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sur 9951 notes
A l'age de huit ans Jean perd sa grand-mère car elle était malade des reins. Les deux parents sont obligés de rentrer de Chine. Jean et son frère sont heureux de retrouver leurs parents et de rencontrer leur frère Marcel qu'ils ne connaissent pas encore. Mais leurs retrouvailles ne se passent pas comme dans la tête de Jean. Les deux enfants courent vers leur mère, mais elle, agacée par ce geste, leur donne une claque et leur ordonne de porter les valises.
Ce livre m'a beaucoup plus car l'auteur nous raconte son histoire avec un regard d'adulte et nous explique le conflit perpétuel entre lui et ses frères contre sa mère (Falcoche).
Adrien
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Jean (dit Brasse-Bouillon), 8 ans, vit avec son frère Ferdinand (dit Freddie ou Chiffe), 9 ans, dans le domaine de la Belle Angerie sous la surveillance de leur Grand'mère. A la mort de celle-ci, les parents des deux frères (Jacques Rézeau et Paule Pluvignec) doivent revenir de Chine afin de s'occuper du domaine et de leur enfants. Ils sont accompagnés de leur 3° fils Marcel (dit Cropette) qui est le benjamin. Mais la mère, surnommée Folcoche ( contraction de "folle" et de "cochonne") impose de très dures règles, supprime toutes sorte de libertés et passe son temps à persécuter ses enfants. Une haine grandit dans le coeur de Jean envers sa mère, ce qui va le pousser à commettre actes de rébellions...

J' ai apprécié la lecture de "Vipère au Poing" car cette auto-fiction nous plonge dans une atmosphère de "guerre" entre la mère et ses enfants. En effet, Hervé Bazin retranscrit bien tous les sentiments éprouvés par chacun et la haine qu'éprouve le narrateur envers sa mère. le passage p.80 montre bien ce sentiment:
" Et si tu savais comme je ne t'aime pas. Je te le dis avec la même sincérité que le "va, je ne te hais hais point" de Chimène... moi, je ne t'aime pas. Je pourrais te dire que je te hais,mais ça serait moins fort.".
de plus, en racontant les faits et gestes de la mère, le narrateur arrive à nous faire ressentir ce sentiment envers sa mère. Aussi, le langage utilisé, les classes sociales, la façon de vivre nous plonge dans un univers des années 1900. mais, je trouve que parfois, la description de certains décors et événements est un peu trop poussée et s'avère inutile. Je trouve que cela ralentit beaucoup le rythme du récit et le rend ennuyeux à certains moments. C'est pourquoi je lui attribue la note de 4/5...

Un lecteur anonyme
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Au fil des pages, Jean Rezeau nous partage sa vie, ses années passées en compagnie de ses frères et de ses parents à la Belle Angerie. Lieu hostile et de révolte, ces jeunes garçons y grandiront sous le commandement impitoyable de Folcoche. de chapitre en chapitre, les mésaventures s'enchaînent. Jean, véritable chef de guerre, met au point, avec l'aide de ses frères, des stratégies et plans visant à bafouer l'autorité maternelle, régnant en maître sur le domaine. Folcoche impose ses règles, ses lois aux jeunes garçons qui recevront une éducation des plus strictes. Et tout comme les mésaventures, les précepteurs se succèderont les uns derrière les autres. C'est une histoire assez bouleversante mais pourtant pleine de fraîcheur qui nous est racontée. Et même si le rythme du récit diminue lors des derniers chapitres, Vipère au poing réussit à nous captiver tout au long de ses 237 pages.

Oui, vous devriez lire ce livre. Et ce juste pour la vivacité dont font preuve les personnages. On a cette impression de les connaître depuis toujours, et de parcourir les pages en leur compagnie comme on traverserait un pays avec un ami. Tout d'abord, on s'attendrit devant le jeune garçon attachant et courageux qu'est Jean, surnommé Brasse-Bouillon par ses proches. le lecteur s'indigne, se révolte avec lui face à Folcoche. Hervé Bazin, l'auteur et malgré tout héros de cette histoire largement autobiographique, nous peint le portrait d'une femme odieuse, hautaine et dans l'incapacité d'aimer. Quand à son mari il se contente le plus souvent de suivre les ordres de sa femme et reste ainsi dans l'ombre de ce tyran. Mais lorsque de rares fois, cet homme tient tête à Folcoche, le lecteur peut enfin apercevoir le père, qui contrairement à sa femme, s'est attaché à ses enfants, ses fils qui ne rêvent que d'un peu d'amour.

Ce roman, publié pour la première fois en 1948, a donc un style d'écriture classique. Cependant Vipère au poing se lit facilement, même si le vocabulaire se révèle très riche et parfois soutenu.

Pour ma part j'ai trouvé quelques similitudes avec le château de Cassandra de Dodie Smith (que je vous conseille fortement!), étant lui même un classique du XXème siècle, mais britannique.

Comme je l'ai dit au début de ma chronique, c'est un récit poignant qui nous est raconté. En vérité, Vipère au poing n'est rien d'autre que le combat mené par Jean et ses frères contre la Haine, prenant ici les traits de Folcoche face à qui le lecteur reste tout comme les protagonistes du roman, impuissant.

http://cascadencre.blogspot.fr/
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C'est le livre qui m'a amenée à la lecture, j'avais autour de 15 ans. Avant ça, j'avais lu tous les Agatha Christie mais je ne connaissais pas la littérature et le plaisir que peut apporter un bon livre. L'histoire de ce petit garçon malmené par sa mère Folcoche m'avait bcp émue.
Plus tard, j'ai essayé de le faire lire à mon fils mais ça n'a pas marché.
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Cette écriture de soi nous expose l'enfance et l'adolescence impitoyables de Jean Rezeau et de ses frères, issus d'une famille bourgeoise mais ne pouvant profiter des bénéfices que cela implique.
En effet, ces enfants sont pourvus d'un être cruel, extrêmement autoritaire et sans pitié en guise de mère. Elle ne leur porte aucun amour et il en va de même de leur côté. Ils iront jusqu'à remplacer l'attribut de "mère" par "Folcoche" et c'est ainsi que nous la connaîtrons durant toute cette oeuvre.
Folcoche prendra un malin plaisir à faire vivre à ses enfants et particulièrement à Jean, qu'elle surnommera " Brasse-Bouillon" une enfance cruelle.
Coups bas, des deux côtés, seront de mise.
Il nous fera part des conditions dans lesquelles il a grandi, s'est construit et a réussi à triompher face au mal, à le dépasser malgré les épreuves qu'il a enduré.

J'ai trouvé que cette oeuvre a été remarquablement bien écrite et vraiment absorbante pour nous, lecteurs, avides de suivre le quotidien atypique de cet enfant.

N'ayant jamais eu l'occasion de lire une autobiographie de ce genre, je me suis trouvée très agréablement surprise par la qualité de celle-ci que je conseille fortement à toute personne souhaitant lire une oeuvre de qualité reprenant des valeurs de la vie se camouflant sous de nombreuses métaphores.
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un livre que j'aime bien
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une ecriture racee, un environnement familier; a lire
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Un chef d'oeuvre!
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C est un livre dont on ne se lasse pas.
C est un roman autobiographique qui parle de la rancoeur d' un fils qui tout au long de l histoire essaye par tous les moyen d'assassiner sa mère.L'histoire est à la fois comique et tragique.

Nelson,élève de seconde
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"Vipère au poing" est un livre d'Hervé BAZIN, écrit au 20 siècle. C'est un roman auto-biographique puisque l'auteur a modifié son prénom et son nom par rapport à la réalité (auteur = Hervé BAZIN, personnage principal = Jean REZEAU).
Le contexte de l'histoire est très vague, mais on comprend que les événements se déroulent pendant une période où les communistes et le reste du peuple se livrent une "guerre" à cause de leurs idéaux différents.
L'histoire principale est la suivante : C'est l'enfance et l'adolescence de Jean REZEAU et ses frères, martyrisés par leur mère. Elle les éduque et les punit injustement, faisant preuve d'une violence extrême. Jean livre donc une guerre sans fin contre sa mère, se rebellant et contrecarrant ses plans.
L'objectif de l'auteur est de montrer l'horreur de son enfance, et ainsi d'aider peut-être certains enfants qui sont dans la même situation. Il l'écrit aussi pour lui-même, pour extérioriser sa haine et peut-être même, prendre du recul.
Le style d'écriture est dramatique, et on peut sentir toute la colère et la haine dans les mots d'Hervé BAZIN.
Ce que moi, j'apprécie dans ce livre, c'est que l'on voit l'évolution de Jean, on se rend bien compte du changement de sa manière de penser et de voir les choses. On comprend ses idées, même si nous ne sommes pas forcément en accord avec lui.
Le caractère de Jean me fait beaucoup penser à celui du héros dans le film "La Tête Haute". Ils ont tous les deux une histoire difficile et sont tous les deux des rebelles face aux règles qui leurs sont imposées. L'époque est différente, ainsi que l'histoire mais ils se ressemblent beaucoup.
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