Je ne saurais classer cette histoire : il ne s'agit pas d'un polar, ni d'horreur, ni de fantastique, ni de suspense, ni d'érotisme... Je ne saurais dire. Ma conjointe, qui est une lectrice beaucoup plus "prolifique" que moi, ne savait pas non plus à quel genre rattacher ce roman. Quant à sa qualité littéraire, il me serait encore plus difficile de me prononcer : en tant qu'auteur, je ne puis que détester mon oeuvre. Bah, c'est peut-être un peu fort, mais en toute franchise, j'ai l'impression que je suis très loin d'être allé au bout de ce que je pouvais faire. J'ai bien hâte d'avoir l'avis des babéliens!
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L’accélération des astres disloque la gravitation. Le détachement de chaque petit morceau désagrège l’espace-temps, qui s’entrouvre et se fissure. Les masses augmentent, l’énergie se sature et le néant comprime. Les suppliciés agonisent au son des effondrements.
Les derniers rayons de lumières animent quelques spirales essoufflées; la limite atteinte, plus rien ne se peut et la violence est totale. L’implosion guette. Le pouvoir est immense mais la volonté se questionne…
« Je ne pourrai pas te garder pour la nuit, en fin de compte. Désolé. C’est que… Tu sais, j’aurais bien aimé, mais ça va finir par sentir mauvais. » Il s’adressait à elle comme à un enfant. « Tu travaillais pas demain, j’espère? Si oui, va falloir te faire remplacer, je crois. Mais ne compte pas sur moi pour les prévenir. Ne compte pas sur moi. » Des gouttes de sang tombaient lentement sur le plancher en faisant toc. « Ça aurait été bien que tu puisses m’aider à nettoyer tout ça. Déjà que c’est moi qui a fait le plus gros du travail! Mais ça va, je t’en veux pas. Comment le pourrais-je après ce qu’on vient de vivre, tous les deux? »
Il releva la tête et remonta en insérant avec force son pénis dans ce corps qui s’abandonnait complètement. Il amorça une série de mouvements violents qui firent crier Sandrine, de plaisir autant que de douleur. Certainement, elle souffrait; mais elle en redemandait et il lui en donnerait tant qu’il pouvait.
Nous ne sommes pas des machines : nous sommes faits de chair et de sang, d’os et d’organes. Comme tout être vivant, nous existons dans l’unique but de survivre en tant qu’individu, et ceci dans l’unique but de permettre la survie de l’espèce. Voilà donc notre principale raison d’être : survivre et nous reproduire, tout simplement
Dans l’assiette, le jaune des œufs faisait comme deux gros yeux globuleux qui fixaient son visage en pleine réflexion. Du bout de la fourchette, il les creva sans pitié et leur contenu se répandit jusque sous les rôties, qui s’en imbibèrent mollement. Le bacon, lui, n’osa pas intervenir. La cafetière gloussa. Martin dévora son repas, but d’un trait son jus d’orange et se servit un café.