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3,31

sur 3554 notes
De puis le temps que je me dis: Tiens je vais lire un Beigbeder! J'ai emprunté celui-ci dans la bibliothèque d'une amie.
Mon sentiment en le refermant?
La déception!
Malgré un style agréable et quelques passages vraiment bien tournés, le ressenti général après avoir tourné la dernière page reste l'ennui, l'absence de sens, des passages de sexe uniquement faits pour choquer sans avoir d'ancrage dans l'histoire... bref ... navrant pour moi!
Je verrai si je retente l'expérience Beigbeder, mais avec quel titre? Telle sera la question.
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C'est le premier roman de Beigbeder que je lis et cela a été une grosse déception.

Je l'ai lu très rapidement et déjà quelques jours après il ne m'en reste pas grand chose. le style n'est pas plaisant à lire, c'est vulgaire et plein de clichés en tout genre. le côté cynique et désabusé est intéressant au début mais devient vite répétitif et lourd.

Le personnage principal est détestable, égocentrique et tout au long du livre se contente de considérer les femmes autour de lui comme des objets.

J'ai tout de même mis deux étoiles pour les quelques passages intéressants et certaines réflexions bien amenées mais si je prends le livre dans son ensemble je ne l'ai pas vraiment apprécié.
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Alors que le titre de l'ouvrage est plutôt accrocheur, le récit ne l'est pas le moins du monde.

Je ne suis pas parvenu à aimer la plume de l'auteur et son personnage principal des plus antipathique et pathétique. Une suite de chapitres plus déprimants les uns que les autres. Une manière sinistre de voir les choses. La grande romantique que je suis ne pouvais clairement pas adhérer à ce genre de point de vue.

Un récit dont je ne comprends pas le succès. Je ne vois d'ailleurs pas où est l'histoire. J'ose d'ailleurs espérer (pour une fois) que le film qui en ressort s'éloigne suffisamment de la trame principale pour être plaisant à voir.

Un livre que je ne conseillerais même pas à mon pire ennemi.
Lien : http://unmondedepassionsetde..
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J'étais intriguée de lire enfin un livre de F.Beigbeder, d'autant que le film du même nom m'avait plutôt plu.
Première surprise : ce livre va être lu en un rien de temps et pas parce qu'il est obsédant comme peuvent l'être de très bon livre. Deuxième surprise, mais j'aurais du m'y attendre, le phrasé parfois cru de l'auteur.
On suit un épisode de la vie de Marc, entrecoupé de chapitres de réflexion personnelle. Comme le titre le laisse penser, l'histoire n'est pas celle d'une belle et grande histoire d'amour mais plutôt de la désillusion d'un homme sur la beauté de l'amour et sur sa "date de péremption". Anne ou Alice? Alice ou Anne? La solitude vaut-elle mieux qu'une relation qui ne nous satisfait pas? La société de consommation nous pousse-t-elle discrètement à consommer les relations comme on consomme et se lasse du dernier gadget à la mode?
La lecture est fluide, les idées parfois surprenantes/dérangeantes soulèvent des points de réflexions intéressants, bref c'est un livre distrayant pour quelques heures de libre dans votre emploi du temps.
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Très présent dans les salons et sur les plateaux de télévision, Frédéric Beigbeder est aussi un auteur, notamment de ce pseudo-roman qui met en scène un certain Marc Marronnier, vite jeté aux orties, l'auteur faisant le choix de se révélr dans cette sorte de confession - plainte - psychanalyse personnelle.

Son expérience? L'amour avec un “ petit a ”, celui qui enlève et emporte ne dure que... trois ans. Après l'enthousiasme, la découverte de l'Autre, la sexualité débridée viennent vite les observations malignes et l'ennui. le problème, dit-il, vient du fait qu'on épouse un (e) inconnu (e) qui vous a conquis en un éclair, le coup de foudre, quoi.

En dépit du ton plaisant, vaguement cynique, de ce jeune auteur (à l'époque, en 97), je n'accroche pas trop à ses affres d'angoisse et de chagrin, à son éternelle timidité dit-il (je me méfie toujours des dragueurs auto-déclarés “ timides ”), bien que je ne mette pas du tout en doute sa sincérité. Il est vrai que naître dans un milieu aisé, faire ses études à Louis-le Grand, fréquenter les cercles germano-pratins, se vêtir d'habits signés, se défoncer à coup d'alcools forts voire de produits illicites, ce doit être intolérable.

Je n'ai aucune idée de ce qu'a pu vivre notre dandy par la suite, j'espère qu'il a trouvé un équilibre sentimental, où l'Amour avec un grand A (celui qui dure parce qu'il se transforme et évolue) est plus profond, moins égoïste, mois exigeant dans son désir de possession que la Passion (= souffrance en latin, rappelons-nous!).


Aphorismes et réflexions sur le bonheur et l'amour mis en opposition:
P 23: On dit souvent qu'il faut “ sauver les apparences ”. Moi je disqu'il faut les assassiner car c'est le seul moyen d'être sauvé.

P79: Tout le problème de l'amour, me semble-t-il, est là: on a besoin de sécurité alors que pour être amoureux, on a besoin d'insécurité. le bonheur repose sur la confiance alors que l'amour exige du doute et de l'inquiétude.

Un livre probablement apprécié diversement en fonction de l'âge du lecteur...
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Je retrouve dans ce livre le style direct et sans faux semblant de Monsieur Beigbeder, qui m'avait laissée sans voix dans 99 francs. Pousser le narcissisme, l'égoïsme et le handicap de sensibilité à un tel degré tient pour moi d'un courage et d'une honnêteté artistiques appréciables. On peut détester le personnage, l'assimiler à son auteur, et les vomir tous les deux, ça n'y change rien : le propos est assumé, la claque à la lecture est là, et la réflexion sur la diversité de la nature humaine et la présence de la perversion dans le monde aussi. Un peu comme dans le Lolita de Nabokov, en quelque sorte. Je préfère cela aux pleurnicheries de son "roman français", sans doute tout aussi sincère mais où le génie toxique laissait la place au pathétique geignard et insignifiant. A lire, pour une approche cruelle et subversive de l'amour, du point de vue d'un "personnage" totalement inapte aux relations humaines et imperméable aux valeurs.
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Frédéric Beigbeder était marié.
Frédéric Beigbeder a trompé sa femme.
Frédéric Beigbeder a divorcé.
Frédéric Beigbeder en a tiré un bouquin sans intérêt.

Très sincèrement, j'ai hésité à faire de ma chronique ces seules quatre lignes. Parce qu'il n'y a franchement pas grand chose à dire de plus. C'est creux, ça tourne en rond, il n'y a pas d'évolution dans l'histoire, il y a des vérités balancées comme ça, sans argument, sans rien, le tout à la table du Flore entre un gin tonic et un autre alcool fort au choix, cadeau de la maison, vous comprenez, Monsieur Beigbeder, vous êtes quand même mon meilleur client.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Ce petit chef-d'oeuvre, très court mais intense, m'a bercé durant bien des jours. Il s'agit de ma première lecture de cet auteur. Au lieu de le lire avec avidité en me rongeant les ongles, en mode thriller, j'ai pris l'option de la dégustation.
J'ai bien dit à tant de reprises... comment ne pas être d'accord avec l'auteur ?
Petite cerise sur le gâteau : le script du film en seconde partie.
Finalement, en le plaçant délicatement sur un meuble, je me suis fait cette réflexion : "Merde, on devrait mettre L'amour dure trois ans comme livre de chevet dans les hôpitaux psychiatriques pour les patients venus soigner leur dépression amoureuse ; ce qui sera plus efficace que leurs fichus neuroleptiques. Mieux encore, en pharmacie, comme moyen de contraception. Ou alors, dans les mairies, pour prévenir les mariés du malheur qui les attend..."
Vous l'aurez compris, une petite dose d'humour, un brin de cynisme et un auteur déjanté = un bonheur qui, lui, durera bien plus que trois ans !
Lien : http://bmds.ch/index.php/cri..
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C'est mon premier Frédéric beigbeder, je ne partais sans idée préconçue puisque je n'avais jamais lu un de ses livres. le moins que l'on puisse dire c'est que c'est assez spécial, très cynique du moins. le concept est intéressant est renvoie au phénomène scientifique qui prétend que l'on ne sécrète les hormones de la passion que pendant trois ans. Cela nous renvoie bien sûr à tout un tas d'interrogations sur notre couple (pour les personnes qui le sont). Puis on se rend compte que c'est inutile car je pense que si l'on s'aime vraiment, après la passion vient autre chose. Et de toute façon l'amour n'est jamais tenu pour acquis, chaque jour il faut le stimuler, inciter le désir et l'envie chez l'autre. Bref ceci n'engage que moi! Sinon j'avoue m'être un peu ennuyée. Bien que j'ai trouvé intéressante la façon dont Beigbeder a mis en relation le phénomène du conte de fée et la société actuelle. C'est vrai que depuis toutes petites, nous les filles nous sommes conditionnées (par le phénomène de la socialisation) qu'un jour le prince charmant viendra. Et que ce n'est qu'à ce moment là, que l'on vivra, le seul le véritable amour. Je rejoins l'auteur sur le fait qu'aujourd'hui le phénomène de la société de consommation influe sans aucun doute sur les relations entre les gens. En effet, aujourd'hui on a plus tendance à ne pas affronter un problème, il y a un souci dans le couple (tromperie ou autre) et bien on se sépare. On ne cherche pas à affronter le souci, alors que cela pourrait renforcer le couple. C'est un peu le concept je n'aime plus, je zappe... Et enfin, on se demande quelle est la part d'histoires personnelles de l'auteur dans ce roman... Ca sent vraiment le vécu. Pour conclure, je le rejoindrai sur son point de vue disant que pour apprécier le vrai bonheur, il faut avoir souffert avant...
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Trois ans, trois étapes. D'après sa "thèse" : 1ère année: récit de l'idylle.
2ème année : le mariage, on emménage.
3ème année : la séparation, on déménage !
Un roman d'inspiration auto-biographique, drôle et par certains faits très réaliste.
On y retrouve au travers de Marc Marronnier, les déboires conjugaux.
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