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3,89

sur 718 notes
Chronique de Flingueuse : Les lectures de Maud

Monster, Patrick Bauwen : Les tous petits billets de Collectif Polar
Une lecture très agréable, une écriture vive, dynamique, les pages se tournent d'elles-mêmes.
Mais que nous raconte ce « Monster »
Paul Becker a ouvert une unité de soins d'urgence en Floride et consacre peu de temps à sa femme et son fils. Une nuit, Cameron Cole, inspecteur de police et ami d'enfance, lui amène un suspect blessé, menotté, nu et aux membres anormalement longs et souples. Peu après, Paul trouve le portable du suspect contenant des photos pédophiles et reçoit des SMS de menace…
J'ai été happé par cette histoire, voulant absolument connaître la fin. Un déroulé finement amené, un final digne d'un puzzle lorsque l'on met la dernière pièce et que l'image jaillit sous nos yeux ; avec une petite pointe d'émotion, voir une larmichette.
Une seule question, pourquoi ai-je mis autant de temps avant de lire ce livre ? Ouf heureusement, c'est fait et je le recommande à tous ceux qui ne le connaissent pas !! Foncez

Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Paul Becker, médecin, homme ordinaire, vie ordinaire, une femme, un garçon, va voir sa vie basculer lorsqu'il trouve sur son lieu de travail un téléphone portable qu'un de ses patients aurait laissé.
Une lecture en demi-teinte, c'est vif, un page turner plutôt efficace avec un enchaînement d'action mais c'était trop, trop d'action tue l'action, on n'a pas le temps de souffler qu'un autre truc arrive à notre médecin puis on voit les choses arrivaient trop facilement, c'est prévisible ... Beaucoup de mauvalses choses arrivent et s'accumulent pour Paul Becker, je veux bien mais bon à un moment donné c'est légèrement trop.... Et ça créé un gros manque de crédibilité !
Je ne me suis noyennement attaché à Paul Becker, dommage étant donné que c'est avec lui que l'on va passer pas loin de 600 pages,
Moi qui avait tellement adoré la trilogie du Chien, je m'attendais à beaucoup mieux ici, pour autant je lirais le suivant « les Fantômes d'Eden », juste pour avoir quelques réponses à des questions qui restent en suspens... et pour donner une autre chance à Patrick Bauwen...
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Le soir ou son meilleur ami policier se présente dans son cabinet avec un prisonnier contusionné, l'existence de Paul Becker, médecin à Naples en Floride, bascule dans un cauchemar. Suite à la découverte d'un téléphone portable oublié, contenant la photo d'un enfant disparu, d'une scène d'orgie impliquant des mineurs et un cliché de son père, la vie du médecin et celle de ses proches va s'écrouler. Associé à un vaste complot mené par un influent réseau pédophile, menacé de tout côté, traqué par le F.B.I, la police et un prédateur psychopathe, il va devoir s'enfuir pour mener, au péril de sa vie, l'enquête qui démontrera son innocence et sauvera sa famille. L'auteur maitrise bien son récit et les rebondissements de son intrigue, multipliant les faux semblants et les positions équivoques mais l'ensemble manque autant d'inventivité que de crédibilité. Même si il ne distille que progressivement les informations pour maintenir le suspense, on suit les évènements sans se passionner outre mesure ni s'inquiéter pour le sort des protagonistes ou de l'issue finale. Les questionnements existentiels à répétition des divers personnages comme les longs examens de conscience de Paul Becker ne présentent pas vraiment d'utilité pour l'intrigue au même titre que ses errances mémorielles. A force de vouloir mélanger les thématiques pour complexifier exagérément l'histoire, l'auteur finit par surcharger son récit et se perdre dans la surenchère avec des sauvetages inopinés à l'ultime moment, des situations peu réalistes et des rebondissements improbables. La conclusion heureuse et totalement complaisante achève de décrédibiliser une oeuvre qui à la base se voulait violente, sordide et intrigante.
La trame générale présentait un intéressant potentiel mais mis à part quelques rares idées opportunes et certains passages où le suspense est bien mené, on baigne pour l'essentiel dans une platitude oscillant entre le fantaisiste et le redondant. Patrick Bauwen se contente d'élaborer avec Monster un thriller standard, tout juste passable, peu subtil et sans grande originalité.
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J'ai tout de suite accroché avec la plume singulière, fluide, addictive et drôle parfois de l'auteur.

Un thriller haletant aux multiples rebondissements qui ne laissent aucun répit. Plus de 600 pages mais avec un rythme effréné avec lequel je ne me suis jamais ennuyée.

Une intrigue que j'ai trouvée originale, des chapitres courts comme on les aime qui se tournent très vite et qui se terminent souvent par un Cliffhanger qui ne donne qu'une envie : lire le chapitre suivant. Un page-turner par excellence.

J'ai adoré les personnages, leurs relations et caractère et j'ai hâte de lire la suite avec « le fantôme d'Éden »
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Que dire de cet ouvrage ?...
Juste.. Incroyable. L'enquête démarre dès les premières pages et nous tient en haleine jusqu'à la dernière. Pas de temps mort, rien de superflu, une once de mystère qui surfe sur le côté fantastique avec la célèbre Baba Yaga, les histoires sombres des monstres de cirque qui laissent un goût amer dans la bouche, c'est juste, fantastique. J'ai vraiment adoré ce roman.
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Le carnaval des ombres

Ne répondez jamais à un appel sur un téléphone qui ne vous appartient pas. Jamais. le docteur Becker le sait très bien mais la curiosité l'emporte… Il faut dire que ce portable a été oublié dans son cabinet par un patient assez atypique, c'est le moins qu'on puisse dire… le gars lui a été amené par un flic, bon ça s'est assez fréquent… le docteur Becker tient une consultation ouverte 24h sur 24 et traite des urgences de toutes sortes, celles qui ne nécessitent pas forcément d'aller à l'hôpital. Alors des gars amochés par des bagarres, il en a son lot, chaque jour ou presque… Mais cette fois, le gars était bizarre… Selon le flic, Cameron –le meilleur ami du docteur Becker- il se baladait nu comme un ver sur la plage… Cam l'avait arrêté, il avait résisté… bref… Et voilà qu'il oublie son portable (aussi, où l'aurait-il mis, je vous le demande !)… Quand Paul Becker décroche, c'est une voix menaçante qui lui intime de se débarrasser de l'appareil. Evidemment, Paul fouille dans le téléphone et s'il n'y trouve aucun contact, aucun appel, aucun texto, en revanche, il tombe sur trois photos : la première est celle d'un gamin, un petit black d'une dizaine d'années, la seconde ressemble à une scène de partouze, des adultes et des jeunes, très jeunes… Quant à la troisième, Paul n'en croit pas ses yeux : c'est la photo de son père, un père qu'il n'a pas vu depuis des années, un père qui n'a jamais voulu le reconnaitre et qui l'a abandonné… Un type peu recommandable d'ailleurs qui trafiquait de la drogue et qui a fait de la prison et qui s'était découvert une passion pour le cirque, sillonnant les Etats-Unis avec une troupe ambulante, du genre « freak show », loin de son fils. Pas le genre de Papi qu'il a envie de présenter à son petit garçon… le rapport entre ces trois photos ? Ne comptez pas sur moi pour vous éclairer, mais sachez que l'auteur réserve bien des surprises à son personnage principal, le docteur Paul Becker, et à ses lecteurs !
Véritable « page turner », ce thriller très noir tient toutes ses promesses. Avec Paul Becker, on s'engage dans un engrenage infernal que rien ne semble pouvoir stopper, pas même l'ouragan qui menace les côtes de Floride où se déroule l'action. Patrick Bauwen est un auteur français (médecin, il exerçait d'ailleurs dans une clinique que je connais…) mais il a choisi d'installer son roman aux Etats-Unis, en 2005, dans les jours précédant l'arrivée de Katrina… Je le soupçonne d'être un fan de Stephen King car des éléments de l'univers du « maître » sont présents dans ce thriller… Quoiqu'il en soit, le style est efficace (des chapitres assez courts, une écriture incisive), l'intrigue est très bien ficelée, les rebondissements sont nombreux mais le tout reste assez crédible.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur, ce ne sera pas le dernier (j'hésite d'ailleurs à commencer immédiatement Les fantômes d'Eden où l'on retrouve Paul Becker…).
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Un livre coupé en trois partie que l'on a pas envie de lâcher sans avoir assembler toutes les pièces du puzzle.

Nous allons ici avoir le sujet du trafique de films pédophiliques, les enlèvements d'enfants, les secrets familiaux et le cirque ambullant.

Paul Beker, un médecin urgentiste, va être entraîné à son inssue dans une spirale infernale reliant sa famille et Kosh le magicien responsable de l'enlèvement, la vente et la diffusion de films pédopornographique. Il va tout faire pour résoudre l'enquête qui l'accuse et essayer de retrouver sa femme Claire et son fils Billy qui le croient coupable.
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Le lecteur de polars plutôt compulsif, devient vite péniblement exigeant, je vous l'accorde.

Il est en quelque sort complètement addict aux frissons, au désir d'être surpris, de vibrer, d'ouvrir grand la bouche en signe d'incrédulité.

C'est un être en quête de sensations fortes, qui ne se contente plus d'avaler des formules stéréotypées et prévisibles, piquées dans le manuel du "Polar pour les nuls".
Ce lecteur a éprouvé des sentiments les plus intenses dans des pages de grands noms du genre et du coup il se contente difficilement d'une histoire un peu bâclée, s'étirant en longueur, et avec une fin tirée par les cheveux.

Il ne s'accommode plus les descriptions approximatives, d'un travail de recherche un peu bancal ni de personnages lisses et sans aspérités.
Il rêve de tourner les pages plus vite que l'éclair, il aspire à passer des nuits blanches à dévorer voracement des kilomètres de belle écriture, de consistance!
Il ambitionne de perdre pied, de se mettre dans tous ses états, d'endurer la terreur, de raviver ses cicatrices et de peupler ses cauchemars!

Et lorsque ceci ne se produit pas, il se retrouve extrêmement déçu et frustré :(

Cette parenthèse psycho-analytique de ce type de lecteur terminée, je m'attelle à parler d'un roman qui ne m'a pas transporté, ni provoqué aucune des sensations susmentionnées.

C'est long, c'est lent et c'est ennuyant. A force de vouloir mélanger les ambiances et les thématiques l'auteur se perd dans un dédale de contenu insipide, déjà vu et fastidieux.

Aucune palpitation, aucun haussement de sourcils "en mode" Quoi???? mais nooooonnnnn!!!!

En bref, cette lecture ne me laissera aucun souvenir, même pas celui légèrement pérenne, d'avoir passé un bon moment.

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Excellent thriller, on ne le lâche pas avant la fin ce qu'on attend de ce genre de livre. Encore un bon écrivain français du genre. A découvrir si ce n'est pas déjà fait..
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J'ignore par quel moyen Patrick Bauwen arrive à nous impliquer à ce point dans l'histoire. Je ne saurais pas vous dire pourquoi, mais on a l'impression que, dans ce roman, quelque chose dépend de nous, lecteurs. C'est assez indéfinissable, en fait.
Un thriller riche en rebondissements pour le moins inattendus, les chapitres sont courts et écrits au scalpel, le rythme infernal et palpitant nous emporte et on n'a qu'une envie, c'est de connaître la suite et de tourner les pages encore et encore. du coup, ce pavé de 600 pages se lit très rapidement. Et même si on n'a pas trop le temps, on fait en sorte d'en trouver, quitte à sacrifier quelques heures de sommeil...
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De quelle couleur est le téléphone portable que trouve Paul au début du roman ?

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