Statut : Abandonné aux environs des 50 pages lues.
D'un point de vue personnel, je trouvais qu'
Isaac Asimov avait bouclé son cycle Fondation de façon magistrale. Certes, dans son roman « L'aube de Fondation », il substituait quelques zones d'ombres, mais rien de bien méchant. Après le décès d'
Isaac Asimov, trois auteurs passionnés se sont réunis et, avec l'autorisation de la famille
Asimov, ont poursuivi l'oeuvre de Fondation. J'avoue que l'intention est louable, mais le résultat est décevant. Alors pourquoi ? Tout simplement, parce que l'on revient au moment où Hari Seldon est nommé
Premier Ministre de Cléon 1er.
Je ne reconnais plus les personnages. L'une des forces d'
Isaac Asimov, c'était d'avoir réussi à créer des protagonistes réussis. Cléon 1er jouait à merveille le Monarque, quelque peu despote dans ses intonations, ici, qu'un individu bon enfant. Quant à Hari Seldon qui s'était toujours défendu sur la psychohistoire, il acquiesce en la présence de l'Empereur.
Difficile de continuer une oeuvre aussi sacrée, après un auteur des plus talentueux. Dommage, car j'aurais bien aimé lire celui de
David Brin.