussi chaudement conseillé par la librairie L'embarcadère de ST Nazaire. (1)
Un détour par votre librairie s'impose sans tarder.

(1) En podcast dans l'émission Fr3 Les petits mots des libraires du 6 juillet 2017
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[lu pour l'opération Masse Critique]

Reugny est un petit village de l'Ardenne belge, où coule la Sémois, proche de la frontière française.
Le douanier du coin vient d'être assassiné, ainsi que l'idiot du village. La fille de l'hôtelière disparait.
On est en 1999, on compte en francs. Les faits divers de Reugny passent au second plan de l'actualité et des préoccupations de la police belge monopolisée par des attentats meurtriers à la bombe dans Bruxelles et Liège (à l'époque ce sont des braqueurs de banque qui font ainsi diversion).
Le dernier drame à Reugny remontait quarante ans en arrière quand une actrice, célébrité de l'après-guerre venue en tournage à l'Hôtel du Grand Cerf, avait été retrouvée morte dans son bain en plein après-midi.

Je venais juste d'enchaîner les derniers Vargas et Thilliez histoire de "me faire" au polar à la mode.
Pas que je déteste ou méprise, non, mais ceux-là me lassent, et me surprennent de moins en moins.
Alors qu'avec Franz Bartelt, on retrouve les fondamentaux du genre à l'ancienne (Simenon, Boileau-Narcejac, ...), mais bousculés et poussés loin dans les coins jusqu'à l'absurde, le surréalisme et l'humour noir.

Son inspecteur Vertigo Kulbertus, flic à quelques jours de la retraite, obèse et bouffon, est inoubliable.
C'est un Falstaff gonflé de bière, de cervelas et de frites, affuté et retors. Son agilité d'esprit et de répartie, sa finesse d'observation, compensent son impotence fonctionnelle. Ses interrogatoires sont des chefs-d'oeuvre de mauvais goût, sa méthode est de ne pas en avoir. Pourtant ses déductions surprenantes sont imparables, évidemment. La démesure du personnage pourrait porter ombrage aux autres caractères, s'ils n'étaient eux aussi, brillamment croqués à vif.

D'ailleurs est-ce le personnage ou l'auteur qui s'exprime dans ce polar plus déjanté que classique, quand il dit qu'il veut :
" que personne n'y comprenne plus rien, qu'on ne sache plus qui cherche qui, qui a tué, qui n'a pas tué.
A bon lecteur, salut !

et merci Babelio et le Seuil pour cette excellente lecture :)
Lien : http://tillybayardrichard.ty..
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à la frontière des Ardennes belges, l'hôtel du Grand Cerf de Reugny est réputé pour avoir hébergé la star Rosa Gulingen qui crevait jadis l'écran géant et à l'hôtel ses dernières bulles... dans l'eau du bain moussant.
Plusieurs décennies plus tard, le jeune romantique et nostalgique Nicolas Tèque se rend sur place en vue d'un documentaire sur la mort mystérieuse de l'idole
et se retrouve plongé dans un village en pleine effervescence, secoué par des meurtres et disparitions inquiétantes.
A quelques jours de la retraite, le ventripotent inspecteur Vertigo est désigné d'office pour se décarcasser sur ce chaos des familles... ce qui ne lui coupe pas l'appétit !
L'auteur du Jardin de bossu se lance avec son habituel humour noir, son imagination débridée et sa plume acidulée dans une enquête à priori très classique qu'il baigne de mauvaises herbes de sa région et d'un brin de folie champêtre.
Il jongle avec dextérité avec deux enquêtes et enquêteurs décalés - un inspecteur gargantuesque rouleau compresseur en fin de course à la répartie hardie et outrancière et un petit journaliste du dimanche - qui vont plonger dans la vie, les souvenirs, les jalousies et secrets bien gardés d'Ardennais franco- belges très cintrés et ultra... motivés.
les réflexions décalées et les méthodes peu orthodoxes...de Vertigo en font un enquêteur hors norme qu'il est difficile d'oublier.
l'Hôtel du Grand Cerf, un genre rural très très baroque qui ne manque pas d' excès ni d'éclats.
Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions du Seuil pour le nouveau grand roman noir du très bon Franz Bartelt.
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Une semaine du dernier été du XXe siècle
Bienvenue à Reugny, bourgade lovée dans une boucle de la Semois côté belge non loin de Charleville rebaptisée Larcheville par l'auteur, présente dans la plupart de ses livres.
Reugny et son hôtel du Grand Cerf tenu de mère en fille par Léontine, Thérèse et Anne Sophie Londroit..., son centre de Motivation pour cadres dont la sélection draconienne du directeur Richard Lépine et son adjointe Elizabeth Grandjean entraine des éliminations immédiates qui font le bonheur de Sophie Monsoir chauffeur de taxi qui se charge de les raccompagner à la gare......
Mais "À Reugny comme partout ailleurs, le crime était la face cachée de l'innocence". Celui qui connaissait en détail tous les dessous sales était Jeff Rousselet le douanier qui avait consigné sur des cartons à bière toute l'intimité sordide de ce village à l'air faussement endormi.

Deux enquêteurs se croisent Nicolas Tèque et Vertigo Kulbertus :
Nicolas Tèque journaliste recherche, en vue d'un film documentaire, des éléments du passé qui pourrait prouver qu'une actrice morte au Grand Cerf il y a quarante ans a peut-être été assassinée.
Vertigo Kulbertus inspecteur venu de Liège proche de la retraite, obèse qui fait tout pour le demeurer, enquête lui sur les morts récents.

A la fin passé et présent se rejoignent et s'il apparaît de vrais coupables, il y a aussi de faux innocents.

Un excellent Bartelt à l'égal du "Grand Bercail" paru il y a maintenant 15 ans, où se croisent humour noir, poésie et tendresse, des personnages grotesques et touchants, inoubliables.
Un roman parsemé de moments poétiques et mélancoliques, plein d'humanité. Autant de traits lumineux qui viennent nuancer la noirceur de l'âme humaine :
"Le taxi progressait entre deux rangées de digitales et d'épilobes, dont les mauves accordés éclataient sur le fond noir des sapinières."
" Kulbertus se laissa distraire par le chant d'un merle...
Le chant du merle avait varié sept fois et Kulbertus s'émerveillait qu'un oiseau aussi rudimentaire pût, en si peu de temps et sans presque reprendre son souffle donner plusieurs versions de la vérité."

Bartelt déstabilise le lecteur en faisant ressortir les petites lâchetés, les craintes qui peuvent mener au crime même sans l'avoir voulu, beaucoup de travers qui sont aussi les nôtres. Son regard décalé les fait accepter en déclenchant le rire. Et avec une écriture, un style qui n'appartiennent qu'à lui comme ses remarques sous forme d'aphorismes cocasses : "Tous les assassins ont des alibis. Un assassin sans alibi, c'est un pompier sans échelle."

Sans oublier la conclusion de l'histoire par la voix de Vertigo Kulbertus : " Il n'y a que dans les romans qu'on connaît le fin mot de l'histoire, Nicolas. Dans la vie, on n'arrive jamais à tout savoir. Ce n'est d'ailleurs pas très utile. Mais, à propos de toutes ces histoires, s'il fallait savoir une chose, Nicolas, une seule, ce serait que nous ne sommes pas dans un roman."
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Voilà cinquante ans que Rosa Gulingen, héroïne de films à l'eau de rose, a rendu son dernier soupir dans une baignoire de l'hôtel du Grand Cerf, de Reugny, petit village belge des Ardennes. C'est l'occasion pour un producteur parisien de se lancer dans la réalisation d'un documentaire sur les circonstances de cette mort. C'est Nicolas Tèque, enquêteur, régisseur, accessoiriste… bref, tout et n'importe quoi, qui est chargé d'aller effectuer des repérages et, pourquoi pas, confirmer que Gulingen est morte, non pas d'un accident domestique, mais assassinée.
Sauf qu'à Reugny, au même moment, un tueur est justement à l'oeuvre, qui vient de décapiter à la chevrotine le douanier à la retraite – et unanimement haï– du patelin, et que Vertigo Kulbertus, éléphantesque inspecteur à quinze jours de la retraite et aux méthodes singulières débarque lui aussi.
On ne va pas s'en cacher, c'est toujours un immense plaisir que de retrouver Franz Bartelt et l'on ne peut que se réjouir qu'il ait trouvé sa place dans la nouvelle collection du Seuil, Cadre Noir. D'autant plus qu'Hôtel du Grand Cerf et sa galerie de personnages étonnants associe avec bonheur humour et portrait au vitriol d'une petite communauté faussement tranquille aux vieilles haines recuites dans un emballage de whodunit dynamité par un Vertigo Kulbertus dont la manière d'enquêter repose plus sur un approvisionnement régulier en bières, frites et cervelas ainsi que dans la déstabilisation des témoins et suspects que dans la recherche de preuves :
« - […] je vais vous poser une question difficile. Je peux ?
-Oui.
-Quels rapports entreteniez-vous avec Jeff Rousselet ?
Meyer eut un instant d'hésitation. Kulbertus fit celui qui en sait plus long qu'il ne veut bien le dire et qui n'en attend que la confirmation.
"Bé, à vrai dire, on n'avait pas de rapports…
-Vous ne l'aimiez pas.
-Non.
-Vous ne l'aimiez vraiment pas.
-C'est-à-dire que… on vous l'a peut-être dit au village…
-On dit bien des choses au village.
-Il a tiré mon père comme un lapin. C'est de la vieille histoire, mais on n'oublie pas. Question de respect pour les morts.
-Comme un lapin, vous dites, Meyer ?
-Oui. Comme un lapin.
-J'aime bien le lapin."
L'inspecteur défroissa une feuille de papier, l'étala devant lui et écrivit, en grosses capitales : LAPIN. »
C'est ainsi, avec humour et sensibilité ainsi qu'avec une écriture toujours imaginative que Bartelt déroule une enquête qui met au jour la triste banalité du crime et la manière dont finissent par se confire les détestations dans une petite communauté refermée sur elle-même. Pour autant, là où le cynisme pourrait permettre de dresser une interminable galerie de portraits de salauds, Bartelt laisse toujours un peu de place à l'empathie sans jamais verser dans la moralisation facile : « Il aimait encore assez bien boire, de temps en temps. Même trop, s'il le fallait. Il y a des moments où l'excès met un peu de grandeur dans les petitesses de l'existence ». Et si, d'ailleurs, les plus pourris finiront par être punis, ce sera d'une façon tout ce qu'il peut y avoir d'immorale, Vertigo Kulbertus n'étant pas forcément du genre à laisser la justice faire tout le travail.
C'est dire si Hôtel du Grand-Cerf se lit avec un double plaisir : celui de la langue de Bartelt et de ses aphorismes, et celui du récit délicieusement subversif.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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