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EAN : 9782364880429
120 pages
Bruno Leprince (07/03/2013)
3/5   2 notes
Résumé :
Le féminisme sonne souvent comme un gros mot, un mot qui attire à celle ou celui qui le prononce autant de sobriquets que de franche critique. La rengaine de nos opposants ne cesse de revoir notre combat, nos analyses ou nos revendications à la baisse, pointant du doigt une sempiternelle ligne jaune derrière laquelle nous ne sommes que des extrémistes qui quittons le sens des réalités. Et pourtant, que nous dit-elle, cette réalité ? Aujourd’hui en France, il existe ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre très accessible pour ceux et celles qui souhaiterais avoir des pistes de réflexion sur le féminisme et pourquoi c'est encore un combat à mener. le féminisme, c'est le refus de la domination d'un sexe sur l'autre. Et même si les femmes en sont les principales victimes, les hommes ne sont pas épargnés par un modèle viriliste qu'on leur impose. le féminisme, c'est aussi un combat ancré dans la lutte des classes.

Même pour moi qui suis largement conscientisée, j'ai trouvé dans cet ouvrage quelques pistes de réflexion et surtout des arguments et des chiffres.

Ce livre aborde les grands thèmes de la lutte : emploi, maitrise de son corps, violence et culture.

Très accessible et facilement lisible. Un bon début pour ceux qui doutent encore de l'inutilité de ce combat.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce mode d'éducation provoque ensuite l'exigence des hommes à satisfaire immédiatement l'envie de puissance et d'autorité, mais aussi les besoins sexuels. La prostitution, c'est-a
à-dire l'accès libre aux femmes et à tous les corps, sans délai, sans barrière, sans résistance, est une revendication qui tient à ce sentiment de puissance, de la puissance du désir et de la pulsion qui est celle de l'enfant masculin à qui on apprends qu'il est légitime de la satisfaire immédiatement.
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Le mot [hystérique] vient du grec hystéria qui veut dire "utérus". D'après les doctes observations de l'ami Hippocrate, l'utérus serait un petit animal qui se déplace furieusement dans le corps de la femme en portant la maladie de l'hystérie. Or comme les femmes sont, d'après lui, incapables de maîtriser leurs corps comme le font les hommes, un seul remède leur permettrait de maintenir l'organe fou en place : les rapports sexuels répétés - hétérosexuels bien entendu- et les grossesses.
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