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EAN : 9782918607656
299 pages
éditions du Poutan (09/02/2015)
3.5/5   3 notes
Résumé :
Kalog, lorsqu'il rejoint les troupeaux qui transhument au printemps vers les proches montagnes, aperçoit loin à l'horizon la Montagne Blanche, la montagne de tous les secrets, en particulier celui du métal. Et quand le chef de toutes les tribus du fleuve tranquille promet sa fille en mariage à qui rapportera ce mystérieux savoir, il n'hésite plus : dès le printemps, il s'élance en compagnie de son ami Ramar à la conquête du mythe.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les masses critiques Babelio sont toujours l'occasion de découvertes. Pour celle-ci, je remercie les Editions du Poutan de leur confiance.

De façon générale, ce livre m'a laissé une impression mitigée, car je ne suis pas sûre de la façon dont je dois le juger. Est-ce un roman très (trop) documenté? Est-ce un documentaire avec quelques éléments romanesques pour le rendre plus attrayant? Je ne sais.
Ce qui est certain c'est que, pourvu que tous les renseignements évoqués soient exacts, j'ai appris beaucoup de choses sur cette période de la préhistoire du début de l'âge de fer.
Seulement, l'auteur semble avoir un peu trop pris à coeur de faire passer ses connaissances sur le sujet, et celles-ci effacent l'aspect romanesque. Ainsi, le récit manque singulièrement d'émotion. Beaucoup plus raconté que montré, avec beaucoup de recul vis à vis des personnages (quasi pas de point de vue interne, très très peu d'incises sur les dialogues), il se crée une distance avec les personnages qui rend, finalement, assez indifférent à leur sort. D'autant que, à part le héros, les autres paraissent plus ou moins interchangeables (il part avec un compagnon de route, celui-ci, blessé, est aussitôt remplacé par un autre qui n'amène rien de différent, si ce n'est qu'il est du coin et connaît les lieux, ce qui permet de faire avancer le héros dans sa quête). C'est au point que, s'éprenant de deux femmes, le héros lui-même en vient à les confondre en une seule.
Alors que certains moments se prêteraient à plus de sentiments, alors qu'on voudrait savoir ce qui se passe dans la tête du protagoniste principal, les choses sont présentées comme si «normales» que la description de la vie paisible d'un village l'emporte même sur un deuil. Alors certes, on mourrait certainement beaucoup alors (quoique, pas plus que maintenant. Toutes les personnes qui naissent finissent par mourir, quelle que soit l'époque) mais les écrits d'époques antérieures, les peuples moins industrialisés que le nôtre nous prouvent sans cesse que la mort, même fréquente, même acceptée par obligation, reste toujours une souffrance. Souffrance très trop) vite évacuée dans le roman.
Si je prends, par exemple, le tout dernier chapitre, voilà une page complète d'énumération, je cite (l'auteur évoque les plantes comestibles): mâche, sarriette, joubarbe, achillée, pâquerettes, raifort, angélique, bardane, ciboulette sauvage, pissenlit, thym-serpolet, alliaire, orties, campanule raiponce, cerfeuil, laurier de Saint-Antoine, oseille, sauge, benoîte, patte d'ours, mélisse, pourpier, châtaignes des marais, glycérine.» C'est intéressant, mais convenons que cela tient plus de la thèse que du roman. Surtout quand, dans la même page, on a ensuite une énumération des outils de pêche, puis des poissons pêchés, puis des fruits cueillis en été, puis des champignons, puis du gros gibier chassé... Ouf. Plus vraiment de place pour une intrigue.
Intrigue fort simple, d'ailleurs, véritable prétexte à ce que le personnage découvre différents modes de vie en suivant son avancée sur les chemins (lui même, par moment, en vient à délaisser la raison de son voyage et à préférer la lente découverte de son monde), en quête du secret du fer, pour obtenir une épouse. Voilà qui n'est pas sans rappeler la Guerre du feu.
Le poignard de cuivre, pour mieux documenté qu'il soit que cette dernière, et aussi moins romanesque et, de fait, moins vivant.

Dommage que le seul moment où le personnage donne vraiment son avis détaillé n'apparaisse que tout à la fin, et pour quelque chose de très consensuel, presque de bienpensance moderne en écho à l'actualité plus, me semble-t-il, qu'à une réalité préhistorique («la guerre, c'est mal. Les nomades qui émigrent sur nos terres et volent notre bétail ne sont pas plus responsables que nous, c'est juste leur mode de vie et l'incompréhension réciproque, nous sommes tous des hommes et nous avons tous les mêmes droits.» Je schématique, mais il y a de ça).
J'y ai trouvé aussi un petit quelque chose que je reproche à la plupart des romans traitant de la préhistoire: une sorte de nostalgie d'un paradis perdu qui ferait presque croire que c'était tellement mieux à cette époque là...

Bref, un roman très intéressant et à conseiller si on veut apprendre le mode de vie des agriculteurs du Néolithique, qui permettra d'avoir des détails alimentaires ou de vie quotidiennes avec en plus le fil conducteur d'une petite intrigue. Par contre, à éviter si on cherche une intrigue originale, de l'action, des personnages fouillés ou des émotions fortes.
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Roman reçu dans le cadre de la masse critique de février et je remercie les Editions du Poutan pour ce livre. Il faisait parti des livres que j'espérais recevoir plus que d'autres et j'ai été ravie de l'avoir entre les mains. J'attendais beaucoup de ce roman d'aventure, de découverte, de conquête et de quête. J'étais prête à suivre Kalog à travers les forêts, les rivières et les montagnes qu'il se préparait à traverser pour atteindre cette lointaine Montagne Blanche et obtenir le secret du métal. Jean-Louis Bellaton nous embarque immédiatement dans cette époque lointaine aux senteurs sauvages. L'histoire monte crescendo, les passages intenses alternent avec les paysages que nous voyons et appréhendons à travers les yeux de Kalog. Mais j'ai trouvé l'histoire quelque peu répétitive après un certain temps. Kalog et ses acolytes voyagent de tribus en tribus et chaque fois il sont accueillis par le chef, puis restent quelque jours avec eux, puis chassent avec eux, ils découvrent de nouvelles créatures que leurs propres terres n'ont jamais vu. C'est beau, ça parle de nature, mais c'est répétitif, et on en vient à ne plus s'émerveiller avec Kalog... Cette (grosse) partie est dommage... le rythme du récit devient lent à ce moment-là....
Puis enfin le secret du métal, on ne l'attendait plus j'ai envie de dire! Kalog semblait oublier les raisons de cette aventure !
C'est un beau livre pour qui aime les descriptions de paysages, la nature en général, les montagnes et les animaux, les romans d'aventure et de voyage, mais le côté répétitif casse un peu tout ça, et le récit reste superficiel, il manque de la profondeur, c'est dommage...
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Tout d'abord, merci aux éditions du Poutan et à Babelio de m'avoir permis de lire ce livre.
C'est une bonne histoire, trop simple, pleine d'imaginations qui nous transporte de l'âge de pierre à l'âge du fer, mais le récit est trop prévisible, je dirais que c'est un roman d'aventure pour les ados. Je me suis fait plaisir à le lire malgré les nombreuses coquilles rencontrées au cours de ma lecture. C'est l'histoire d'agriculteurs qui pensent que le soleil se lève à partir d'une montagne et d'une seule « La montagne blanche », et que tout ce qui est au-delà n'existe pas. On dit qu'une tribu nomade et féroce y habite et qu'elle façonne le fer dont ils aimeraient bien connaitre le secret de la fabrication. Nombre de personnes dont le père de notre héros, ont essayé en vain de connaitre ce secret mais ils ne sont pas revenus ou on été tués par la tribu qui détiens le fer et qui empêche quiconque de s'approcher de la montagne blanche. C'est là que notre personnage principal tombe amoureux de la fille du chef de tous les villages et que la condition exigé par celui-ci, pour donner sa fille, est de lui ramener le secret du fer. Il va donc relever le défi et partir avec son meilleur ami pour une aventure pleine de surprises.
Livre à conseiller aux ados qui sont en manque d'aventures.
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