Une étoile éternelle

Voici mon retour de lecture du roman tout frais lu : Une étoile éternelle (2023)
de Marie-Claire Bauceré Dehaene


Ce livre je l'ai lu facilement, d'une traite et avec plaisir, même si le thème profond évoqué n'a rien de léger : l'après. Après les jours heureux, après le départ des enfants, après l'indicible douleur de la perte progressive de l'alter ego, après l'issue fatale.
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » n'est-ce pas ?
Un roman sur la reconstruction, le « repeuplement » du coeur, l'incroyable difficulté de supporter ce qui paraît constituer le pire...

Je l'ai lu facilement grâce à Marie Bauceré, avec son style épuré et parfaitement maitrisé. Elle sait nous attirer dans son texte et nous garder entre ses mots. Elle sait nous embarquer dans l'émotion, nous la faire partager. Bref, domine l'Écriture ( c'est si rare !).

Je recommande donc vivement ce livre, illustré par l'artiste reconnu Jean-Jacques Vitiello .

Bonjour tout le monde, aujourd'hui je vais vous parler d'un roman qui touche beaucoup de lectrices et lecteurs, même s'ils ne s'expriment pas, ne font pas un retour de lecture.
Je voulais attendre que des personnes commentent leurs sentiments avant d'écrire le mien. Voici donc un roman douceur malgré des sujets forts, la maladie et un espoir de vie déçu par la mort.
Je ne vais pas vous détailler l'histoire, mais vous donner « l'après lecture ». On est emportés par la sensibilité de l'auteure sans jamais tomber dans la facile sensiblerie. Femme ou homme, on peut lire ce roman.
Nous sommes bien loin de tous ces écrits du genre qui sombrent dans la niaiserie facile et les sentiments d'un goût douteux. Mariaclara Baucere de son noms auteure Marie-Claire Beauceré Dehaene nous emporte dans un style limpide et tendre, ciselé comme un diamant. Elle fait passer de durs messages avec humilité et douceur. La vie continue malgré la dure absence de l'être aimé… Elle donne la parole à des personnes touchées par cette dureté de la vie, chacun son ressenti. C'est beau, c'est la vraie vie si l'on peut dire, celle dans l'âme d'une femme auteure avec un coeur, justement « gros comme ça ».
J'en ai fait la couverture de ce roman, et ce n'est pas pour cela que j'en dit du bien. Pour moi la complaisance n'est jamais synonyme de qualité.
Ce n'est pas le premier écrit de MCBD qui percute mes sens, et quand une auteure ou un auteur me plait, je le dis.
Merci à toutes celles et ceux qui ont ou ont eu ce roman en main. Merci à MC Baucere pour cette fiction empreinte d'humanité et de sincérité.
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Avec ce roman je découvre une écriture douce, fluide, simple qui distille au fil des pages de belles émotions. L'auteure a su me surprendre sur cette thématique du long travail de deuil. L'histoire se concentre sur deux personnages principaux, Paul et Gabrielle, un couple de sexagénaire retraités, mariés depuis 40 ans, 3 enfants et 2 petits enfants. L'enfance puis l'adolescence personnelle de chacun des deux protagonistes s'enchainent par chapitre jusqu'à leur rencontre, puis le mariage. Pas l'ombre d'un nuage dans ce couple, l'osmose entre eux est parfaite. Mais Gabrielle est atteinte de la maladie de Parkinson, son état s'aggrave et Paul n'a d'autre choix que de la placer en institution. Elle y décédera, et commence alors pour Paul un long et difficile travail de deuil. Comment survivre à l'être aimé, son double, son âme soeur. C'est ce que je vous propose de suivre en découvrant comme moi ce très beau roman qui se lit rondement, une lecture agréable, prenante qui peut faire réfléchir sur le veuvage, la solitude et comment survivre si l'on n'attend plus rien…Pour finir une belle citation de William Shakespeare que vous trouverez en première page : "L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme." Bonne lecture 😉
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