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3,31

sur 3533 notes
J'ai bien aimé le ton très direct et le fait que le narrateur s'adresse directement au lecteur. En fait, on a un peu l'impression d'être face à un ami déprimé, qui nous raconterait ses problèmes un soir de beuverie. On se sent moins spectateur et plus impliqué, ce qui est intéressant.

Dans ce cas, le roman est un prétexte pour partager une réflexion sur la passion amoureuse, le couple et l'amour.

Malheureusement, au bout d'un moment, le récit tourne en boucle sur le même thème, devenant lassant et franchement déprimant. Alors que la réflexion aurait pu être intéressante, elle se transforme en lamentation sans fin.

Le personnage y est probablement pour beaucoup puisqu'il cache mal Frédéric Beigbeder, jet setter parisien habitué des événements mondains, qui s'auto-congratule en permanence, ce qui ne le rend pas particulièrement sympathique.

Bref, je ne suis pas convaincue.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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J'avais vu le film.

J'avais bien aimé cette touche particulière ou le personnage principal narre le film avec des citations .

L'acteur Gaspard Prout et son acolyte Louise Bourgoin jouent très bien ce duo.


Mais le livre est un peu plus cru.

Et on lit plus d'émotions.

Finalement, dans le film, Proust agace et devient presque pénible. .. Il m'a échauffer dans plusieurs scènes.

Alors que dans le livre , il arrive presque à convoquer certaines émotions compatissantes.

Le livre est bien porté justement par ces lignes que je n'ai pas retrouvé dans le film.

Belle lecture néanmoins.
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Bien plus qu'un livre, une revelation de soi.
C'est un livre que j'ai lu et relue et je relirai certainement.
Beigbeder nous apprend a accepeter l'ennuie qui avec le temps, s'installe dans un couple. Il trouve parfaitements les mots pour exprimer cette lassitude et nous prouve que oui, on peut changer les choses.
Je l'emporte partout avec moi, c'est devenue ma bouée de secours...
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Une merveille. Je le proposerai comme plaidoyer la prochaine fois qu'on me demandera pourquoi diable je ne veux ni compagnon ni enfants.

Les métaphores sont exquises et j'ai pu retrouver mon pote "Beigbé" (bien que ce livre ait été écrit avant ceux que j'ai déjà lu).

Beigbeder, je ne t'aime toujours pas mais j'accroche terriblement bien à tes oeuvres.
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Je dois avouer qu'au départ, le résumé de ce livre n'est pas ce qu'il y a de plus attirant. Mais ayant vu les nombreuses citations magnifiques tirées de ce livre, je n'ai pu m'empêcher de l'acheter pour voir ce que j'allais en penser. Je l'ai donc lu en moins de deux heures ! Je ne savais pas que ce livre était le dernier tome d'une trilogie, mais cela n'a pas du tout nuit à ma compréhension du livre.

L'histoire est assez simple : Marc raconte sa théorie selon laquelle l'amour ne dure que trois ans, car selon lui, après cette période, l'ennui s'installe, ce qui fait en sorte qu'il n'est plus capable d'aimer. Il appuie sa théorie avec des bribes d'humour et des citations de plusieurs auteurs. On le suit donc au travers son divorce et les raisons l'expliquant, ainsi que sa rencontre avec sa maîtresse, Alice, dont il tombera finalement amoureux... Mais cet amour ne sera pas réciproque, jusqu'à un certain temps... J'ai bien aimé le fait que Marc change finalement d'avis, concernant sa théorie, à la fin, même s'il nous fait douter jusqu'aux dernières pages de comment l'histoire se terminera ! Je pense lire d'autres livres de Frédéric Beigbeder, question de me faire une idée plus approfondie du style de l'auteur.
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Les boires et les déboires de Marc Marronnier. Déçu par la vie, par l'amour, par ses amis... par le monde, il ne peut supporter l'idée de divorcer d'une femme qu'il n'aimait plus vraiment et se doit chaque jour se battre pour trouver un sens à son existence.

Pour moi, ce roman, qui fut un des premiers livres de Beigbeder que j'ai pu lire- avant même de connaitre le personnage public de dandy assez agacant- reste de loin son meilleur.
Un style plus journalistique que littéraire, mais c'est dans ce style, lorsqu'il ne veut pas trop jouer à l'écrivain ambitieux ( comme dans windows in the world) que Beigbeder est le plus convaincant.

Ce livre est truffé de citations profondes empreintes d'humour noir qu'on ne manque pas d'intérioriser : "La première année on achète les meubles, la deuxième année on déplace les meubles, la troisième année on partage les meubles."
Bien que toujours plein de sarcasme et d'ironie, sa plume atteint des accents de vérité et de sincérité jamais atteinte avant et après : ici l'émotion affleure largement, même sous les mots crus et les aphorismes, et surtout sur la fin beaucoup moins cynique qu'attendue .
L'humour est la politesse du désespoir, et ce livre, vision néanmoins bien sombre du couple,à laquelle on n'est pas obligé d'adhérer à 100%, nous en offre une bien belle illustration.

A noter, une fois de plus, une adaptation cinématographique actuellement en projet mais réalisé par Beigbeder lui même, avec dans son propre rôle le comique à la mode, Gaspard Proust. de quoi largement piquer notre curiosité.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je suis tombée par hasard sur ce livre au détour d'un rayon. Bien sûr j'en avais entendu parler, on me l'avais même conseillé, et recommandé. Comme une longue semaine de convalescence m'attendait et qu'il avait l'air rapide à lire (ce qui s'est avéré être vrai) je me suis dit que c'était l'occasion.

Dans un premier temps je n'ai pas fait attention à l'auteur. Puis au fil de la lecture, ce livre m'a dégouté, choqué, déçu, et j'en passe. Puis j'ai réalisé qui était l'auteur et là la surprise a disparue, connaissant le personnage, cela ne m'étonnait pas de lui. L'auteur est d'une vulgarité qui donne des hauts le coeur. Mais je dois lui accorder au moins une chose : dans ce livre il lui arrive de dire des choses très justes sur l'amour, il lui arrive d'avoir des moments de lucidité.

Néanmoins je ne parlerais pas du contenu, car il existe beaucoup d'autres romans ou documentaires traitant de la même manière du sujet, mais exprimé d'une manière différente, qui, justement, fait toute la différence à mes yeux.
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Cela faisait un moment que j'avais ce livre dans ma pile à lire, je souhaitais lire les deux premiers tomes de Marc Maronnier et puis j'ai décidé de finalement directement commencer par ce titre.

L'écriture de Frédéric Beigbeder est brutale, tranchante et parfois crue. Marc Maronnier, trentenaire bobo parisien de 30 ans, fait le point sur sa vie. Il est "trop jeune pour les vieux et trop vieux pour les jeunes". Au départ, on s'enflamme en amour ; pour finalement faire le constat qu'après trois ans passés ensemble, la dopamine n'est plus là et qu'il faut se séparer. Anne s'en va et Alice la remplace. Alice durera-t-elle aussi trois ans ?

Petit livre court, j'ai même eu le temps de lire le scénario du film sur le trajet du retour. J'ai envie de voir le film mais j'ai préféré la chute du roman plutôt que celle du scénario du film.
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Il y a des livres qui laissent une sensation inoubliable et d'autres qui méritent de rester au fond des tiroirs d'un éditeur. Selon moi, ce livre fait partie de la seconde catégorie et je regrette d'avoir lu un autre ouvrage de cet auteur.
Le titre paraît alléchant et cynique mais le contenu est totalement vide car on a un ensemble éclectique de tous les genres : entre les scènes pornographiques, il y a des envolées lyriques et romantiques, des tirades sur l'inutilité du mariage et la lassitude dans l'amour conjugal, des dialogues creux, un peu de tragique et de mélodrame pour attirer la pitié du lecteur, un chapitre assez dégoûtant sur une cuite …et surtout beaucoup de narcissisme de l'auteur. On dirait qu'il ne peut pas s'empêcher de parler de lui : soit il se vante de ses soirées, soit il étale avec ostentation les biens qu'il possède. Mais le comble c'est lorsqu'il dissémine dans son ouvrage plusieurs références culturelles et pseudo-scientifiques histoire de remplir le vide et d'allonger les paragraphes: entre des citations de personnages célèbres ou d'ouvrages célèbres (si vous remarquez bien, il copie le style d'Albert Cohen dans un certain chapitre), il nous propose une explication « scientifique » du phénomène de l'attirance physique et même un paragraphe entier sur les fameuses playlists à écouter !
La construction de l'ouvrage est décousue : les paragraphes n'ont aucune suite logique et c'est la même chose pour les chapitres. En outre, le personnage est vraiment détestable et n'attire pas du tout la sympathie. Ces arguments restent superficiels, un brin cynique et il use et abuse des clichés de toutes sortes.
Le seul point positif est que le style d'écriture est très léger, donc l'ouvrage se lit extrêmement vite. Quoiqu'il en soit, je ne vous le recommande absolument pas car ce serait perdre inutilement son temps!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'étais impatiente de démarrer cette lecture et finalement… quelle déception ! Je n'ai aimé ni le fond, ni la forme. C'est franc, direct (ce qui est parfois appréciable) mais cru et extrêmement négatif. La première phrase du roman donne d'ailleurs tout de suite le ton de l'intrigue. Si intrigue il y a, puisque le personnage de Marc Marronnier n'est autre que Frédéric Beigbeder. Une forte part d'autobiographie donc. L'auteur tente de convaincre son lecteur que l'amour dure trois ans. Et pour cela, il a déjà une théorie toute avancée. J'ai été agacée du début à la fin par un personnage que j'ai trouvé pompeux et imbu de lui-même. Je n'ai pas non plus adhéré à la vision de l'amour que nous propose (impose ?) Frédéric Beigbeder. Si j'étais séduite par le fait de confronter mes points de vue et ressentis sur les difficultés liées au couple, au temps qui passe, aux compromis nécessaires pour qu'une histoire fonctionne, je n'y ai pas réellement trouvé mon compte tant le ton est désabusé, pessimiste à l'extrême. J'ai à nouveau été irritée par ce côté « j'ai raison », « mes vérités sont applicables à toutes les relations ». Pour le coup, je reste avec mon idée que l'amour n'a pas toujours de date de péremption.

Le pitch du roman est simple. Marc Marronnier, chroniqueur mondain, est en couple avec Anne. Leur relation a débuté suite à un coup de foudre partagé. L'auteur nous explique alors que si la première année tout n'est que passion, la deuxième année marque la transformation de l'amour en une forme de tendresse. Au cours de la troisième année, Marc en vient à ne plus supporter sa femme. Une nouvelle femme entre alors en scène : il s'agit d'Alice. Nous retrouvons régulièrement Marc Marronnier désemparé, enivré pour tenter d'oublier sa vie amoureuse chaotique.

Cette édition du roman proposée par le livre de poche nous livre ensuite le scénario du film, écrit pour l'occasion par Frédéric Beigbeder lui-même. Je suis tombée sur le film, diffusé à la télé, juste après cette lecture. L'esprit du roman y est préservé, à quelques détails près puisque la fin est différente… J'ai préféré celle du livre qui termine tout de même sur une petite note positive. le final de la version filmique nous laisse finalement plutôt dans le doute. Bizarrement, en visionnant le film, j'ai été moins agacée par le personnage de Marc (il faut dire que je ne me le représentais pas du tout sous les traits de Gaspard Proust. J'avais les traits de Frédéric Beigbeder en tête pour le coup). Quoi qu'il en soit, une lecture qui ne restera pas dans les annales, et que j'ai envie de très vite oublier.
Lien : http://labibliothequedebened..
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