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3,25

sur 694 notes
ce livre est génial autant j'ai aimer le film autant j'ai trouver le livre génial l'histoire est bien écrite la couverture est cool est rend hommage au film et en il se lit très bien donc c'est un plaisir de le lire ce genre de livre l'auteur sait raconter cette histoire de façon a ce que les lecteurs ne le lâche plus donc bonne lecture
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tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pas vu le film donc mon avis n'est pas influencé par la version cinématographique et la palme d'or...
Je suis très facilement entrée dans l'univers de l'auteur et j'ai commencé par apprécier ce témoignage d'un prof en banlieue (cela m'a rappelé des souvenirs...)
Puis, est-ce parce que je l'ai lu en plusieurs fois - j'ai fini par être gênée par ce style d'écriture... ou plutôt devrais-je dire, ce non-style ? Certes, je conçois qu'il y ait beaucoup de langage parlé dans ce livre mais néanmoins, les règles d'écriture d'un livre restent les mêmes pour tous... ou pas ? Et donc, j'ai fini par le lire difficilement car ma lecture a été gâchée par le fait qu'on passe d'un style indirect à un dialogue alors qu'on ne le sait même pas (aucun tiret, ni guillemet) et cela devient vraiment pénible. Dommage. Plutôt emballée au début... plutôt déçue à la fin.
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Entre les murs, c'est l'histoire d'un collège, contée par un professeur de français qui y officie. Avec un humour cynique, François Bégaudeau nous met face à une réalité que l'on connaît trop peu : celle d'élèves en difficulté, qui parlent et écrivent très mal ; celle de professeurs démunis voire démissionnaires ; celle de parents dépassés.

Le récit alterne trois différentes situations : le professeur et ses élèves lors d'un cours, les professeurs entre eux dans la salle des profs et les professeurs face aux parents d'élèves.
Je pense avoir saisi le message que souhaite faire passer l'auteur, à savoir le caractère extrêmement répétitif des relations avec les jeunes (et avec les collègues aussi d'ailleurs), comme par exemple demander tous les jours à un élève de rabattre sa capuche et d'enlever son bonnet. Des petits riens qui doivent être frustrant et abrutissant pour les profs.
De plus, François Bégaudeau décrit très bien les situations délicates comme des parents qui parlent à peine français, à qui l'on ne peut faire comprendre les difficultés de son enfant. Ou encore les problèmes d'intégration et de racisme.

Néanmoins, malgré le caractère socialement intéressant du récit, les problèmes que met en avant l'auteur l'obligent à adopter un style très particulier : répétitions à gogo et dialogues en langage parler. Cela donne une ambiance très lourde et une lecture qui n'est pas du tout fluide. Résultat, j'ai survolé les pages sur la fin car je commençais à être lassée.
Aussi, je ressors mitigée de ce récit. Je dirais que je n'ai pas accroché au style, mais je reconnais qu'il correspond parfaitement à ce que l'auteur veut démontrer. Indéniablement, que l'on aime ou non, la particularité de ce livre est de nous heurter par son originalité. Mais une originalité somme toute très simple puisqu'elle reflète simplement une réalité quotidienne dans certains collèges.
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Les profs nommés dans les collèges « difficiles » sont des héros du XXIème siècle. Ou plutôt… ils devraient l'être. Car il leur faudrait trouver l'impossible équilibre entre leur mission pédagogique et la triste réalité de leurs classes. Malheureusement, ces professeurs ne sont pas des génies de la relation intergénérationnelle et interculturelle. Ils sont envoyés au casse-pipe par l'Education Nationale, quelle que soit leur bonne volonté. Même les plus aguerris sont en souffrance.
En 2008 j'ai vu le film éponyme, qui venait juste de recevoir Palme d'or à Cannes. Sans être extraordinaire, il m'avait plu par son authenticité et sa franchise. (Si mes souvenirs sont bons, le héros du film avait laissé échapper une parole malheureuse sur une élève, ce qui l'avait ensuite mis en grande difficulté).
Le livre, que je viens de lire, est essentiellement construit sur des dialogues - notamment entre prof et collégiens. Il montre le quotidien de l'enseignant face à sa classe. C'est très terre-à-terre, il y a une grande pesanteur qui écrase aussi bien les élèves que le narrateur. Ce qui m'a frappé, c'est que le personnage principal ne cherche pas à se démarquer de ses élèves, il se place à leur niveau; d'ailleurs, il s'exprime dans un langage qui n'a rien de châtié. Il lutte pour attirer l'attention et le respect des élèves - mais sans grand succès, en raison de son positionnement personnel. La confrontation avec les plus pénibles perturbateurs est un bras-de-fer quasi-permanent.
Littérairement, ce roman n'a pas une grande valeur. Toutefois, c'est un témoignage d'apparence authentique, qui me semble intéressant. Oui, l'école de la République est en situation d'échec dans ces établissements scolaires. Les élèves aussi, évidemment. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'incite pas à l'optimisme.
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Édifiant, mais vraiment pas passionnant. Encore moins bon que le film dont on comprend mieux d’ailleurs le côté démagogique.
La lecture est assez pénible et manque de fluidité avec un style sans relief partagé entre la volonté de retranscrire l’oral et la tentation d’en mettre plein la vue en employant des termes précieux du genre quand il parle de ses collègues : « Géraldine érodait par petits bouts une brioche… » Sans compter les réflexions stupides proférées en classe : par ex sur le fait qu’un petit pays comme l’Autriche peut être rayé de la carte, puisque personne ne connait d’Autrichien célèbre. Et pourtant j’ai cru comprendre que le collège dont il est question s’appelait le collège Mozart !
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Le film a été très médiatisé mais c'est avant tout un livre, le récit d'une année scolaire, avec ses hauts et ses bas. Begaudeau s'interroge sur le métier à travers ses expériences, ses échecs, ses difficultés face à des élèves de banlieue. Il y a aussi les espoirs, les coups de coeur, les collègues et l'année qui passe.
Je me souviens surtout d'un livre terne, avec quelques passages plus brillants mais un ensemble un peu long. Est-ce parce qu'il me rappelait mon métier, mon quotidien (heureusement lon de celui de l'auteur), ou alors parce que le style reste froid, Bégaudeau ne juge pas (assez?), il raconte. A l'inverse de Pennac et ses chagrins d'école, on est plus dans un témoignage, un récit chronologique d'événements qui intéresseront les profs, peut-être les élèves, mais qui n'apportera ni solutions, ni nouveauté.
Par contre, il permet de mieux comprendre le film (ou inversement), et il plaira aux amoureux de ce prof à belle gueule, qui écrit assez bien et aime beaucoup les médias.
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Ce livre m'a mise en colère...Un prof désenchanté qui fait le malin avec ses élèves, si vraiment c'était le cas, l'auteur a bien fait de changer de métier !
Il se trouve que j'ai eu un de ses élèves cette année dans ma classe, qui a d'ailleurs aussi fait de la figuration dans le film. Il nous a fait un portrait de son prof peu reluisant..."Un vrai Ouf M'dam".
Je ne suis pas certaines que ces élèves aient besoin d'un prof Ouf...
Ce livre est l'histoire d'un gâchis, à éviter...
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François Bégaudeau nous fait partager son quotidien de professeur de français dans un collège difficile. Ayant été professeur en SEGPA, j'ai été curieuse de découvrir ce livre.
Si j'ai retrouvé des éléments de mon quotidien de professeur, notamment dans les remarques des élèves, j'ai eu des difficultés à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages/élèves. Cela est dû à l'écriture particulière : François Bégaudeau a pris le parti de retranscrire les dialogues sans transition, sans analyse, sans nous livrer son point de vue. C'est une succession d'échanges qui ont eu lieu pendant une année scolaire.
Aux pages 61 et 62, 22 questions se succèdent sur l'école, le rôle de l'Etat, de l'éducation nationale, des parents... mais aucune réponse ou tentative de répons n'est proposée. Quel dommage ! Peut-être est-ce dû au fait que l'auteur et surtout le professeur n'a pas lui-même la réponse ?
Un livre dans lequel je pensais me retrouver mais cela n'a pas été le cas, c'était plutôt une grande déception.
En revanche, l'adaptation cinématographique est beaucoup plus poignante et j'ai réussi à y trouver l'émotion et l'attachement qui faisaient défaut dans le livre.
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Un livre courageux , qui démontre bien la stupidité volontaire des médias , qui ne voient les jeunes des quartiers que d'un mauvais oeil . L'auteur exprime ici son vécu , c'est criant de vérité . Aussi fort et puissant que le film , ce qui est hélas bien trop rare . Un livre courageux , millitant , qui apporte le complément parfait à ce remarquable film .
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J'ai décidé de me plonger dans cette fiction car j'aime les livres nous plongeant dans le quotidien d'un homme ou d'une femme exerçant un métier difficile.
Un peu longuet, pas toujours bien écrit, j'ai quand-même trouvé son contenu intéressant.

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