Vipère au poing

Hervé Bazin raconte son enfance à travers ce livre autobiographique.

Sa mère alias Folcoche, contraction de folle et cochonne, est très autoritaire et très injuste vis à vis des ses propres enfants. Elle trouve toujours une occasion pour réprimer ses enfants, par des punitions à des années lumière de ce qu'ils ont fait.

Ils se retrouvent par exemple à couper l'herbe du jardin avec des ciseaux sous le contrôle actif de sa mère, une tâche complètement ingrate. Ils ne peuvent pas sortir hors du terrain, sont cloîtrés à la maison, ne vont pas à l'école mais apprennent leurs leçons à la maison.

Brasse-brouillon, le surnom du narrateur donné par sa mère, explique sa haine envers elle.

C'est un livre fort sur le cauchemar qu'a vécu l'auteur ainsi que ses frères. le style est simple à lire. J'envisage de lire la suite : la mort du petit cheval où le personnage est devenu adulte.

Lien : https://letempsdelalecture.w..

Vipère au poing c'est l'histoire d'une mère qui n'aime pas ses enfants , une histoire terrible , vue par le yeux d'un enfant , ce qui rend ce livre encore plus poignant .
Ce livre , Hervé Bazin a dit qu'il était autobiographique .
Je l'ai lu il y très longtemps et j'aimais bien cet auteur , je crois que je ne saurai plus le relire car il y a beaucoup de noirceur dans ce roman et aujourd'hui , on demanderait à l'auteur de nous expliquer les raisons de l'attitude de cette mère .
Difficile de noter un livre après tant d'années .
A la même époque , je lisais aussi Mauriac que je préférais pour son approche des sentiments mais j'aimais aussi Bazin .

Acheté dans une recyclerie ,afin de combler mes lacunes littéraires,"Vipère au poing" d'Hervé Bazin m'a enthousisamé.
Je n'avais jamais lu Hervé Bazin, pas plus que vu les adaptations cinematographiques de "Vipère au poing".
La 4eme de couverture me renseignait sur la nature autobiographique du livre.
Jean Rezeau dit "Brasse-Bouillon" et ses frères subissent une éducation détestable de leur mère odieuse et de leur pére insignifiant dans une France "catho" vieillissante voire mourante.
Victor Hugo a écrit: L'éducation c'est la famille qui la doit, l'instruction c'est l'état qui la doit.
Ici, on a tout faux.
L'éducation n'est donnée que par une personne ,la mère et se résume à des corvées , brimades , sanctions et radinerie dans un décor austère .
L'instruction est confiée à un prêtre souvent défroqué remercié s'il ne coopère pas avec la reine-mère.
On aboutit ainsi à la destruction d'une enfance!!Comment se remet-on d'une éducation aussi rigide, autoritaire?Quel adulte devient-on?
Une réponse sera donnée dans la suite donnée par Hervé Bazin dans "Mort du petit cheval" et "Cri de la chouette"que j'ai mis dans ma PAL à lire Babelio.

Je n'ai pas souvenir d'avoir lu "Vipère au poing" d'Hervé Bazin à l'école bien que je connaisse la figure de Folcoche immortalisée au cinéma par Alice Sapritch.
Cette lecture m'a donc permis de découvrir ce classique et j'avoue que j'ai d'abord été emballée.
C'est l'histoire de Jean Rezeau, alias Brasse-Bouillon, un enfant maltraité mais qui est insoumis et révolté. Alors, forcément on se met de son côté d'autant plus qu'il est le narrateur.
Sa résistance à l'oppression de sa mère voir à sa violence lui donne un caractère trempé. Il n'a d'ailleurs pas peur de serrer la tête d'une vipère dans son poing jusqu'à la tuer.
Il ne peut pas faire la même chose à Folcoche sa mère qui multiplie les sévices sur ses trois fils, bien que cela le démange. Il va se défendre avec ses armes jusqu'à faire une fugue pour tenter de mettre son père, homme dans le déni qui ne pense qu'à ses escapades scientifiques et généalogiques, de son côté.
Ce tempérament rebelle est appréciable mais ce qui l'est moins, c'est ce qu'il devient à quinze ans quand il maltraite la pauvre Madeleine, sur laquelle il reporte son dédain, étant remplis de haine.
Heureusement, je vois aussi dans ce roman une satire sociale, une belle écriture et un peu d'humour qui permet de dédramatiser une situation terrible.

Un récit... poignant!
J'ai été embarquée dans cette haine non dissimulée, dans cette ligne de vengeance affirmée avec l'auteur et son écriture acerbe. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans ce court roman.
Cependant, quelque chose m'a laissé un sentiment de froid, une sorte d'incompréhension... c'est sans doute pour cela que ce livre est au programme des collèges/lycées : il est d'une richesse psychologique telle qu'il faut en discuter, l'analyser pour voir au-delà de la simple colère de Brasse-bouillon.
De fait je ne pense pas avoir "aimé" cette lecture, mais je suis contente de l'avoir lu, ne serait-ce pour le choc. Et bien sûr la culture générale, car ce roman est aujourd'hui un grand classique de la littérature française et je comprends pourquoi ! Il serait intéressant d'avoir la critique d'un psy sur ce roman...

Très bon livre autobiographique. La relation mère-fils est digne de la plus grande perverse narcissique du monde ! On aborde aussi bien la maltraitance passive (père) qu'active (mère). L'auteur dépeint le combat rageur d'un enfant avec son entourage, et avec Falcoche, celle qu'il ne daignera plus appeler sa mère. Les personnages sont si crédibles, si réalistes, on a l'impression d'être à leur place. Pour ma part, j'ai été subjuguée par la force et l'addiction au récit.
Jean est d'une intelligence rare, ses réflexions, son recul sur sa vie, son éducation démontre beaucoup de maturité. Il réussit à se détacher sans mal des préjugés que lui apprennent ses parents avec indépendance et autonomie.

Un roman terrible, plein de fiel et de rancoeur. L'amour maternel en question: qui a dit qu'une mère est forcément douce, aimante et prête à tout pour ses enfants??
Hervé Bazin nous entraîne dans un univers sombre et cruel avec sa plume efficace et précise comme un scalpel. le livre a bénéficié de plusieurs adaptations cinématographiques mais, à mon sens, aucune ne resitue la violence et la tension dramatique du roman. Cela dit, j'ai beaucoup apprécié la prestation d'Alice Sapritch en "Folcoche" dans la version téléfilm de Pierre Cardinal.
Les blessures de l'enfance sont souvent difficiles à surmonter, d'autant lorsqu'elles sont infligées par la mère, personne dont on attend amour inconditionnel et indulgence. Ce roman me fait penser à un livre que j'ai lu il y a quelques années intitulé "Les mères toxiques: les comprendre pour se libérer de leur emprise" de Terri Apler, ouvrage qui m'a aidée à comprendre comment et pourquoi mon enfance et mon adolescence avaient été gâchées par une mère hautement toxique.
Voici un vaste sujet de réflexion: comment et pourquoi une femme peut-elle devenir un "bourreau" pour ses propres enfants, la chair de sa chair?
D'autres écrivains ont écrit sur ce sujet, notamment François Mauriac avec son terrible "Génitrix", mais c'est "Vipère au poing" qui m'a le plus marquée.

Excellent livre !

Vipère au poing est un des livres que j'ai lu au collège qui m'a le plus marqué.

L'auteur réussit à nous faire passer des sentiments complexes et difficiles à exprimer juste avec des mots avec une histoire qui pourrait sembler banale mais qui ne l'est pas.

A découvrir d'urgence si vous ne connaissait pas ce livre !

"Vipère au poing" est, à mon avis, un très bon livre.Il maille des sujets qui sont susceptibles de convenir à tous, il s'y trouve : de l'action, une quête pour l'indépendance, la rébellion, la tyrannie (incarnée par Folcoche), le passage à l'âge adule et le changement de maturité qu'il entraîne. C'est une oeuvre très enrichissante et profonde, que je recommande à tous les types de publics, bien qu'ils soit dure à lire, et plus particulièrement aux adolescents, car ce livre m'a vraiment plu.

Snoop Pigeon 3eC

Amateurs du Château de ma mère et de Poil de Carotte....

Et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un petit classique comme cela. La base est simple, on raconte un peu une histoire familiale, avec souvent,comme ici, un petit garçon qui se sent mal aimé ou qui est carrément mal aimé par un ou deux de ses parents mais qui arrivera, à force de patience, de malice et de persévérance, à déjouer les plans machiavéliques des adultes et vivre tranquillement sa vie d'enfance et d'adolescence en attendant tout simplement d'entrer dans l'âge adulte.

Que dire ? C'est frais, c'est un peu cliché parfois mais c'est bien. C'est de la bonne littérature française comme on en faisait avant et que mon grand père me faisait lire régulièrement lors du passage hebdomadaire à la petite librairie de Saint-Paul-Trois-Châteaux pendant nos vacances d'été où j'avais le droit de prendre trois poches quand j'étais sage. Et oui vous saurez tout !


Un livre à lire avec son chocolat chaud où sa limonade.

Et oui, relire tout ceci, c'est retomber en enfance. C'est avoir un sourire totalement béat. Et lorsque je m'amuse à raconter l'histoire à mes enfants, je vois leurs grands yeux émerveillés qui me fait dire que je vais leur transmettre ces livres plus tard. Les pauvres auront déjà une PAL gigantesque pour leurs dix ans (toutes mes excuses les monstres).

Bref, c'est bien écrit, à l'ancienne et c'est un véritable page turner. En gros, vous le commencez en début de soirée, vous le terminez pour le coucher. Il n'y a bien entendu pas de grosse réflexion derrière mais juste une tranche de vie partagée, gentiment, simplement. Comme cela se faisait avant quand on lisait nos Pagnol.

Sur ce, je vous laisse, je m'en vais piquer une fraise tagada aux monstres :p
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