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sur 3535 notes
J'ai découvert en ce livre l'écrivain au lieu du chroniqueur et je suis tout de suite mise dans le bain : ça va pas changer grand chose...
En effet, sur un long texte comme un cours, Frédéric Beigbeder reste cynique et ne change pas d'un iota...

Dans un sens, dommage, j'aurais voulu voir une autre facette de cette plume et en même temps, je ne m'attendais pas à autre chose de sa part. le fait de rester dans la même ligne d'écriture conforte l'idée qu'on se fait de lui...

Le roman est pas mal ficelé même si à la fin il laisse quand même un goût assez amer et franchement on ne s'identifie pas du tout à l'histoire. Personnellement, je suis restée simple spectatrice et ça ne m'a pas trop plut ! Non pas que le livre est mal écrit au contraire mais le fait de ne pas pouvoir me mettre à la place d'un des personnages à enlevé pas mal l'intérêt que je lui ai porté.

A lire pour découvrir mais franchement sans plus...
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Je ne suis pas particulièrement fan de Frédéric Beigbeder mais il est vrai que j'avais beaucoup entendu parler de ce roman à l'époque où il a été adapté au cinéma. Alors, quand je l'ai vu, bien évidence dans les rayons de la Fnac, je me suis dit : « pourquoi pas », mais sans plus de conviction.

Je dois avouer que j'y ai vraiment découvert une très belle plume. le style de Beigbeder est concis, froid, cynique et avec un brin d'humour. Il m'a beaucoup plu. Beigbeder a su analyser et décortiquer la vie d'un couple atypique à la manière d'un chirurgien. C'est simple, précis et ça se lit vite. Mais je ne parle ici que de la forme.

Quant au fond, c'est une autre histoire.

Frédéric Beigbeder tente de convaincre son lecteur que l'amour dure trois ans. Et pour cela, il a une théorie déjà bien élaborée.

Tout d'abord, il tente de démontrer que l'amour a une date de péremption grâce à des arguments scientifiques. Il paraitrait donc que nous serions tous scientifiquement programmés à aimer trois ans. C'est hormonal. Après trois ans, les hormones cessent d'agir, c'est foutu, on n'aime plus.

Vous ne croyez pas à la théorie scientifique ? Qu'à cela ne tienne ! Beigbeder vous fait partager sa propre expérience et vous raconte comment et pourquoi l'amour dure trois ans. Et pour cela, il se sert de l'exemple de Marc et d'Anne.

A travers leur histoire, il va décortiquer et commenter les travers d'un couple « clé en main ». Il nous montre les pièges dans lesquels beaucoup de couples tombent et les illusions dans lesquels ils se bercent.. jusqu'à tomber dans le gouffre de l'indifférence.

A ce sujet, je voudrais pousser un « coup de gueule » concernant le personnage de Marc Marronnier.

Marc Marronnier fait partie de cette génération que l'on appelle « génération Y ». Comme beaucoup d'hommes de sa génération, Marc est un homme plutôt lâche, qui préfère fuir les problèmes plutôt que de les affronter et trouver une solution (comme un homme, un vrai). Mais surtout, Marc est égoïste et terriblement égocentrique : il fait passer son désir avant celui des autres sans jamais penser aux conséquences de ses actes.

Il me rappelle un peu le personnage de Nicolas dans La jouissance de Florian Zeller.

Non mais sérieusement, qu'est-ce que c'est que cette génération d'adulescents qui ne sont pas matures pour un sou, ne savent pas prendre leurs responsabilités, fuient à toute berzingue devant l'engagement et sont, selon la définition de Florian Zeller des jouisseurs, c'est-à-dire qu'ils ne pensent qu'à profiter de l'instant présent et font passer leur désirs avant ceux des autres ?

On voit d'ailleurs de plus en plus de bouquins traiter et décrypter les problèmes de couples que rencontre notre fameuse génération Y, et les personnages masculins ont toujours ce même visage d'adulescent qui refuse de se projeter dans l'avenir et d'affronter les problèmes, parce que c'est aussi une manière de vieillir.

Où sont les passés les hommes, les vrais ?

Pour ma part, je n'ai pas été totalement convaincue par les théories de Beigbeder mais peut c'est peut-être parce que je suis incroyablement optimiste et une incorrigible rêveuse en ce qui concerne l'amour.

Je conseillerais donc ce livre à tous les désabusés de l'amour ainsi qu'à tous ceux qui ont perdu foi en l'amour, après une grosse déception.
D'ailleurs, il y a même une petite lueur d'espoir à la fin du livre.

Mais qu'il dure trois heures, trois jours, trois mois ou trois ans, l'amour, le plus compliqué des sentiments, restera l'un des principaux sujets de littérature et ce, à mon avis, pour toujours.

Lien : http://mademoisellechristell..
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Pessimiste? Sûrement pas! Une fois de plus Beigbeder m'a totalement charmée avec sa prose. Un parlé franc, vrai, un peu trop sexuel, un peu trop drogué mais proche de ce que chacun d'entre nous pourrait vivre.
Le titre fait discuter mais ce n'est pas l'idée principal du roman. Notre cher narrateur divorce et en souffre terriblement mais sûrement moins que de tomber amoureux et encore moins devant la crainte que c'est amour pourrait avoir une fin un jour.
Le roman est truffé de perles, je pourrai l'ouvrir à n'importe quel page pour trouver une citation délicieuse.
Beigbeder on aime ou on déteste. Je ne suis pas mondaine, je ne bois pas, ne me drogue pas mais il y a rien à faire je me sens proche de ses romans: il est si humain que je me sens très proche.
Roman à conseiller aux jeunes divorcés, à ceux qui ne croient plus en rien même pas en eux, à ceux qui touchent le fond car avec un tel un roman on ne peut se dire qu'une seule chose: l'amour ne dure sûrement pas trois ans
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Beigbeder nous trace les portraits des comportements les plus absurdes que peut provoquer l'amour : on commence par le type désabusé qui n'y croit plus, qui a compris que l'amour c'était du vent et une fable inventée pour les naïfs romantiques et que plus JAMAIS il ne s'y laissera prendre. Quelques semaines plus tard, l'attirance qu'il éprouvait pour quelqu'un se transforme en passion, et le voilà prêt à passer des heures entières sous la pluie dans le seul espoir de l'apercevoir quelques instants et d'échanger quelques mots avec elle.

Il sera ballotté d'un extrême à l'autre pendant tout le livre : prêt à partir dans l'heure pour vivre d'amour et d'eau fraîche, ou au contraire reprendre contact avec son ex-femme pour se venger et rendre jalouse sa bien-aimée qui a eu l'audace de partir en week-end avec son mari.

Un livre très humain, qui décrit des sentiments que tout le monde je pense a éprouvés un jour à l'autre, raconté avec la petite touche de cynisme de Beigbeder. Son meilleur selon moi.
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L'amour dure trois ans est un roman d'inspiration autobiographique de Frédéric Beigbeder, publié en 1997 qui raconte la vie et les déceptions sentimentales de Marc Marronnier, chroniqueur mondain.
Marc Marronnier a une théorie sur l'amour : il ne dure que trois ans. La première année on achète les meubles : c'est l'époque de la passion. La deuxième année on déplace les meubles : la passion se transforme en tendresse. La troisième année on partage les meubles : l'ennui s'installe ; la séparation advient.
Marc nous en fait la démonstration.
Selon lui, le complot amoureux reposerait sur un secret bien gardé. D'abord on nous fait croire que c'est pour la vie, alors que l'amour n'est que le résultat d'une alchimie neuronale du système limbique saturé en PEA (petite molécule !) qui cesserait d'agir après trois années (maudite molécule !) …. En outre, les statistiques nous annoncent qu'une passion ne dure en moyenne que 317,5 jours… Enfin, un chercheur américain vient de démontrer que l'infidélité –stratégie pour favoriser la survie de l'espèce- est biologique…
Par conséquent, ces conclusions « scientifiques » nous éloigneraient de tout romantisme et nous précipiteraient bien vite de la cime dans l'abîme.
A partir de cette démonstration théorique, Marc nous propose de passer à la pratique.
Il nous livre tour à tour, avec humour, ironie, poésie, tendresse, désenchantement, exaltation, paradoxe, … son expérience de terrain. Marié pendant 3 ans avec Anne, épris d'Alice, sa maîtresse (mariée, elle aussi), l'inéluctable se produit : sa femme le quitte.
Sa maîtresse, quant à elle, pourra- t-elle faire mentir l'adage comme quoi « l'amour ne dure que trois ans ? »
F. Beigbeder dans ce roman avance une théorie bien à lui ; théorie incapable de rivaliser avec le dicton bien connu « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ». Son roman se laisse lire ; il est intéressant ; la démonstration peut nous convaincre à l'heure où le mythe du mariage n'est plus… Mais, je voudrais dire que ce témoignage reste celui d'un HOMME : expérience d'un homme écrite par ce même homme.
Ce livre a instantanément évoqué en moi deux autres livres ; le 1er que je viens de terminer, « Une adoration » de Nancy Huston et « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » de John Gray. La question ultime que l'on peut se poser : les hommes et les femmes parlent-ils la même langue, car avouons-le, les deux sexes se ressemblent bien peu dans leur manière d'agir et d'exprimer leurs sentiments. Alors à chacun de trouver en SOI, les « ressources, outils,… » pour communiquer et vivre en harmonie avec l'autre sexe, …..malgré tout.
Un souffle d'espoir subsiste : F. Beigbeder semble y croire lui aussi à la fin de son ouvrage… OUF !!
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L'auteur nous raconte l'histoire de Vincent Marronnier, jeune trentenaire tout juste divorcé d'Anne, avec qui il a vécu trois ans. Trois ans, le temps d'une histoire d'amour (durée moyenne internationale d'une relation selon les statistiques).
Car la première année, tout est magique, tout est beau, on est amoureux, on a envie de voir l'autre et d'être toujours avec lui (ou elle).
La deuxième année, on se sent bien, on s'épanouit, il n'y a plus de passion car elle a laissé place à la tendresse.
Et la troisième année, on ne supporte plus l'autre, on s'ennuie, on regarde autour de nous.
Et on recommence…
“La première année on achète les meubles, la deuxième année on déplace les meubles, la troisième année on partage les meubles."
“Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui.”
Ce livre est une succession de phrases choc sur l'amour et la vie de couple.
On n'aime ou on déteste je pense. Je l'aurai lu il y a deux ans, je n'aurai, je pense, pas adhéré. Je l'ai lu d'une traite en une soirée.
Tellement de passages m'ont parlé.
“Tout le problème de l'amour, me semble-t-il, est là : pour être heureux on a besoin de sécurité alors que pour être amoureux on a besoin d'insécurité. le bonheur repose sur la confiance alors que l'amour exige du doute et de l'inquiétude. Bref, en gros, le mariage a été conçu pour rendre heureux, mais pas pour rester amoureux.”
C'est mon premier livre de l'auteur, on n'aime ou pas son style, c'est parfois cru, vulgaire, c'est toujours sans filtre mais c'est également tellement beau et fin.
Je ne peux que vous conseiller de le découvrir mais je vous préviens, tout dépend de votre état d'esprit et de votre vie amoureuse, vous n'aimerez peut-être pas.
Car il casse le mythe du couple et du mariage, on peut ne pas adhérer du tout et je le comprends complètement.
En tout cas pour moi, c'est un énorme coup de coeur, que je relirai avec grand plaisir.

Lien : https://www.instagram.com/al..
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L'amour dure trois ans/Frédéric Beigbeder
Battologie de grimaud ?? À voir !
Est-ce que vraiment l'amour est un combat perdu d'avance ? Peut-on généraliser de la sorte ? Il faut une sacrée expérience de la vie pour pouvoir proférer un tel apophtegme.
Les affirmations assénées à longueur de page n'engagent que l'auteur ou Marc le narrateur qui se débat dans son petit univers étriqué.
Tout le monde se marie-t-il comme il va au Mac Do et zappe après ? Difficile d'être péremptoire sur la question !
Voilà quelques exemples de ce qui semble une évidence pour l'auteur.
Le style est lâche et actuel, revenu de tout, désabusé. Des phrases comme :
« Les mecs, c'est comme les poivrons, il faut les faire mariner. » ne sont pas d'un niveau tel que l'on puisse prétendre que F.B. est un écrivain.
Et je ne parle pas des délires scatologiques de Marc !
Et pourtant, par instant une phrase permet d'esquisser un sourire car il arrive que F.B. ne manque pas d'humour, ce qui sauve la mise.
« Au premier mariage on cherche la perfection, au second on cherche la vérité. »
On rencontre quelques bons mots au fil des pages, mais ils sont rares.
« Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est pas solide. »
La seule vérité qui m'a interpelé c'est de reconnaître que les moeurs du XVIII é siècle étaient plus « modernes « qu'au XXè. En effet il suffit de se souvenir du roman de Diderot « Les bijoux indiscrets » (que j'ai commenté par ailleurs) pour s'en rendre compte.
En résumé, il n'est pas indispensable d'avoir lu ce livre pour vivre heureux quoique les dernières lignes laissent de l'espoir…
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J'avoue ne pas savoir pourquoi j'ai emprunté ce livre, par curiosité certainement, curiosité de découvrir le livre à l'origine d'un film dont j'avais beaucoup entendu parler à sa sortie, curiosité de découvrir le style d'un homme très médiatisé mais que je n'arrive pas à associer à un écrivain... Et je ressors de cette lecture assez partagée. Pour moi, c'est un roman qui n'a pas été écrit pour plaire au lecteur mais plutôt pour permettre à l'auteur de s'exhiber, exhiber sa vie de parisien branché, jet-setter bobo, sans honte car sans conscience, sans limites car sans contraintes, à un point que c'en devient presque choquant, voire écoeurant... Peut-être aussi pour lui permettre une psychothérapie, non seulement gratuite, mais rentable ! en couchant sur papier ses pensées, ses idées noires, ses errances, comme une sorte d'exutoire, une thérapie un peu brouillonne, parfois tendre, mais le plus souvent vulgaire et outrancière.

Et pourtant, le style de Beigbeder n'est pas dépourvu d'intérêt (contrairement à son propos), il est capable de faire preuve de jeux de mots non dénués d'intelligence, de faire preuve d'un humour et d'un cynisme non déplaisants. Je réalise que j'ai du mal à employer des adjectifs positifs dans cette critique ! Bref, heureusement que c'est un roman court, très court car j'en garderai surtout le souvenir d'un « beau gâchis » : une lecture dont j'aurais pu me passer et qui ne me laissera aucune trace sinon celle d'un léger dégout pour cet auteur... qui ne m'y reprendra pas !
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J'avais ce livre dans ma bibliothèque depuis des lustres et j'en avais tellement entendu parler que finalement ça m'avait plutôt écartée de la lecture de ce livre.

Comme quelqu'un voulait me le racheter, je l'ai pris en main, j'y ai jeté un coup d'oeil et résultat, je ne l'ai plus lâché jusqu'à la dernière page.

Non seulement, il n'est pas très épais mais en plus, ce n'était pas aussi déjanté que ce à quoi je m'attendais. Il y a quelques passages un peu loufoque mais finalement ça passe très bien dans l'ensemble.

C'est une histoire qui dans son ensemble pourrait être banale mais racontée avec brio, elle devient attrayante parce qu'un homme qui se prend pour un tombeur, qui doit toujours se prouver qu'il peut plaire alors qu'il délaisse celle avec qui il vit, c'est très commun. Mais quand il s'aperçoit du revers de la médaille et qu'il se demande ce qui lui arrive, ça peut devenir très comique...
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Pendant longtemps ce livre est resté sur ma bibliothèque, premier livre pour moi de Frédéric Beigbeder, une vraie découverte !
J'ai adoré lire ce livre d'une fluidité incroyable. Mais pas uniquement, l'auteur nous dépeint une société tellement réaliste en toute légèreté : "Aujourd'hui les mariages sont des passades. La société dans laquelle nous sommes nés repose sur l'égoïsme. Les sociologues nomment cela l'individualisme alors qu'il y a un mot plus simple : nous vivons dans la société de la solitude. Il n'y a plus de familles, plus de villages, plus de Dieu. Nos aînés nous ont délivrés de toutes ces oppressions et à la place ils ont allumé la télévision."
Cependant, je n'ai pas mis 5 étoiles, car le comportement de Marc Marronnier reste pour moi trop immature.
Lien : https://passionlecture1204.b..
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